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Administration de serveurs

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(15/11/2011 09:54:08)
CA World 2011 : CA Technologies propulse les applications dans le cloud
Une informatique en phase avec le rythme d'évolution de l'entreprise, « IT at the speed of business ». C'est le mot d'ordre de CA Technologies pour sa conférence CA World 2011 qui accueille 5 000 personnes à Las Vegas jusqu'au 15 novembre, clients et partenaires. « L'un des principaux problèmes pour un chef d'entreprise, c'est de voir ce qu'il veut faire et de ne pas pouvoir avancer assez vite, parfois à cause de l'informatique », a exprimé dimanche soir Bill McCracken, PDG de l'éditeur américain spécialisé dans les solutions de gestion du système d'information.
A sa suite, Vivek Kundra, premier DSI (CIO) de la Maison Blanche, de 2009 à 2011, a expliqué comment il avait taillé dans les dépenses informatiques du gouvernement américain en rationalisant les systèmes et en réduisant les duplications.
Vivek Kundra, ancien CIO de la Maison Blanche, sur CA World 2011 (crédit : M.G.)
A ce poste, il a expliqué avoir plaidé pour une politique axée d'abord sur le cloud, soulignant qu'il fallait repenser la façon dont les services étaient apportés au citoyen. Il a déploré les sommes investies dans des applications inopérantes, soulignant que les utilisateurs des services publics se souciaient moins du nombre de datacenters mis en oeuvre que du temps passé à faire la queue.
3 milliards de dollars
Ces deux dernières années, CA a déboursé 3 milliards de dollars pour acquérir diverses technologies (celles d'Oblicore de 3Tera, Nimsoft, 4Base, Hyperformix, ITKO, WatchMouse...) et développer les outils adaptés à un paysage IT où, désormais, l'existant doit cohabiter avec les clouds publics, privés ou hybrides. « Les nouvelles options accroissent la complexité et requièrent un autre modèle de gestion IT capable d'apporter des services à la demande », a poursuivi lundi matin David Dobson, vice-président exécutif de CA, numéro deux du groupe. CA décline sa stratégie en actions : modéliser les services IT, les assembler, les automatiser, en garantir la disponibilité et les sécuriser. Le tout en restant agnostique vis-à-vis des plateformes.
David Dobson, vice-président exécutif de CA Technologies (crédit : M.G.)
En regard de ces besoins, l'éditeur propose notamment CA AppLogic, une solution issue du rachat de 3Tera, pour déployer et gérer des applications dans le cloud. En amont, pour déterminer quelles applications peuvent migrer vers quel type de cloud, il avance maintenant CA Cloud 360, l'une des nouveautés de ce CA World. Pour améliorer la performance des services, que ceux-ci soient dans le cloud ou dans les environnements traditionnels, il apporte CA Business Service Insight (ex CA Oblicore Guarantee). Enfin, a rappelé David Dobson, CA Clarity PPM (Project Portfolio Management) fournit le cadre et les outils pour gérer le portefeuille de projets IT.
Trois mois pour porter un service dans le cloud
Dans le domaine du cloud, cette édition 2011 de CA World n'a pas été chiche en annonces. En premier lieu, CA Cloud 360 Intelligence Methodology fournit une approche normative pour aider les DSI à valider quelles applications peuvent être installées dans un cloud privé, conservées dans un environnement classique, ou encore celles qui sont adaptées à un cloud public ou éligibles à un environnement de cloud hybride. Un processus en quatre étapes qui associe plusieurs produits CA à l'intervention de consultants experts de la virtualisation et du cloud, pour la plupart issus des rangs de 4Base Technologies, acquis en 2010.
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Face au modèle hybride et à la pression subie pour accélérer la mise à disposition des applications et services, la DSI se trouve confrontée à des choix difficiles, a exposé Andi Mann, vice-président, responsable des solutions Enterprise et Cloud chez CA Technologies. « Quel serait le coût d'une erreur ? », figure parmi les questions sensibles. La démarche CA Cloud 360 commence par la découverte et l'analyse du portefeuille d'applications, au cours d'un atelier d'une journée, suivi par une analyse approfondie conduite par CA. Les niveaux de service des applications sont ensuite définis, avant d'évaluer les ressources physiques et virtuelles nécessaires, puis de simuler le comportement de l'application cloud ou hybride en environnement de production. A chaque étape, CA recourt à l'une de ses offres : Cloud Services, Clarity PPM On Demand, Oblicore Guarantee On Demand, la suite Capacity Management and Reporting, Virtual Placement Manager et, pour la simulation, la suite CA Lisa, développée par ITKO (société rachetée en juin 2011). Cloud 360 permettrait, selon CA, de créer certains services cloud en trois mois.
