L'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) administre le domaine public des bandes de fréquences radio-électriques en lien avec d'autres autorités telles que le CSA ou l'ARCEP. Si certaines fréquences sont attribuées en usage exclusif à tel ou tel acteur (par exemple : l'émission d'une radio sur la bande FM), d'autres bandes de fréquences sont au contraire d'usage dit libre (sans licence individuelle), typiquement le Wi-Fi. Or, dans certains lieux (comme la Station F, un stade...), pour certaines technologies (Lora...) ou à des moments d'événements importants (manifestations sportives ou culturelles...), il peut y avoir chevauchement d'usages entre plusieurs acteurs. Pour éviter cela, l'ANFR va tester une solution à base de blockchain fournie par Blockchain Partner.

Comme ce sont des fréquences d'usage dit libre, il ne s'agit absolument pas d'autorisations d'usages exclusifs mais uniquement un moyen pour les utilisateurs de déclarer volontairement un usage important. L'idée est d'éviter que des utilisateurs concomitants sur une même zone géographique ne se brouillent les uns les autres mais toujours sur une base de volontariat.

Selon Blockchain Partner, le travail sur l'interface utilisateur n'est pas achevée. Si certains acteurs tels que l'ANFR ou l'ARCEP devraient être « membres » de la blockchain, la plupart des usagers du système utiliseront un site web. La solution sera testée sur un périmètre géographique restreint en septembre 2018 avant d'être progressivement étendue.