L'Inde et le Brésil ont fait appel de la décision d'adoption en tant que standard international d'OOXML, le format de document promu par Microsoft. Ils rejoignent ainsi l'Afrique du Sud qui a entamé la même démarche vendredi dernier 23 mai contre l'ISO (International Organization for Standardization) et l'IEC (International Electrotechnical Commission), les deux organismes de standardisation responsables du comité technique qui a approuvé OOXML en tant que standard. La date limite de dépôt des appels était fixée à hier jeudi 29 mai et les deux organismes ont « reçu trois demandes, provenant du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud, comme le confirme Jonathan Buck, porte-parole de l'IEC. La requête brésilienne n'a pas suivi la bonne procédure - elle n'a pas été envoyée aux directeurs généraux des deux organisations - mais a néanmoins été prise en compte ». Elle serait apparemment traitée de la même façon que les deux autres. La procédure de Fast Track accumule les critiques Les membres du Joint Technical Committee 1 (JTC1) de l'ISO/IEC avaient adopté OOXML en tant que standard à l'occasion d'un vote le 29 mars dernier. La procédure dite de "Fast Track" alors utilisée avait été largement critiquée par les participants et les observateurs justement parce qu'elle était trop précipitée. Si un standard provisoire ('draft') passé par ce processus est rejeté dans un vote initial parce qu'il exige plus de réflexion, une réunion de résolution de scrutin (ballot resolution meeting ou BRM) est organisée pour étudier les critiques et améliorer le standard.