IBM refait son apparition sur le marché du PC... mais en Europe de l'Est et en Russie. Trois ans après avoir vendu sa division PC au Chinois Lenovo, c'est sur le segment du très prometteur PC low-cost sous Linux que Big Blue a décidé de se positionner. Pour cela, le constructeur s'est entouré de deux intégrateurs de systèmes, l'un polonais et l'autre autrichien, pour commercialiser son projet « Open referent ». Le principe : fournir un package de logiciels Linux pour le desktop, Red Hat Enterprise Linux Desktop pour l'OS, Lotus Notes pour le groupware, Lotus Sametime pour la collaboration et enfin, Lotus Symphony pour la suite bureautique. Et de les embarquer dans un boîtier d'ordinateur dont la fabrication dépendra du pays ciblé. IBM compte ainsi fournir une solution matériel plus logiciel Open Source prête à l'usage et la présenter comme une alternative à Microsoft dans cette zone géographique. Big Blue affirme que son offre « Open referent » est née d'une forte demande du marché et des agences gouvernementales en Europe de l'Est et en Russie, comme l'Aeroflot ou le ministère de la Défense russe.