Une place de marché sur Cloud Commons
Les annonces de CA World 2011 concernent par ailleurs l'écosystème Cloud Commons. Cette communauté de 3 000 membres, créée pour favoriser partage et collaboration, accueille tant les entreprises que les fournisseurs de services, les développeurs et les éditeurs de logiciels (ISV). Elle s'enrichit désormais d'une « place de marché » où il est possible d'acheter, de vendre ou de comparer des solutions cloud. « Nous y avons déjà plus de 25 services cloud et appliances disponibles, a indiqué Andi Mann, en assurant que le nombre de références allaient s'étendre rapidement. On peut aussi y acheter des produits CA tels que ARCserve, Service Desk Manager ou Oblicore Guarantee, configurés sous la forme d'appliances destinées à être exploitées dans des clouds mis en oeuvre avec AppLogic.
Pour les développeurs et les éditeurs indépendants, membres de la communauté, qui veulent collaborer autour de projets de logiciels pour le cloud, CA annonce aussi le Studio Cloud Commons Developer. Il permet de concevoir des solutions prêtes à tourner, sans coût, en cloud privé ou public en s'appuyant sur la plateforme AppLogic.
Déjà annoncé en juin dernier, CA Automation Suite for Clouds permet de faire évoluer les datacenters existants en déployant des services en cloud privé. La suite fournit des workflows pré-conçus pour mettre à disposition des infrastructures physiques et virtuelles, ainsi que des services applicatifs. Un système de tarification s'appuie sur un moteur de facturation et de reporting financier qui associe l'utilisation des services à des centres de coût, ou bien à des clients ou des utilisateurs.
CA Automation Suite for Clouds
Gestion des accès et des identités
Enfin, CA Technologies a ajouté deux services à ses solutions IAM as-a-service, destinées à gérer les identités et les accès dans le cloud. CA IdendityMinder as-a-service permet aux utilisateurs de gérer eux-mêmes certains éléments : ils peuvent réinitialiser les mots de passe, demander d'accéder à certaines ressources et gérer leur profil. Le logiciel peut donner autoriser les utilisateurs à accéder à des services disponible dans le cloud et sur site. L'autre produit, CA FedMinder as-a-service, permet de mettre en place un accès unique (SSO) entre des domaines sécurisés, à la fois dans le cloud et sur site. Il supporte SAML 1.1 et 2.0 et facilite la fédération avec des sites web partenaires. L'administrateur peut par ailleurs déterminer quelles sont les informations qu'il peut partager avec les partenaires et sous quelles conditions. La suite IAM comprend déjà deux autres logiciels que CA vient de renommer : CA AuthMinder as-a-service (anciennement CA Arcot A-OK for WebFort) et CA RiskMinder as-a-service (ex CA Arcot A-OK for RiskFort).
Témoignage: La Poste Courrier automatise le déploiement de services packagés
La DSI de la Poste Courrier a la volonté d'automatiser certains processus, notamment en matière de déploiement d'environnements. Laurent Dirson, directeur architecture et innovation, nous relate l'historique du projet, « nous souhaitons créer une plateforme multicanal qui vise à couvrir les besoins des centres de solutions et services en charge du développement des applications business ». Il ajoute, « l'ambition de cette plateforme est de répondre à trois exigences : comment réduire les délais pour répondre aux attentes des métiers, optimiser les coûts, tout en garantissant, voire en augmentant la qualité de service ».
Le projet a été initié il y a un an et demi avec comme volonté de fournir des offres de services packagés « intimement basés sur les usages, en assurant la cohérence des informations sur les différents canaux d'accès » précise le responsable. Pour être plus concret, quatre offres de services sont actuellement disponibles. Par exemple, une porte sur la diffusion d'informations sur plusieurs canaux, Internet, intranet, accès partenaires, une autre permet d'exposer des services transverses comme les référentiels d'entreprises. Pour se faire, Laurent Dirson, explique qu'aujourd'hui « nous arrivons à déployer de façon semi-automatisé les différents environnements. Nous avons baissé les charges et les délais mais pas de manière optimale. Certaines actions restent manuelles et séquentielles dans un contexte multi-sites. L'objectif est d'arriver à 100% d'automatisation.» Cette dernière phase est prise en charge par l'outil d'HP. Elle se déroule dans le cadre d'un cloud privé interne à La Poste Courrier, « avec la possibilité d'avoir une réserve de puissance lors des pics d'activité » précise Laurent Dirson. Les offres packagées comprennent le déploiement de logiciels avec les éléments de sécurité (système d'exploitation, machine virtuelle), de la ressource matérielle, du réseau, des piles technologiques testées et validées, des environnements de développement et de production ainsi que des standards associés. Sur l'ensemble de ces éléments, le responsable explique que la solution HP s'est intégrée avec les systèmes d'information existants et les environnements hétérogènes.
