Selon ses conclusions, le trouble vient d'une part des fournisseurs qui appliquent le terme " cloud " à tous les produits de leur catalogue, d'autre part de l'incapacité des vendeurs à expliquer clairement les avantages de cette technologie. " De nombreuses entreprises hésitent à se lancer dans le cloud computing. Au contraire, ils connaissent les avantages concrets qu'ils peuvent tirer des technologies de virtualisation sur lequel les services cloud devraient être construits," explique Bernard Golden, PDG du cabinet de consultant Hyperstratus et blogueur de CIO.com. " Vous démarrez la virtualisation avec un niveau de base et vous ajoutez plusieurs couches pour obtenir plus de souplesse ou de la résilience, jusqu'à avoir éventuellement une automatisation complète, une gouvernance et d'autres éléments que vous associez au cloud computing," déclare t-il.

Un phénomène inéluctable


Chris Wolf indique qu' "il existe un écart sur l'adoption des services de base de la virtualisation " et d'ajouter " Les primo-adoptants affichent un taux de virtualisation situé entre 60 et 100 % ; les tardifs se situent généralement entre 20 et 40 %." La concurrence reste vive, explique-t-il, sur ces outils primaires de virtualisation. " Les clients qui planifient des projets Cloud sur le court terme ont tendance à exécuter VMware; ceux plus axés sur les coûts se tournent souvent vers Microsoft ou Citrix."

Même si les investisseurs optimistes placent la valeur marchande de VMware à 29 milliards de dollars avec un ratio coût/bénéfice "gonflé" à 140," déclare Paul McWilliams, " la virtualisation va continuer à stimuler les ventes des stocks et des produits IT. " J'aurais du mal à citer une entreprise de technologie qui dit avoir vu baisser la demande matériel. En général la plupart disent plutôt que la demande reste forte ou qu'elle est meilleure," dit encore Paul McWilliams. " La virtualisation est particulièrement attractive. Une fois que vous l'avez essayé, vous ne pouvez plus vous en passer."