En moyenne, en 2007, les consommateurs français qui surfent consacrent 10 heures par semaine à cette activité, soit presque une heure et demie de plus qu'en 2004. L'écart se réduit avec la télévision qui se voit toujours consacrer 12 heures par semaine. Et il se creuse un peu plus avec les autres médias : radio (7,2 heures), magazines (1,7 heures) et journaux (1,4 heures contre 1,7 heures en 2004). Des différences s'opèrent suivant les tranches d'âge. Comme les autres jeunes européens, les consommateurs français de 16 à 25 ans sont nombreux en ligne (87%) et ils y passent autant de temps que devant leur téléviseur. Plus globalement, les moins de 45 ans sont à 80% sur Internet, qu'ils privilégient à la radio entre 25 et 35 ans. Il n'y a guère que les plus de 65 ans qui mettent Internet au bas de leur liste, derrière les journaux. 49% de consommateurs français ont une activité « sociale » sur le Net Forrester conseille donc aux annonceurs d'analyser en profondeur, produit par produit (de la voiture à la savonnette) la façon dont l'audience visée se comporte vis-à-vis des différents médias avant d'établir leur budget de publicité. Le cabinet rappelle que le fait que les Français surfent en moyenne moins que les autres européens ne reflète en rien une maturité moindre sur ce terrain. A cet égard, il souligne que plus de 40% des consommateurs français connectés sont impliqués dans au moins une activité sociale en ligne (lecture de blogs, inscription sur un réseau, consultation de vidéos sur YouTube...). Le cabinet enjoint les annonceurs à découvrir ce que font exactement leurs clients sur Internet pour mieux les atteindre. Enfin, dans la perspective de la suppression de la publicité sur les télévisions publiques (programmée par le président de la République, Nicolas Sarkozy), Forrester suggère aux annonceurs de réallouer judicieusement ces budgets en ligne pour augmenter la visibilité des marques.