Mark Hurd, le PDG de HP, se défend d'avoir vendu pour 1,7 M$ d'actions en août 2006, en prévision du scandale qui allait toucher le groupe. Dans une lettre adressée à une commission de la Chambre des représentants chargée d'enquêter sur l'affaire HP, Mark Hurd indique que les 100 000 titres mis en vente le 25 août - c'est à dire le jour même où il était mis au courant des suites judiciaires probables que pourraient avoir les méthodes mises en oeuvre pour remonter les fuites émanant du conseil d'administration - n'ont aucun rapport avec les péripéties touchant le groupe. « Laissez-moi vous assurer que la transaction sur laquelle vous enquêtez était absolument sans lien avec l'audition pour laquelle j'étais volontaire », écrit le PDG. Soucieux de paraître crédible, Mark Hurd ajoute qu'il vend régulièrement des titres pour « diversifier [ses] investissements ». Il explique, en outre, que le service juridique de HP l'avait assuré de la régularité de l'opération. Enfin, il rappelle que le cours de l'action a, depuis la vente de ses titres, augmenté. Dès lors, selon le patron de HP, la transaction ne saurait être considérée comme une vile manoeuvre visant à prévenir un effondrement de la valeur du titre. La lettre de Mark Hurd a été transmise à la SEC (Securities and Exchange Commission, le gendarme de la Bourse américaine) pour avis.