Avec une moyenne de 35 pages imprimées par jour par salarié, les bureaux français consomment moins de papier que leurs voisins méridionaux (43 pages pour les italiens et les espagnols) et septentrionaux (40 pages pour les britanniques et les allemands). Selon une étude commanditée par Lexmark, fournisseur de solutions d'impression, les mentalités ont effectivement évolué quant à la nécessité de prendre en compte l'impact de l'activité quotidienne au bureau sur l'environnement. Selon l'enquête, réalisée par Ipsos auprès d'un échantillon de 500 employés français (7100 salariés dans neuf pays d'Europe), dans l'Hexagone, plus de huit salariés sur dix estiment déjà adopter un comportement écologique au bureau. Ainsi, 88% d'entre eux disent lire souvent leurs e-mails et autres documents à l'écran plutôt que de les imprimer. Et 90% d'entre eux disent éteindre la lumière en quittant leur bureau, ainsi que leur ordinateur et leur écran. Des employeurs mis en cause Pourtant, une bonne part des personnes interrogées remarque que leur entreprise ne leur facilite pas la tâche. 46% d'entre elles avancent que leur employeur ne se préoccupe pas plus du gaspillage de papier que de la «chasse au gaspi » énergétique. Ce qui tranche avec le constat des employés allemands et britanniques qui se révèlent moins critiques quant à l'attitude de leur employeur, alors que deux tiers d'entre eux affirment que leur entreprise prend le gaspillage de l'énergie (65%) et du papier (62%) très au sérieux. La palme de la sensibilité « écolo », tant au bureau que sur le plan domestique, revenant selon cette étude aux Autrichiens. En France, 38% des salariés pensent que le passage à la pratique peut relever de mesures gouvernementales (ou de l'Union européenne) qui incitent voire contraignent à changer les méthodes de travail. Près d'un tiers (29%) estiment que les constructeurs devraient jouer un rôle plus important dans l'information des employés de bureau en les informant sur ce qu'ils doivent acheter et pour quelles raisons. Concernant l'aspect sécurité du comportement à l'égard de l'impression, selon une autre étude présentée le 6 mars par Lexmark à l'occasion d'une présentation sur son site francilien de Suresnes, (étude TNS Sofres, septembre 2006), 60% des salariés admettent qu'il leur est arrivé, au moins une fois d'oublier ou de trouver un document sensible sur une imprimante réseau. De plus, 80% d'entre eux reconnaissent que leur réputation peut souffrir de cet oubli et 20% avouent que cela peut leur coûter leur emploi. Les documents sensibles les plus fréquemment trouvés sur une imprimante sont des informations personnelles sans rapport avec le travail (63%, contre 21% des informations confidentielles sur les clients et 5%% des informations relatives à l'entreprise).