Au final, il s'avère que pour les utilisateurs de portables, le gain de performance de l'USB 3.0 n'est pas spectaculaire, même si elle atteint deux fois la vitesse de l'USB 2.0. En effet, face à un disque dur eSATA (LG), le type d'interface que l'on retrouve sur de nombreux ordinateurs portables haut de gamme, les gains sont beaucoup moins significatifs. La copie des fichiers tests sur le disque externe eSATA a atteint des débits de 32,5 Mb/s en lecture, et de 29,7 Mb/s en écriture, donc pas beaucoup moins rapide que l'USB 3.0 sur ce matériel. Dans certains cas, les taux de transferts mesurés ont même été équivalents.

Les ingénieurs de Freecom ont convenu que sur les systèmes actuels, l'USB 3.0 était freiné par un certain nombre de goulets d'étranglement, en particulier sur les ordinateurs portables qui utilisent généralement des disques durs internes plus lents. L'avènement de l'USB 3.0 sera vraiment complet lorsqu'il sera associé aux disques SATA 3.0 à venir ou même aux disques SSD, offrant  des taux de transferts de données plus élevés, et lorsqu'il disposera de ports USB 3.0 intégrés, libérés d'une interface lente, comme la carte Express, et enfin avec des pilotes et des contrôleurs de meilleure qualité.

Dans la mesure où peu, voire aucun utilisateur ne dispose actuellement de ces matériels, l'USB 3.0 peut tout de même apporter quelque chose à ceux qui ont besoin de réaliser de gros transferts de données. Quant aux possesseurs de portables, mieux vaut leur conseiller d'attendre la prochaine génération de micro- ordinateurs avant d'investir dans ce type de matériel.