En direct de Barcelone. « Remodeler le travail de demain » : tel a été le leitmotiv martelé par plusieurs dirigeants du fournisseur de solutions RH et finances en SaaS Workday à l'occasion de l'édition européenne de sa conférence annuelle Rising qui se tient en ce moment à Barcelone (du 14 au 16 novembre 2023). Une poignée de mois après son édition américaine à San Francisco, l'éditeur en remet donc une couche pour annoncer que le travail de demain sera forcément teinté d'IA. Mais pas question que cela se fasse n'importe comment : « Les technologies comme l'IA sont une opportunité unique pour chacun d'entre nous d'avoir de meilleurs insights et accroître sa productivité », a lancé Angelique de Vries, présidente de Workday EMEA, ce lundi 14 novembre sur la scène centrale du centre de convention internationale de Barcelone (CCIB).

Avec 65 millions d'utilisateurs dans 175 pays, l'éditeur - comme bien d'autres - ne veut absolument pas laisser passer la vague de l'IA tout en se montrant clairvoyant sur les usages associés et la façon de l'intégrer à ses produits. « On veut essayer de voir comment l'IA va améliorer les impacts humains et faire en sorte de voir comment on va pouvoir interopérer ces technologies », a lancé de son côté Carl Eschenbach co-CEO de Workday. « L'humain est adaptable, si on le fait de la bonne façon, on pourra créer un changement d'échelle dans la productivité et la façon dont les utilisateurs se servent de notre plateforme ».

L'IA appliquée aux processus RH et finances, un sujet sensible

Pour réussir son pari d'adosser ses outils historiques à des briques d'IA en particulier générative, Workday met en avant un principe clé : trouver les moyens de s'assurer la confiance de ses utilisateurs. « Nous avons su implémenter un système et des enregistrements RH dans le cloud et gagner la confiance des utilisateurs. Avec un système IA, du machine ou du deep learning, on doit également assurer ce même niveau de confiance et de sécurité. La confiance s'acquiert, on ne peut pas en faire seulement un actif », poursuit Carl Eschenbach.

« L'IA doit aider à rationaliser leurs opérations RH et finance et automatiser leurs processus manuels », promet Carl Eschenbach. Reste à savoir comment les entreprises pourront faire fondre cette IA à des processus métiers tels que la finance et les RH dont les données traitées peuvent s'avérer sensibles en bordant leur usage. Plus facile à dire qu'à faire ?