Incroyable et pourtant vrai ! Des possesseurs de téléphone mobile se sont retrouvés sans le savoir abonnés à des services qui leur surfacturent des SMS qu'ils reçoivent. L'association cite des exemples édifiants comme celui d'une femme s'étant acquitté de 98 SMS surtaxés pour un total de plus de 150 euros en un mois sans avoir pourtant envoyé le moindre texto.

Le système mis en cause date de 2007 mais est particulièrement en vogue depuis quelques mois est appelé SMS+ avec abonnement. Ce système très juteux fait le bonheur des éditeurs de contenus multimédias et des opérateurs. Le SMS+ est une sorte de SMS avec abonnement, qui permet de recevoir régulièrement sur son téléphone et sans en avoir été forcément informé des contenus divers et variés (jeux, sonneries, actualités...) facturés jusqu'à 3 euros. Evidemment, si un tiers (un enfant par exemple) envoie le premier SMS, l'abonnement se fait à l'insu de l'abonné. Dans leurs publicités, rares sont les éditeurs qui mettent en avant ce système d'abonnement à un service payant (l'UFC-Que choisir prend l'exemple d'un clip de René la taupe).

Se méfier du deuxième chiffre


Ces SMS+ ont une particularité : le deuxième chiffre de leur numéro est toujours un 8. Le premier chiffre indique quant à lui le palier tarifaire (5 correspond à 20 centimes, 8 peut coûter jusqu'à 3 euros). Le comble, c'est qu'ils apparaissent comme envoyés sur la facture alors qu'ils ont en réalité été reçus. L'UFC prend comme exemple : « Envoie S8825 au 88*** et tu recevras le nouveau titre de René la Taupe ! »

Pour suspendre ces abonnements, il suffit d'envoyer le mot STOP en retour aux SMS que vous recevez. Pour contester les facturations, il faut alors contacter directement l'éditeur du service (envoyer le mot CONTACT par SMS) ou son opérateur.