Google a rajouté en toute discrétion un petit lien sur sa page d'accueil, renvoyant sur une présentation de la notion de confidentialité vue par le célèbre moteur de recherche. Il s'agit souvent d'informations qui existaient déjà, mais qui étaient encore moins mises en évidence pour les internautes. Avec ce petit lien, Google se met en réalité au diapason avec une loi californienne datant de 2003, et qui impose à tout site collectant des données personnelles sur ses visiteurs de les en informer clairement. La présentation se divise en trois parties principales : les champs d'application, où Google détaille comment il recueille certaines informations personnelles ou utilise les cookies, en agrémentant ses explications de vidéos ; les utilisations qu'il peut faire de ces données (que ce soit dans un but commercial ou juridique) ; les choix enfin, dont dispose l'internaute, comme celui de modifier ou de supprimer certaines informations. Google saupoudre évidemment le tout d'une rasade de bonnes intentions : les informations personnelles sont utilisées dans le but d'offrir de meilleurs services ou de prévenir les fraudes, et si leur modification est autorisée, elle est toutefois vivement déconseillée, car « certaines fonctionnalités et certains services pourraient en pâtir ». Des détails sur les déclarations de confidentialité Google a également ajouté sur la gauche de la page « confidentialité » une série de liens détaillant les déclarations de confidentialité de certains de ses services (Gmail, Google Talk...) et filiales. Parmi elles on retrouve YouTube, actuellement au coeur d'un conflit qui oppose Google et Viacom, le géant des médias américains, qui lui reproche d'avoir autorisé le visionnage de 160 000 vidéos dont il est propriétaire. Le tribunal fédéral de New York vient d'obliger Google à fournir l'ensemble des données concernant les vidéos diffusées sur YouTube depuis sa création, y compris celles qui ont été supprimées.