Selon une enquête réalisée par IDC pour l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (Arcep), le marché français des réseaux radio professionnels (PMR) a atteint 300 M€ en 2005. L'étude souligne qu'une large part du potentiel de ce marché reste à exploiter : « les collectivités locales de 30 000 à 200 000 habitants, et les transporteurs régionaux de surface, tels que les réseaux de transports urbains dans les grandes de villes de province pour lesquels la sécurité de le temps réel deviennent des préoccupations majeures ». Selon l'Arcep, « le potentiel de croissance [...] pourrait entraîner le recours aux technologies numériques existantes telles que Tetra ou Tetrapol, ou à des technologies émergentes telles que la Digital Mobile Radio. » Dans un communiqué, l'Autorité rappelle les disponibilités des ressources spectrales pour la PMR et souligne qu'elle « travaille sur des mesures visant à faciliter l'activité d'Exploitant Gérant de Fréquences [...] qui dispose de l'autorisation d'utiliser un ou plusieurs canaux sur une région pour la fourniture de service de communications à des tiers. » L'Arcep voit dans ce mode d'exploitation des fréquences une « façon efficace et flexible de gérer le spectre radioélectrique de la PMR ». Elle prévoit de présenter « prochainement » les mesures qu'elle envisage.