En 2012, le spam était descendu au niveau le plus bas en cinq ans mais il progresse de nouveau. L'éditeur Kaspersky Lab, dans une nouvelle édition de son étude sur le sujet, estime ainsi qu'il y a eu une progression de 2,1% en avril 2013 pour atteindre 72,2% du trafic de messagerie. Les trois quarts des mails traités dans les serveurs de messagerie relèverait donc du pourriel.

L'origine des pourriels évolue sensiblement. La Corée du Sud devient ainsi le troisième pays émetteur de spams dans le monde contre un sixième rang en 2012. Chine et Etats-Unis restent les pays principaux d'émission de spams. Par contre, les messages reçus en Europe proviennent aujourd'hui en premier de Corée du Sud (43,4% des spams) loin devant les Etats-Unis (6,7%) et le Vietnam (3,4%).



Les objets classiques du spam sont bien sûr les escroqueries de types loterie ou à la nigériane. La plupart de ces messages s'appuient sur l'actualité ou se revendiquent de personnalités (telles que Barrack Obama ou Bill Gates).

Mais les spams peuvent aussi comporter des pièces jointes attachées porteuses de codes malicieux. 2,4% du trafic de messagerie comporte un tel code malicieux selon Kaspersky Labs. Il a dressé, dans le graphique ci-dessous, un classement des principaux codes malicieux retrouvés.