Mais le rôle des applications de productivité en ligne pourrait changer à mesure que les entreprises se familiarisent avec leur usage et être utilisées en lieu et place des logiciels de bureau. Décrivant les effets du «cloud computing» - un terme fourre-tout employé pour désigner des services de calcul hébergés et offerts via Internet - sur le marché de l'informatique d'entreprise, Stephen Elop les qualifie de modèle de «rupture constructive. » Selon lui, Microsoft a une marge de manoeuvre étroite quand elle réfléchit à la manière dont les applications sont déployées et utilisées. «Quand je pense à ces transformations, je dois le faire d'une façon qui tienne compte et qui permette aux 500 millions de clients de Microsoft Office de nous suivre. Il faut s'interroger sur le nombre de personnes, leur lieu de travail, comment elles utilisent ce produit quotidiennement et avec quelle fréquence,» a expliqué Stephen Elop.

La large base d'utilisateurs d'Office représente incontestablement une source essentielle de revenus pour Microsoft. En 2009, les ventes d'Office ont dépassé 17 milliards de dollars, soit près de 30 pour cent des recettes globales de l'entreprise. Par conséquent, Microsoft veut être sûr que les nouvelles versions de Microsoft Office disponibles en ligne ou pouvant être utilisées depuis des téléphones portables ne remettent pas en cause ces bénéfices. «La nécessité d'une telle expérience, doit, sans aucun doute, être au moins, du même niveau que tout ce que les gens connaissent déjà, » a déclaré Stephen Elop. Dans la manière dont Microsoft voit évoluer les applications de productivité, les utilisateurs pourront modifier et déplacer des documents entre leurs ordinateurs personnels, Internet et des dispositifs mobiles, sans rien perdre de la mise en forme ou de la structure des documents.