Les ventes trimestrielles de serveurs Linux ont pour la première fois passé la barre du milliard de dollars au cours des trois derniers mois écoulés. Selon le cabinet d'études IDC, les revenus des ventes de serveurs Linux ont bondi de 42,6 %. Elles représentent désormais 9 % des 11,5 Md$ de ventes réalisées par les constructeurs de serveurs en 2004.



Par comparaison, les ventes mondiales de serveurs sous Windows ont augmenté de 13,3 %, tandis que les ventes mondiales de serveurs ne progressaient au total que de 5,5 %. Un chiffre qui selon IDC souligne toutefois une reprise des investissements des entreprises en matière de serveurs. La progression des ventes de serveurs sous Linux et Windows s'est traduite par un bond de 18,2 % des livraisons de serveurs de volume (le terme utilisé par IDC pour décrire les serveurs x86, NDLR).

IBM est resté le numéro un mondial des serveurs avec 3,66 Md$ de CA (31,7 % des ventes), devant Hewlett-Packard avec 3,09 Md$ de CA. Sun a terminé à la troisième place du classement avec 1,18 Md$ de CA devant Dell et son 1,17 Md$ de CA. Dans le détail, HP reste le numéro un mondial des serveurs en unités devant Dell et IBM. Ce dernier conserve toutefois sa place de numéro un mondial des serveurs lames, un marché en hausse de 44 % sur un an.



Les leaders de l'Open Source s'engagent contre la brevetabilité du logiciel en Europe



Parallèlementment, plusieurs grands leaders de la communauté Open Source, dont Linus Thorvalds, Rasmus Lerdorf et Michael Widenius, ont publié un appel commun destiné au Conseil de l'UE pour s'opposer à la proposition de directive sur la brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur. "Nous exhortons les gouvernements des États membres de l'UE, qui sont représentés au Conseil de l'UE, à s'opposer à la ratification sans débat de ladite directive en « point A », selon la terminologie des procédures législatives de l'UE", expliquent les trois responsables. "Dans l'intérêt de l'Europe, une telle proposition trompeuse, dangereuse et démocratiquement illégitime ne doit pas devenir la position commune des États membres."