C’est une très belle levée de fonds que vient d’annoncer DiliTrust, éditeur français d’une suite en SaaS pour les directions juridiques. Le tour de table de 130 millions d’euros qu’il vient de finaliser réunit Cathay Capital, Eurazeo et Sagard pour l’aider à accélérer encore sa croissance et son extension à l’international. La société a réalisé une progression annuelle de 30% ces dernières années sur un marché de référence qui, selon elle, croît d'environ 15% par an. Créée en 1995 sous le nom d'Equity, elle a été renommée DiliTrust en 2017.

Le financement obtenu contribuera aussi à renforcer la R&D autour de sa solution DiliTrust Governance. Celle-ci est composée de cinq modules : digitalisation des instances de gouvernance (conseil d’administration, comités divers…), suivi des entités juridiques d’un groupe (filiales et participations), gestion du cycle de vie des contrats et baux, centralisation des dossiers de litiges et contentieux, auxquels s’ajoute le module fonds documentaire pour le partage des documents confidentiels.

20 M€ de chiffre d'affaires dont la moitié à l'international

Déjà présent dans une cinquantaine de pays, en Europe, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Afrique, DiliTrust dit s’être placé dans plusieurs pays parmi les solutions de gouvernance juridique les plus utilisées, en particulier en France, au Canada, en Italie, en Espagne et au Maroc. Plus de 2000 organisations exploitent actuellement son logiciel avec un taux de recommandation affiché supérieur à 97% de la part de ses clients. Parmi les grande entreprises de tous secteurs qui recourent au produit figurent des groupes comme AccorHotels, Royal Bank of Canada, Commercial Bank of Dubai, EDF, Engie, Geox, Ingenico, LVMH, Renault, SNCF, Société Générale, Transports de Montréal ou, encore l'Unicef, Veolia et Vivendi.

En 2021, l’éditeur a réalisé un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros dont la moitié à l’international. La société emploie 170 personnes dans le monde et prévoit de poursuivre son expansion tout autant par croissance organique qu’à travers des acquisitions.