En tournée en Europe pour présenter l'intérêt des architectures orientées services (SOA) - et son catalogue de solutions - Progress Software a rassemblé ce matin à Paris une trentaine de personnes. L'éditeur a dévoilé à cette occasion les résultats d'une étude commandée à Vanson Bourne Research, qui a interrogé un demi-millier d'entreprises en Europe. Ce qui ressort en premier lieu de cette étude est la difficulté des entreprises à accéder rapidement à une information à jour. Ce que Progress nomme la « paralysie de l'information ». « Dans plus de 70% des cas, les informations sont réparties dans au moins 11 régions », indique Anthony Cross, directeur avant-vente Europe du Sud. D'après l'étude, « seuls 38% [des responsables interrogés] obtiennent les informations stratégiques qui leur sont nécessaires au moment où ils en ont besoin ». Or, « 77% des directeurs informatiques et responsables IT confirment que l'activité de leur entreprise nécessite des données en temps réel, voire de l'information à la minute ». 58% des entreprises auraient une stratégie SOA en place Globalement, poursuit Anthony Cross, les responsables interrogés estiment que les SOA devraient pouvoir remédier à ce problème. Et les directions générales semblent avoir bien compris cela également. « 75% disent avoir le soutien de leur direction générale », commente Anthony Cross. Toutefois, seules « 58% des personnes interrogées ont désormais une stratégie en place », et seulement 35% ont déjà « développé » une stratégie SOA. Le manque de place faite au DSI dans les comités de direction est peut-être une réponse à ce taux encore faible de projets : la moitié des entreprises seulement accueillent le DSI dans leur 'codir'. L'enquête fait également ressortir une très forte proportion de gens recourant à des fournisseurs divers pour leur projet SOA (approche 'best of breed'). Il faut savoir que Progress, acteur indépendant, pionnier de l'ESB (Enterprise service bus) au travers de sa filiale Sonic, a lui-même choisi cette approche en juxtaposant des solutions issues de divers rachats (Apama, Actional, Lombardi, Xcalia...). « Mais 70%, indique aussitôt Anthony Cross, éprouvent des difficultés pour intégrer leurs diverses technologies. » Lui conseille donc de recourir à des standards pour simplifier cette intégration. Nul doute qu'un acteur comme IBM aurait eu une autre explication...