Perforce Software, propriétaire de l'éditeur de solutions d'automatisation Puppet a annoncé la suppression de 15% de l’effectif de cette société moins de trois mois après avoir finalisé son acquisition. Les premiers départs ont eu lieu la semaine dernière « Nous reconnaissons et regrettons que ce réalignement ait un impact sur des collaborateurs talentueux et nous allons travailler avec chacun d'entre eux pour assurer la transition la plus douce possible », s’est justifiée Perforce Software, dans un communiqué envoyé à nos confrères d'Oregonlive.com.  L’entreprise installée dans le Minnesota a précisé avoir réorganisé Puppet pour « équilibrer l'efficacité opérationnelle en innovant de façon continue et le positionner dans une optique de croissance à long terme ». Elle a également indiqué que ces coupes n’étaient pas liées aux perspectives économiques ou aux conditions du marché.

Fondé à Portland, dans l'Oregon, en 2005, Puppet a été l’un des pionniers de l'infrastructure as code, avant de s’orienter vers des outils plus larges d'automatisation et de conformité des infrastructures. La société employait 500 personnes avant sa vente au printemps dernier. La perte de 15 % de sa masse salariale porterait le nombre de personnes licenciées à 75, mais il semble que certains employés soient partis d'eux-mêmes depuis la finalisation de la transaction en mai et l’on ignore si leurs postes ont été pourvus. Cette restructuration a des conséquences sur diverses catégories professionnelles au sein de l'organisation, à des postes allant de développeurs aux fonctions de vice-président, selon un document circulant auprès des employés actuels et anciens de l'entreprise.

Des coupes tous azimuts dans l'IT en Orégon

Ces licenciements sont les derniers d'une série de coupes intervenant dans les entreprises IT du Nord-Ouest des Etats-Unis. Dans cette zone géographique, la société Smarsh oeuvrant dans le legaltech a licencié des employés le mois dernier dans le cadre d'une vaste réorganisation. D’autres géants de l’informatique, comme HP ont suivi le mouvement en mettant au chômage technique de dizaines de sous-traitants en raison du ralentissement de la demande d'imprimantes. Intel, le plus grand employeur de l'Oregon, a de son côté décidé de ralentir ses embauches pour compenser une forte baisse de ses perspectives de vente.