Michèle Alliot-Marie a ouvert, ce matin, l'atelier consacré à la lutte contre la cybercriminalité dans le cadre des Assises du numérique. L'occasion pour la ministre de l'Intérieur de détailler les mesures sur lesquelles elle mise pour endiguer les dérives du Web. Soucieuse de dissiper les craintes nées chez les défenseurs des libertés individuelles - notamment après la mise en ligne du projet de Charte de confiance en ligne - la locataire de la place Beauvau se veut rassurante : son objectif n'est pas de fliquer Internet, « il ne s'agit pas de créeer un 'Big Brother' », promet-elle. Une phrase déjà prononcée le 14 février, quand MAM avait dessiné l'esquisse de son arsenal. Du reste, les mesures annoncées aujourd'hui se contentent, dans leur majorité, de reprendre celles évoquées cet hiver. C'est notamment le cas pour les moyens humains mis à disposition. La patronne des flics de France rappelle ainsi sa volonté de doubler le nombre des forces de l'ordre détachés à lutter contre la cybercriminalité, qui recevront en outre une formation commune.