L'internaute peut aussi discuter avec ses contacts, échanger des fichiers, et ce même si les deux interlocuteurs n'utilisent pas le même outil de chat. En d'autres termes, Yoono est une sorte d'aggrégateur de contenu, un peu comme Netvibes. « A une différence près, et de taille, défend Pascal Josselin. Nos pages sont automatiquement contextualisées en fonction de ce que l'internaute visionne, alors que les informations récoltées par Netvibes sont figées et ne s'adaptent pas à sa navigation ». En ce qui concerne le modèle économique, Yoono a noué un partenariat avec Yahoo en avril dernier. Le premier fournit au second une série d'informations sur l'internaute (historique de navigation, favoris, centres d'intérêts...) et le portail se charge de générer des publicités ciblées. « En aucun cas nous ne monnayons ces informations, et elles ne sont pas stockées sur nos serveurs, » tient à préciser Pascal Josselin. Les fonds serviront à recruter 5 personnes aux Etats-Unis La société emploie déjà une trentaine de personnes, à Paris et à San Francisco et elle compte investir les fonds récoltés pour embaucher cinq personnes aux Etats-Unis (en marketing ainsi qu'en R&D). La start-up souhaite aussi développer des widgets d'achat en ligne personnalisés (en partenariat avec des sociétés comme eBay) et mails. Yoono revendique 1,4 million d'utilisateurs, 200 000 visites uniques par jour, et affirme séduire 2000 internautes supplémentaires chaque jour. L'interface n'est disponible que sur Firefox pour le moment, mais le sera bientôt sur Internet Explorer. Elle peut être téléchargée gratuitement.