SCO vient d'annoncer un chiffre d'affaires de 11,2 M$ pour le trimestre clos le 31 juillet dernier, assorti d'une perte de 7,4 M$. Une perte largement imputable aux dépenses liées à la croisade de l'éditeur contre Linux : celles-ci s'élèvent à 7,2 M$ pour la période. Une situation qui a conduit SCO à négocier avec son cabinet d'avocats un plafonnement de sa facture à 31 M$. En contrepartie, l'éditeur s'est engagé à reverser de 20 % à 30 % de ses gains - selon leur montant - dans le cadre d'un accord avec IBM ou Novell, à son cabinet d'avocats. Se voulant rassurant, le PDG de SCO Darl McBride, assure que « la procédure judiciaire est désormais sous contrôle d'un point de vue financier. » Selon lui, l'éditeur disposerait de 43 M$ de trésorerie.