Capgemini a annoncé jeudi 4 novembre après la fermeture de la Bourse la signature d'un contrat d'externalisation d'un montant de 1,6 milliard d'euros sur dix ans avec Schneider Electric. L'accord est la conclusion d'un processus entamé en 2003 par Schneider et visant à externaliser la gestion de son informatique européenne (voir à ce propos notre article Schneider Electric projette d'externaliser une partie de son informatique).
Les deux sociétés se connaissent bien, notamment du fait de leur implantation historique à Grenoble (berceau de Cap et de Merlin Gerin). Elle sont aussi, pour l'anecdote, partenaires d'Olivier Kersauzon et de son trimaran géant Geronimo. Depuis le 9 juin 2004, date à laquelle Schneider a écarté de son appel d'offre les deux principaux concurrents de Capgemini, Accenture et IBM, elles menaient des négociations exclusives.
Selon Capgemini, le contrat prévoit le transfert à la SSII de l'informatique européenne de Schneider Electric. Cette opération se traduira dès janvier 2005 par le transfert d'environ 800 personnes - dont environ 400 en France, une partie provenant du service informatique du site de Grenoble (photo) occupé à plusieurs reprises depuis le début des négociations -, vers les sites de Capgemini dans les pays concernés. L'une des missions de la SSII sera de mettre en place un système d'information mondial unique, basé sur des solutions SAP pour les 4 directions opérationnelles de Schneider Electric (Amérique du Nord, Asie-Pacifique, Europe, Ibérique & Internationale).
Dans un communiqué, Capgemini indique qu'il s'est engagé sur la mise en ½uvre d'une évolution maîtrisée du patrimoine applicatif, sur la continuité des opérations courantes et sur une gestion optimisée des coûts. Le groupe précise aussi que "l'engagement fort de Capgemini sur le volet social, clé du succès des grands contrats d'infogérance, et la confiance mutuelle qui existent entre les deux groupes garantissent une relation pérenne et fructueuse".
Dans l'immédiat, la signature du contrat a au moins fait quelques heureux, les actionnaires de Capgemini. L'action du groupe, pourtant malmenée depuis quelques temps, progresse en effet de près de 10 % ce vendredi 5 novembre à la nouvelle de la signature du contrat.
un article pour l'espace developpeur
Capgemini a annoncé jeudi 4 novembre après la fermeture de la Bourse la
signature d'un contrat d'externalisation d'un montant de 1,6 milliard
d'euros sur dix ans avec Schneider Electric. L'accord est la conclusion
d'un processus entamé en 2003 par Schneider et visant à externaliser la
gestion de son informatique européenne (voir à ce propos notre article Schneider Electric projette d'externaliser une partie de son informatique).
Les deux sociétés se connaissent bien, notamment du fait de leur
implantation historique à Grenoble (berceau de Cap et de Merlin Gerin).
Elle sont aussi, pour l'anecdote, partenaires d'Olivier Kersauzon et de
son trimaran géant Geronimo. Depuis le 9 juin 2004, date à laquelle
Schneider a écarté de son appel d'offre les deux principaux concurrents
de Capgemini, Accenture et IBM, elles menaient des négociations
exclusives.
Selon Capgemini, le contrat prévoit le transfert à la SSII de
l'informatique européenne de Schneider Electric. Cette opération se
traduira dès janvier 2005 par le transfert d'environ 800 personnes -
dont environ 400 en France, une partie provenant du service
informatique du site de Grenoble (photo) occupé à plusieurs reprises
depuis le début des négociations -, vers les sites de Capgemini dans
les pays concernés. L'une des missions de la SSII sera de mettre en
place un système d'information mondial unique, basé sur des solutions
SAP pour les 4 directions opérationnelles de Schneider Electric
(Amérique du Nord, Asie-Pacifique, Europe, Ibérique &
Internationale).
Dans un communiqué, Capgemini indique qu'il s'est engagé sur la mise en
½uvre d'une évolution maîtrisée du patrimoine applicatif, sur la
continuité des opérations courantes et sur une gestion optimisée des
coûts. Le groupe précise aussi que "l'engagement fort de Capgemini sur
le volet social, clé du succès des grands contrats d'infogérance, et la
confiance mutuelle qui existent entre les deux groupes garantissent une
relation pérenne et fructueuse".
Dans l'immédiat, la signature du contrat a au moins fait quelques
heureux, les actionnaires de Capgemini. L'action du groupe, pourtant
malmenée depuis quelques temps, progresse en effet de près de 10 % ce
vendredi 5 novembre à la nouvelle de la signature du contrat.
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