Certains journaux, dont le People's Daily, le journal officiel du Parti communiste, révèlent que l'enquête avait débuté dans la province de Hubei, au centre du pays, où la police avait constaté que certains membres utilisaient des programmes malveillants diffusés par le site Black Hawk Safety Net pour commettre des cyber crimes. Nouvelles lois antipiratages Toujours selon la presse, ces trois arrestations sont les premières menées en vertu des nouvelles lois pénales chinoises promulguées l'an dernier, lesquelles interdisent la conception et la distribution d'outils destinés au piratage informatique. Ces modifications, les premières du genre dans l'arsenal juridique chinois, visent à protéger le public contre le vol de données. Elles représentent l'une des nouvelles mesures prises par la Chine contre la cybercriminalité l'an dernier. Depuis, les informations relatives à l'arrestation de personnes ayant commis des crimes liés à Internet, tels que des attaques menées avec des programmes malveillants, sont devenues plus fréquentes dans le pays. Des sites populaires qui rapportent gros En Chine, des sites comme Black Hawk Safety Net, proposant des forums de discussion sur le piratage et des outils de hacking, y compris des vidéos de formation pour les membres - certains se font payer pour leurs services - sont de plus en plus populaires. Selon la presse, le site Black Hawk aurait recueilli la somme faramineuse de 7 millions de yuans (1 million de dollars US) en frais d'utilisation versés par une partie de ses 180.000 adhérents, une information que les administrateurs du site ont refusé de commenter. Google attaquée, lève sa censure Le mois dernier, Google a attiré l'attention internationale sur le piratage en Chine, quand l'entreprise a fait état de cyber attaques contre ses sites, identifiées comme provenant du territoire chinois. A la suite de quoi, Google a décidé de lever la censure appliquée sur les résultats de recherche générés par son moteur chinois, au risque de devoir cesser toute activité dans le pays. La Chine a démenti toute implication de son gouvernement dans ces attaques, donnant pour preuve que les lois du pays condamnaient le piratage.