Gordon Haff, analyste chez Illuminata, estime que l'extension des capacités mémoire sera particulièrement intéressante pour les clients déployant des machines virtuelles. "La mémoire est la grosse affaire de la virtualisation, car l'une des choses que nous voyons avec les serveurs virtuels est que la mémoire vient à manquer avant les ressources CPU ». Mais IBM ne sera pas le seul fournisseur à répondre effacement aux besoins en mémoire des data center virtualisés, poursuit Gordon Haff. Cisco propose déjà une technologie de ce type (Extended Memory ) dans ses serveurs UCS (Unified Computing System). D'autres constructeurs dévoileront également dans les prochaines semaines des solutions de ce type reposant sur les puces Intel Nehalem EX. Avec les eX5, Big Blue poursuit son ambition de dépasser HP sur le marché des serveurs x86, précise Gordon Haff. « Comme avec ses mainframes et ses systèmes Power, IBM peaufine la puissance de ses solutions x86 pour les adapter à des charges de travail spécifiques ». De 1,5 à 3 To de Ram Les serveurs eX5 seront disponibles dans plusieurs versions : un système blade, deux modèles rack double et quatre sockets. Les clients pourront ajouter de 32 à 92 barrettes mémoire Dimm, selon les modèles, et plusieurs To d'espace disque SSD pour améliorer les capacités en entrée/sortie. Ils pourront également ajouter des processeurs par quantité de deux ou de quatre. Le cabinet Gartner prédit toutefois que ce type de serveurs coûtera beaucoup plus que les modèles x86 actuels, mais IBM soutient que cette technologie permettra également aux entreprises d'acheter moins de systèmes.