Trackvia, petit éditeur américain installé dans le Colorado, vient tout juste de lancer officiellement sa base de données accessible en ligne et vendue par abonnement mensuel. Pourtant, il compte déjà 1 000 utilisateurs payants. Les fonctionnalités du produit le classent naturellement dans la catégorie des outils voués au Web 2.0 : la facilité avec laquelle la base Trackvia peut récupérer des informations issues de formulaires Web, notamment, ou bien sa capacité à gérer une liste de contacts, à faire des tris, des e-mailings ou encore à simplifier la collaboration entre utilisateurs. Ajouté à cela, Trackvia semble disposer d'un moteur de recherche plutôt rapide. Une douzaine d'autres logiciels l'ont déjà précédé sur le créneau des bases de données Web 2.0, parmi lesquelles Matt McAdams, fondateur et PDG de Trackvia, reconnaît comme concurrents potentiels des produits comme WebOffice de WebEx, QuickBase d'Intuit ou encore DabbleDB. Mais le PDG tâche de se différencier, notamment en résistant à la tentation de rejoindre des réseaux sociaux comme Facebook sur lesquels on peut exploiter des applications en ligne. Il confie que l'éloignement géographique de sa société par rapport à la Silicon Valley aide son équipe à rester « intellectuellement humble » et proche de ses clients. La société s'est créée en 2005 avec l'objectif de développer une base de données qui remplacerait avantageusement le recours au tableur (Excel généralement), un outil toujours utilisé, souvent de façon peu appropriée, dans nombre de petites et moyennes entreprises, tout autant qu'au sein de groupes de travail de plus grosses structures. "Quatre-vingts pour cent de nos utilisateurs viennent d'Excel et vingt pour cent du tableau mural", se vante Matt McAdams. Les quatorze premiers jours d'utilisation de la base sont gratuits. Le prix est ensuite de 9,95 dollars par utilisateur et par mois.