Jonathan Schwartz a le bon sens de préciser que peu de gens considèrent Sun comme une entreprise B2C (touchant directement les consommateurs). Néanmoins, il estime que la taille du public visé compense plus ou moins ce handicap : des banques pourraient ainsi créer des applications qui toucheraient quasiment tous les utilisateurs de PC Windows. Cependant Sun est totalement inconnu du grand public, et Oracle ne l'est pas davantage, ce qui n'est pas très encourageant. Quant aux projections financières, elles sont très difficiles à définir. Selon les analystes, Apple aurait réalisé entre... 20 et 200 M$ de chiffre d'affaires grâce à l'App Store. Un chiffre qui devrait bientôt exploser, quand l'iPhone 3.0 autorisera les micro-paiements, sur lesquels la firme de Cupertino percevra aussi son pourcentage. Pour Sun, cela pourrait passer par les utilisateurs de téléphones mobiles : les LG, Samsung et autres fabricants intégrant Java dans leurs appareils n'ont pas encore lancé de véritable service de téléchargement. Les seuls gros concurrents seraient alors Google, qui a commencé à instituer une place de marché pour Android, et les opérateurs partenaires de ce dernier comme SFR. Les spécifications complètes du service devraient être annoncées lors de la conférence JavaOne, le 2 juin prochain.