Les trois doubles datacenters sont bien sûrs reliés entre eux par des liaisons en fibres optiques à très haut débit. Il n'est pas exclu que d'autres entités du groupe (LCL, BforBank...) bénéficient de cette infrastructure mutualisée.

Une logique de dématérialisation et de cross-canal

Bien que basé sur le système AMT, le nouveau système d'information amène une grande évolution des process. La dématérialisation et le cross-canal sont désormais les maîtres-mots des procédures convergentes.

Un client pourra donc commencer une opération sur le web en libre-service, téléphoner à son conseiller pour obtenir une information avant de poursuivre, envoyer des pièces justificatives par courrier, etc. De même, les traitements internes sont entièrement dématérialisés grâce à une GED : tous les courriers et pièces (notamment le dossier d'instruction des crédits) sont systématiquement numérisés et partagés, ce qui accélère les procédures.

Autre fonction ajoutée au système d'information, la ToIP. Celle-ci est associée au couplage téléphonie informatique avec reconnaissance de l'appelant et affichage automatique de son dossier lors d'un appel en agence.

La banque en ligne est, également, profondément remaniée et améliorée, par exemple avec une messagerie sécurisée. Mais le front-office reste, dans cette phase 1, différent en fonction du canal. L'ajout d'un canal (par exemple : le smartphone) nécessite des développements spécifiques.

PUCC, le coeur révolutionnaire de la phase 2

PUCC, le portail unique client collaborateur, sera la révolution attendue dans la phase 2 de Nice. Le système d'information sera dès lors cross-canal par nature.

Les applications de poste de travail seront les plus similaires possibles qu'elles soient destinées au client ou aux collaborateurs internes. De plus, elles seront conçues pour être disponibles sur tous les terminaux possibles sans redéveloppements.

Le développement de PUCC débute en ce moment et devrait aboutir à des sites pilotes courant 2013 avant un déploiement général en 2014.