Dans le cadre d'un projet de migration vers S/4 Hana, RTE voulait pouvoir négocier avec l'éditeur SAP sur des bases saines, en maîtrisant les usages effectifs. Pour cela, RTE a eu recours au SAM d'Aspera sans installation locale des outils d'analyse. Sonia Boussedjera, chef de projet transverse SAP chez RTE, a témoigné lors d'un atelier sur la convention annuelle de l'USF (association des Utilisateurs SAP Francophones) à Lyon le 10 octobre 2018.

Sur les modules de base de SAP, quelques écarts ont été constatés, essentiellement en sous-utilisation des droits acquis. En particulier, certains utilisateurs disposaient de licences complètes alors qu'ils ne faisaient que consulter les données. Cette analyse a nécessité un questionnaire aux utilisateurs. La principale difficulté résidait dans les fameux accès indirects. Pour en estimer la volumétrie, une analyse des logs s'est révélée nécessaire au-delà de l'emploi d'un SAM, aucun outil (même de SAP) ne permettant une mesure automatisée. Mais Aspera a assuré un accompagnement juridique et méthodologique au-delà de son produit.

Le projet a nécessité que RTE consacre des ressources internes sur cette analyse des usages. Cela a représenté un tiers temps de deux personnes sur deux mois. La négociation pour l'évolution de l'implémentation est toujours en cours. Mais Sonia Boussedjera, chef de projet transverse SAP chez RTE, a insisté : « aucun outil SAM n'est validé par des éditeurs comme SAP ou Oracle même si, dans la pratique, les résultats des SAM du marché sont toujours acceptés. » La discussion s'opère entre SAP et RTE, Aspera n'est qu'en appui à RTE.