Vendredi dernier, 150 employés d'Intel ont donné le coup d'envoi des « vendredi sans courrier électronique ». Le principe est simple : pas d'échange de messages le vendredi. « Le courrier électronique n'est pas interdit mais tout le monde est encouragé à préférer le téléphone ou les échanges face à face ce jour-là », précise Nathan Zeldes, ingénieur en chef d'Intel dans un blog de la société. L'initiative pourrait faire sourire si le courrier électronique n'était pas devenu une véritable pollution dans l'entreprise et ce, sans parler des spams qui, a priori, n'arrivent plus dans les boites aux lettres des utilisateurs ou sont rapidement canalisés vers des dossiers spéciaux. D'ailleurs, Intel ne serait pas la première société aux Etats-Unis à lancer cette initiative du vendredi sans courrier électronique. La pollution est tellement grande que de nombreux utilisateurs avouent ne plus lire leur courrier, archivant ou supprimant même des boites entières de messages. Selon IDC, quelque 39.7 billions d'échanges, 17,1 milliards d'alertes automatiques et 40,5 milliards de spams circulent dans le monde.