Le passage à la virtualisation ne sera pas de tout repos. S'ils ont bien compris l'intérêt de cette technologie, les quelque 300 directeurs informatiques interrogés par notre confrère américain CIO sont aussi bien au fait des obstacles qu'ils vont devoir surmonter. Tout est à découvrir. En particulier les bonnes métriques : combien de VM et quelles applications peut supporter un serveur donné sans qu'il ne s'effondre ? Là est la seule question technique qui importe. Et la plus difficile. Il est intéressant de noter que la vague de la virtualisation commence à déborder des datacenters pour déferler sur les postes de travail. Si 87% des répondants ont implanté la virtualisation dans leurs centres serveurs, 34% ont entamé celle des postes clients. Si ce sont les économies qui poussent en premier lieu au virtuel (81%), l'optimisation des PRA (Plan de reprise d'activités) et des sauvegardes arrive juste derrière (63%). Quant aux difficultés à surmonter, elles sont presque autant d'ordre politique (42%) que technique (58%). La virtualisation implique en effet une redéfinition des responsabilités et, surtout, oblige à resserrer les liens entre différents services qui vont devoir revoir leur collaboration. Les hommes ne sont pas naturellement enclins au changement.