Plusieurs sociétés ont souscrit à l'offre de formation et d'aide au financement "Harmonie" lancée par le groupe de formation Avolys et la société de conseil Force RH, pour répondre à leurs besoins de compétences sur Microsoft.net. Un groupe test de treize stagiaires suit ainsi le cursus (175 heures en cours et 340 en projets et en e-learning tutoré) proposé dans ce cadre, qui a démarré le 20 mars et vise l'obtention de la certification MCAD (Microsoft Certified Application Developer) pour ses bénéficiaires. La SSII Timsoft a par exemple profité de cette prestation pour former deux personnes, un de ses collaborateurs expérimenté et un jeune embauché (recruté via le service MS Emploi ), ce qu'elle n'aurait pas pu faire seule, facilement. D'abord parce que la gestion administrative de la formation est lourde à prendre en charge pour une structure de 20 personnes. Ensuite parce que sans financement, il était plus difficilement envisageable pour elle de dégager des collaborateurs d'un projet pendant cinq semaines pour les envoyer en formation. Hervé Serres, le directeur général de la Timsoft explique aussi que la perspective de formation a favorisé l'embauche d'un jeune ingénieur généraliste en l'assurant qu'il allait pouvoir développer une compétences sur .net. Concernant les prises en charge financières de la prestation, les dossiers ont été constitués par Force RH et transmis à l'organisme compétent (l'organisme collecteur paritaire de la branche, le fafiec). La réponse doit arriver d'ici un mois. Si elle est positive, Timsoft assure que les coûts pédagogiques et les salaires de ses collaborateurs seront bien pris en charge de "façon équilibrée". Si elle est négative, la SSII tout à fait au fait de cette part de risque, conservera sa jeune recrue. Avolys et Force RH ont assuré qu'ils assumeraient les risques financiers liés à l'opération pour leurs clients, en prenant en charge les coûts directs de formation occasionnés. Ces partenaires ont fait démarrer les formations sans avoir l'acceptation des financements car ils "manquaient de temps pour attendre", comme l'explique, explique Pierre François, le patron d'Avolys. « Nous pensons que nos dossiers sont tout à fait valides. Il était par ailleurs urgent de répondre à la demande de compétences en croissance sur .net et de pallier le manque de solutions de formation qui existent dans ce domaine". Si le test est concluant, l'objectif est de décliner cette prestation à 200 personnes cette année, à Paris et dans cinq villes de province, en particulier à Nantes, Lyon et Marseille.