Adista n'avait pas mené d'opération de croissance externe depuis sa fusion avec CieNum en 2013. Le 3 septembre, l'opérateur de services hébergés a mis fin à cette période sans rachat en reprenant son homologue drômois Fingeprint Technologies. Ce dernier change d'actionnaire à la faveur d'un mouvement de succession qui permet à son fondateur de passer la main. Adista inscrit néanmoins son acquisition dans la continuité, puisque la direction générale de Figerprint continuera d'être assurée par Nicole Sgro.

Des lignes de produits et des cultures similaires

Doté de 26 collaborateurs, Fingerprint devrait réaliser 6 M€ de chiffre d'affaires cette année. Il dispose d'un portefeuille clients de 1000 PME et ETI régionales à qui il dispense des prestations d'intégration et d'hébergement, ainsi que des services télécoms voix et data. « Nos lignes de produits et notre culture sont similaires », explique Patrice Bélie, le président d'Adista. L'acquéreur travaille néanmoins sur des clients de taille plus importante. Il sait, en outre, leur faire acheter davantage de services, comme le montre ses 103 M€ de chiffre d'affaires réalisés auprès de 7000 entreprises.

Un backbone en cours de migration vers le 100 GbE

L'acquisition de Fingerprint Technologies apporte aussi à Adista des compétences autour des solutions de Nutanix. La dot de la mariée comprend également trois POP à Romans-sur-Isère, Grenoble et Chambery. Le backbone Adista est composé de son côté d'une centaine de POP. « Nous ne couvrions pas encore la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et la Savoie », indique Patrice Bélie. Désormais, explique ce dernier, le backbone d'Adista n'a plus besoin d'être étendu. La question de son évolution se pose aujourd'hui en termes de capacité. L'opérateur s'est lancé dans un chantier d'un an au terme duquel la capacité de son backbone sera entièrement passée du 10 GbE au 100 GbE.