Quand un disque dur donne des signes de défaillance, les initiatives de l'utilisateur visant à corriger le dysfonctionnement concourent souvent plus à achever le périphérique malade qu'à le remettre en ordre de marche. C'est du moins ce qu'indique Kroll Ontrack, une entreprise spécialisée dans la récupération de données, que ce constat ne contrariera certainement pas. Parmi les démarches initiées par les utilisateurs, Kroll Ontrack pointe du doigt le recours au sèche-cheveux pour sauver un disque dur qui aurait pris l'eau, le démontage de l'unité de stockage afin de retirer une pièce estimée défaillante ou même le fait de frapper le périphérique sur le coin d'une table pour lui redonner vie. De fait, près du tiers des disques irrécupérables le sont en raison d'erreurs humaines. La société classe les apprentis sorciers en deux catégories : les novices dénués de connaissances en stockage d'un côté, les férus de technologies souhaitant à tout prix corriger le problème de l'autre.