Si 42 se développe à l’international, l’école dirigée par Sophie Vigier veut partir à la conquête d’un autre territoire, l’école et le collège en France. Pour cela, l’école de développement fondée par Xavier Niel vient de signer un partenariat avec l’Education Nationale pour enseigner la culture du numérique aux élèves du cycle 3. Ce dernier regroupe les enfants de CM1, CM2 et 6e. Cette initiative repose sur la formation baptisée IOTA (informatique ouverte à tous les apprenants) et se basant sur l'apprentissage entre pairs (peer learning) de 42.

Dans cette démarche, 42 n’est pas seule et s’est entourée de plusieurs partenaires. Il y a ainsi l’équipe de recherche indépendante dirigée par Camille Terrier, professeure à l'Université de Lausanne pour l'évaluation des compétences non cognitives. De son côté, Pix se charge de l’évaluation des compétences techniques. Depuis l’année dernière, Pix propose de passer des certificats les compétences numériques pour les collégiens et les lycéens. Welcome Max intervient sur l’expérience utilisateur, Digit’owl va renforcer l’aspect déconnecté, Scholavie se penche sur les compétences sociales et émotionnelles. Enfin, l'École supérieure de journalisme de Lille et Brief.me vont proposer des activités d'éducation aux médias et à l'information.

Un Intranet dédié

Concrètement, 42 a développé un Intranet fournissant des contenus ludiques pour les élèves. Les activités sont à réaliser en classe à raison de 2 h par semaine. Le contenu a été adapté pour un apprentissage progressif (culture du numérique, prise en main d'outils de création de contenus, pensée algorithmique et codage) ainsi que le développement d'une approche pédagogique à même de stimuler l'entraide et la coopération. Le portail Intranet IOTA dispose de deux parties distinctes, l’une pour l’enseignant et l’autre pour les élèves.

Sophie Vigier justifie son implication dans ce projet : « nous avions depuis longtemps la conviction que notre approche pédagogique basée sur l'apprentissage par projets, le travail collaboratif et l'entraide pouvait apporter énormément aux écoliers en termes d'autonomie, de confiance et in fine, de connaissance ». Les étudiants de 42 ont travaillé sur l’Intranet depuis mai 2020.