"Linux, Windows, parlons-en". Tel était le slogan arboré par les employés de Microsoft sur le salon. Objectif de cette accroche provocatrice : "Ouvrir le débat. Nous ne cherchons évidemment pas à convaincre les partisans purs et durs du libre, mais beaucoup de gens viennent ici avec des questions", plaide Christophe Cimetière, chef de produits plates-formes chez Microsoft France. Un discours, mais aussi des outils. Comme SFU 3.5 (Services for Unix), un sous-système Unix, en téléchargement gratuit, qui s'exécute avec Windows 2000, XP Professionnel et Server 2003. Objectif de Microsoft : "Proposer une alternative à la migration naturelle des systèmes Unix vers Linux", explique Stéphane Kimmerlin, responsable de la stratégie de la division plates-formes d'entreprise. Un atout pour ne pas voir les projets de remplacement des plates-formes Risc par des serveurs Intel se tourner systématiquement vers Linux, système plus familier pour les administrateurs Unix. Autre démonstration sur le stand : Mono, outil permettant de faire tourner une application .Net sur Linux. Tout le challenge consiste ensuite à persuader le chaland que Windows convient bien mieux à .Net.