Les nuages de plus en plus orageux s'amoncelaient sur le portage salarial. Mais le Conseil des Ministres du 1er avril 2015 s'est porté au secours de ce statut, étrange à bien des égards selon les règles habituelles du droit.

Cette pratique, très prisée des experts informatiques travaillant en facturant leurs travaux à leurs clients, permet de conserver les avantages du statut de salarié tout en étant de facto indépendant. Le portage repose sur une relation triangulaire : le porté (pseudo-indépendant) est salarié d'une entreprise de portage qui facture au client les prestations du porté pour reverser au porté un salaire calculé à partir du chiffre d'affaires qu'il a généré. Le porté est donc seul responsable de son salaire en étant à l'origine du chiffre d'affaires que l'entreprise de portage va réaliser en lien avec lui. L'entreprise de portage prélève au passage les cotisations sociales et une petite marge.

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