Pour répondre aux besoins de ses 2 800 000 habitants, la région Bourgogne-Franche-Comté emploie 4 500 agents. Souhaitant développer le travail hybride pour les fonctions qui le peuvent, notamment les 1 300 salariés du siège, la collectivité recherchait une solution collaborative incluant la téléphonie logicielle (softphonie), et qui réponde à ses exigences en termes de souveraineté. Sur la base de ces critères, le conseil régional a retenu la solution Rainbow d'Alcatel-Lucent Enterprise, ainsi que l'intégrateur NXO pour assurer sa mise en oeuvre.

Pour ce projet, la région voulait notamment une solution de softphonie, permettant d'utiliser des fonctionnalités de téléphonie indépendamment du lieu où se trouve l'utilisateur : au bureau, en télétravail ou en déplacement. Le conseil régional cherchait également un outil supportant la visioconférence et proposant des espaces de travail collaboratifs, afin que les équipes puissent échanger par chat et partager des documents. Toutefois, à ces attentes somme toute classiques s'ajoutait un critère de souveraineté : les données administratives et de travail de la région devaient être hébergées en France.

Vers le 100% softphone

Le choix du conseil régional s'est porté sur la solution Rainbow d'Alcatel-Lucent Enterprise, référencée dans le catalogue GouvTech des solutions collaboratives pour les services publics. Celle-ci fonctionne aujourd'hui en mode hybride, pouvant s'intégrer avec les infrastructures de téléphonies existantes de la région, hébergées en interne, tout en fournissant des services collaboratifs hébergés dans le cloud. « Nous allons équiper à court terme un premier bâtiment d'environ 300 personnes uniquement en softphonie, c'est-à-dire avec Rainbow en usage à 100 % », confie Laurent Coste, chef du service relations utilisateurs à la DSI du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté.

À plus long terme, le conseil régional envisage de basculer vers un modèle 100% softphone pour l'ensemble des agents du siège. Certains utilisateurs ont déjà franchi ce cap, comme en témoigne par exemple Clémence Duffet, conseillère qui travaille à la direction des ressources humaines du conseil régional : « la solution me permet de ne plus avoir de téléphone fixe et donc de prêter mon bureau à des collègues qui seraient en déplacement. »