La virtualisation sera, à n'en pas douter, l'une des composantes majeures de l'IT de demain, mais reste, pour l'heure, bien trop onéreuse. C'est la position défendue par Thomas Bittman, analyste au Gartner, à l'occasion du sommet Infrastructure, operations and data center qui se tient à Sydney. Les machines virtuelles, qui sont aujourd'hui 500 000, devraient franchir la barre des trois millions d'ici à 2009. Dans le même ordre d'idée, le cabinet estime que la virtualisation sera présente dans presque tous les aspects de l'IT en 2015. En dépit de ce succès programmé, les responsables IT ne doivent pas se précipiter, explique Gartner, qui les presse d'attendre que les problèmes inhérents à cette technologie - licences, support, etc. - soient résolus avant de se lancer. « Il n'existe pas beaucoup de bons vendeurs pour le moment et la virtualisation reste chère », explique ainsi Thomas Bittman, qui ajoute que la technologie devrait devenir gratuite dans un futur proche. « Ne laissez pas VMWare, IBM et Microsoft s'approprier votre gouvernance car aucun d'entre eux ne s'est montré capable de fournir une virtualisation complète et parce que vous ne voulez pas vous retrouver bloqué », a-t-il poursuivi.