Près de la moitié des grandes entreprises françaises ne disposent pas de SAM (Software Asset Management, gestion du patrimoine applicatif) selon une étude réalisée par IDC sur la commande de l'éditeur de SAM Flexera Software. Pourtant, plus de la moitié subit régulièrement des audits de licences de la part des éditeurs. Le SAM sert d'une part à connaître l'état de son parc applicatif -notamment pour savoir quoi sécuriser, quels patchs installer, alors que 77 % des entreprises jugent la sécurité comme priorité n°1- mais aussi à optimiser les licences tout en garantissant la conformité entre les droits acquis et les droits utilisés.

Le coût total de possession trop élevé en cas de sur-conformité ou le risque légal associé à une sous-conformité sont les deux aspects d'un même problème traité par les SAM : la méconnaissance du parc logiciel installé. Quatre entreprises sur cinq jugent que la stricte conformité entre licences acquises et déployées est un enjeu majeur du SAM.

Des audits très fréquents

Les éditeurs réalisent des audits de licences plus d'une fois par an dans un quart des entreprises et régulièrement (au moins une fois tous les trois ans) dans un tiers. Près de neuf entreprises sur dix jugent que le risque financier est considérable en cas d'audit de licences, suivi de la perte de temps pour les équipes informatiques dans quatre entreprises sur cinq.

Si une proportion similaire juge avoir une bonne maîtrise des engagements contractuels, à peine plus de la moitié des répondants dispose d'une bonne visibilité sur les critères clés de la tarification (comme le nombre de serveurs, de coeurs de processeurs, etc.). Si une moitié des entreprises est équipée de SAM, un quart supplémentaire envisage de s'en doter. Il s'agit autant pour elles de connaître le nombre effectifs d'utilisateurs de chaque logiciel, y compris en shadow IT, que de suivre les évolutions des politiques tarifaires et de licencing des éditeurs et de gérer la conformité entre les deux.