Passant rapidement sur WPF (Windows Presentation Framework), l'interface riche qui devait se généraliser lorsque Vista aurait connu le succès, l'équipe de Microsoft a pris le temps de présenter Windows 7. « Vous vous êtes inscrits par milliers aux sessions sur Seven, on a dû réagencer l'agenda, il y a désormais deux sessions par jour », a expliqué Eric Mittelette, responsable des relations techniques développeurs. Survolant quelques nouveautés de Seven - dont la personnalisation de la barre de tâches, ou le support natif du 'multitouch' (manipulation des objets de l'écran avec plusieurs doigts) -, Microsoft a pressé les développeurs de tester leurs applications sur le système d'exploitation. L'idée, nous a expliqué par la suite Thomas Serval, est « que les éditeurs de logiciels tiers soient prêts et puissent bénéficier du raz de marée attendu avec Seven ». Le discours était certes le même avant la sortie de Vista, mais il est vrai que, de ce que la bêta laisse voir pour l'instant, Windows 7 est bien plus prometteur. Après avoir donné un aperçu des nouveautés qui viendront avec la version 2010 de Visual Studio - comme un éditeur de tests fonctionnels capturant automatiquement en vidéo les scénarios de test (un must pour les rapports de bugs) -, Microsoft a proposé une explication de texte toujours utile de sa stratégie S+S. S+S et Azure pour la plus grande liberté de choix possible Guère pressé de rejoindre le clan des éditeurs de Saas (applicatifs disponibles en ligne), Microsoft avait présenté sa stratégie Software plus services (S+S) qui a l'avantage de conserver l'importance des logiciels installés sur les postes clients. Puis est venu le train du 'Cloud computing', auquel Microsoft a rattaché ses wagons, avec l'annonce de Windows Azure. Au final, tout cela aboutit à « la plus grande liberté de choix possible pour le développeur et l'éditeur de logiciels », a expliqué Thomas Serval. Aujourd'hui, le développeur peut recourir à des briques techniques (comme SQL Server Data Services) voire des services applicatifs en ligne (comme Exchange Online), héberger son application en ligne (sur Azure - s'il s'agit d'une application .Net : la liberté de choix a tout de même ses limites), rien qu'en sélectionnant l'option de déploiement dans Azure au sein de Visual Studio. Et il suffit de modifier le fichier de configuration l'accompagnant pour modifier le nombre d'instances souhaitées. Zoomant sur un des services en ligne de Microsoft, l'outil de synchronisation LiveMesh, l'équipe de développement de Microsoft France a montré une première mondiale: l'utilisation du service de synchronisation de fichiers pour synchroniser une application, réalisant ainsi un service applicatif de collaboration en temps réel.