Le dépôt de candidature est ouvert pour l'édition 2013 du prix Joseph Fourier. Organisé par Bull et Genci depuis 2009, cette initiative vient récompenser des travaux dans la parallélisation des applications de simulation numérique. Elle a pour objectif de favoriser le développement de l'écosystème associé au sein duquel collaborent des industriels, des centres de calcul et des laboratoires de recherche, publics ou privés, dans de nombreux domaines : climat, pharmacie, secteurs de l'aéronautique ou de l'automobile, ...

Les candidats peuvent présenter leur dossier seul ou en équipe de quatre personnes au maximum. Ils ont jusqu'au 25 octobre 2013 pour déposer leur dossier en ligne ou l'adresser par courrier à Bull. Le premier prix reçoit 15 000 euros, les deux suivants bénéficient d'une dotation en temps machine sur des supercalculateurs de Genci. Le jury se réunira en novembre 2013 et le prix sera remis en janvier 2014.

Compréhension de l'univers, réduction des émissions de polluants

L'édition 2012 du prix avait été décernée à l'équipe dirigée par l'astrophysicien Jean-Michel Alimi, directeur de recherche au CNRS. Il distinguait la première modélisation de la structuration de tout l'univers observable, du Big-Bang à aujourd'hui, réalisée sur le supercalculateur Curie de Genci. Une simulation qui a permis de suivre 550 milliards de particules. Ces travaux s'inséraient dans le projet DEUS (Dark Energy Universe Simulation).

En 2011, il avait été attribué à Julien Bohbot, pour ses travaux de parallélisation des applications utilisées pour la simulation de la combustion des moteurs automobiles. Objectif : améliorer les codes destinés à réduire les émissions de polluants. En 2010, Bull avait récompensé Dimitri Komatitsch, professeur de géophysique, Université de Pau et des Pays de l'Adour et Inria. Les travaux portaient sur la parallélisation des codes pour simuler des phénomènes globaux. Enfin, en 2009, c'est Luigi Genovese, ESRF (European Synchroton Radiation Facility) qui avait reçu le premier prix Joseph Fourier pour ses travaux portant sur l'amélioration des performances d'un logiciel de modélisation moléculaire.