Comme les processeurs, les mémoires flash sont soumises à la loi de Moore. Elles arrivent également à leurs limites, en atteignant des finesses de gravure de l'ordre de 32 ou 45 nanomètres. Pour contourner le problème, une start-up californienne, Nanochip, vient de développer un nouveau prototype de mémoires basé sur des "micro-electro-mechanical systems" (MEMS) qui pourraient dépasser les 100 Go de données stockées par puce, loin devant les capacités des disques SSD (Solid State Disk) actuels. Pour arriver à ce résultat, la société mise tout sur des sondes chargées d'écrire et de lire les informations stockées dans la mémoire MEMS. Ces sondes, d'une taille n'excédant pas les 15 nanomètres dans les prototypes, mais qui devraient se réduire à moins de 10 nanomètres dans les versions commerciales, sont mobiles (au sein d'une grille intercalée entre les deux couches de stockage proprement dite). Elles peuvent ainsi accéder à 100 fois plus de données que dans une mémoire flash. Nanochip prévoit de passer à la commercialisation de ses produits en 2009, et voudrait atteindre les 1 To de stockage d'ici à 2012.