La banque britannique HSBC a annoncé qu'elle allait supprimer 30 000 emplois au cours des trois prochaines années. Ses équipes IT sont menacées dans la mesure où la banque a dans son viseur les fonctions liées au back-office. L'établissement financier a révélé cette semaine, à l'occasion de la publication de ses résultats financiers, qu'il avait déjà supprimé 5 000 postes au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en France, en Amérique latine et au Moyen-Orient, depuis le début de l'année 2011. Les effectifs du groupe, au niveau mondial, s'élevaient à 295 995 en date du 30 juin, dont 76 879 en Europe.

L'IT et les emplois de back office sont susceptibles d'être affectés par cette réorganisation, comme l'a précisé Stuart Gulliver, directeur général du groupe HSBC, dans un rapport financier. «Nous avons lancé un programme visant à réduire les coûts de notre siège social et des fonctions de notre support mondial », a-t-il indiqué.

Des économies de 1,7 à 2,4 Md€, d'ici 2013

Selon Bloomberg, le dirigeant d'HSBC a également déclaré aux journalistes : « Ce que évoquons, c'est la suppression d'un grand nombre de fonctions liées au back-office et au support où nous pensons que nous avons créé une bureaucratie inutile dans cette entreprise depuis un certain nombre d'années ».

En procédant à cette restructuration, la banque table sur des économies de 1,5 à 2,1 Md£ (soit entre 1,7 à 2,4 Md€) d'ici 2013. Ceci en dépit d'une augmentation de 3% de ses bénéfices avant impôts de 6,98 Md£ (8 Md€) au cours du 1er semestre 2011.

La banque avait déjà révélé fin juin, qu'elle allait supprimer 700 emplois au Royaume-Uni, dont des postes d'informaticiens. Le même jour, la Lloyds Banking Group a fait savoir qu'elle allait également procéder à 15 000 coupes.

Crédit photo : HSBC