Pour une petite société comme NSP (5 personnes en tout, environ 200 000 euros de chiffre d'affaires), s'attaquer publiquement à Google peut aussi passer pour une volonté d'assurer sa publicité à moindres frais. « Dans tout autre secteur d'activité, cela paraîtrait tout à fait normal, se défend Julien Musso. Le droit français existe, il faut le respecter. » Autre argument avancé : l'action de NSP participerait aussi de la défense du consommateur. « Google collecte des informations dont on ne sait pas vraiment ce qu'il en fait, avance Julien Musso. Et je rappelle qu'aux Etats-Unis, depuis le Patriot Act passé après le 11 septembre, le gouvernement peut aller voir toutes les informations stockées sur des serveurs aux Etats-Unis. » Google explique être ouvert à tous, gratuitement et librement Cet aspect ne sera pas pris en compte par le tribunal de commerce, néanmoins il n'est jamais inutile de rappeler que les services gratuits ont des politiques de confidentialité liées à l'utilisation des données parfois un peu floues. Google vient juste de préciser la sienne. La première audience aura lieu le 11 Septembre 2008. Le service de relations publiques de Google fait savoir de son côté « qu'il n'est pas dans les habitudes de Google de commenter les affaires en cours ». Et précise que « Google Analytics est une offre gratuite utilisable par tous, mais qu'il existe aussi une offre payante, toujours appelée Urchin, pour des entreprises ayant des besoins plus avancés ».
NSP attaque Google pour pratiques anticoncurrentielles
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