A partir de ces données, des consultants de Bearingpoint conduiront des entretiens dans des entreprises, pour approfondir les usages actuels. Il s'agira entre autres de voir si les managers ont bien conscience que « les technologies constituent le deuxième facteur d'attractivité d'une entreprise pour ses futures recrues ». Parmi les « ludens », l'étude distingue quatre profils Outre Bearingpoint, Microsoft s'est entouré des cabinets AddedValue et Eranos pour établir une analyse qualitative et en tirer des profils sociologiques. Dès lors, on entre dans l'univers du concept latinisant et des anglicismes superfétatoires. Analyse d'Eranos : « On peut distinguer deux grands schémas mentaux qui coexistent dans le monde de l'entreprise aujourd'hui qui permettent de rendre les attitudes plus lisibles : d'un côté, on trouve des profils "Faber", orientés sur le 'faire', le travail individuel et de l'autre, des profils plus "Ludens ". Ces derniers se caractérisent par une culture du social et de la collaboration, des relations d'égal à égal, la connectivité. Ils revendiquent facilement un comportement et une psychologie de jeune, plus immédiate et ludique. » AddedValue ajoute de son côté une segmentation des « Ludens » : les « Digital creators » (créateurs de contenu numérique), censés travailler « dans des agences de communication ou à la communication » ; les « Information flow obsessed » (obsédés des flux d'information), dont l'institut explique qu'ils veulent travailler « plus vite et en équipe », et qu'ils « sont cadres et leur métier requiert de l'analyse » ; les « net com workers » (travailleurs en réseau), « très engagés dans les réseaux sociaux », « commerciaux et jeunes cadres » ; enfin les « techno followers », pour qui « il faut que ça marche et que ça soit facile à utiliser », qu'on retrouve « en particulier aux postes d'assistants ». Un site Web regroupera toutes les informations de cette enquête au long cours : www.aucentredesusages.com.