Mener à terme l'automatisation des process
Initiée depuis un an et demi, la plateforme est en plein déploiement. « Nous aurons terminé la partie virtuelle à la fin de l'année et la partie physique sera intégrée complétement au mois de mars prochain pour une des offres packagées». Laurent Dirson rappelle que ce programme se fait par étapes et s'appuie sur la mise en place d'un portail self-service depuis la solution HP Automation : « quand on rédige des dossiers d'architecture technique, on a des éléments variants (nom de machine, DNS), le but est de passer par le portail pour intégrer ces éléments pour les injecter ensuite lors des phases de déploiement ».
Quels sont les objectifs visés ? Le responsable répond, « en cible, une industrialisation des déploiements des offres de services packagés de bout en bout automatisées à 100% en les mettant à disposition de nos centres solutions sous forme de self-service. »
La notion de délai va se réduire très sensiblement. Pour aller plus loin, l'ambition pour 2012 sera le déploiement du réseau. « C'est une procédure qui demande également beaucoup de manipulations techniques chronophages. Si nous voulons aller plus loin dans la qualité de service, il faudra passer par là ». Sur le plan des relations avec HP, l'intégration est réalisée par le constructeur avec un transfert de compétence aux équipes de la DSI de La Poste Courrier. Le prix du projet n'est pas public, mais Laurent Dirson conclut « le gain escompté est sans ambiguïté ».
(...)(21/09/2011 15:45:26)16 apps Android utiles aux informaticiens (2e partie)
9 - Android VNC-Viewer (gratuit)
Si vous préférez le VNC pour les connexions de bureau à distance, si la configuration du routeur ne vous pose pas de problème, et si vous disposer d'adresses IP statiques ou un nom d'hôte DNS dynamique, alors vous pouvez envisager de vous tourner vers ce petit client VNC open source. Celui-ci supporte les connexions VNC avec la plupart des serveurs VNC sous Windows, Linux et Mac OS X, aussi bien en WiFi que via un réseau mobile.
Contrairement au client Wyse PocketCloud, cette appli n'affiche aucune publicité et offre la fonction de zoom pincée gratuitement. En contrepartie, celui-ci ne sait pas sécuriser vos connexions automatiquement. Pour cela, il faudra recourir à une autre application, comme ConnectBot, pour crypter la connexion à l'ordinateur/serveur auquel vous souhaitez accéder à distance.
http://market.android.com/details?id=android.androidVNC
10 - Spiceworks Mobile (gratuit)
Si votre entreprise utilise la solution de gestion informatique Spiceworks, vous pouvez utiliser ce client pour voir votre réseau et faire l'inventaire des PC, traiter les tickets de maintenance, communiquer et gérer les utilisateurs, grâce au support d'Active Directory. Vous pouvez également communiquer avec d'autres administrateurs de la communauté Spiceworks pour demander un feedback, trouver de l'aide ou rechercher des informations.
https://market.android.com/details?id=com.spiceworks&feature=search_result
11 - ActiveDir Manager (gratuit ou 1,99 dollar)
Vous travaillez avec Active Directory dans votre entreprise ? Alors l'appli ActiveDir Manager est incontournable. Celle-ci vous permet de voir et de gérer les utilisateurs, les groupes et les ordinateurs directement depuis votre terminal sous Android. Elle vous permet aussi de réinitialiser les mots de passe utilisateur, de désactiver ou de modifier les comptes, de valider les adhésions à des groupes, et d'effectuer d'autres tâches d'administration ordinaires. ActiveDir Manager supporte Windows Server 2000 et suivant, avec StartTLS, SSL, ou aucun cryptage. L'application peut se connecter directement au serveur Active Directory en VPN via WiFI ou réseau cellulaire. Seule différence entre les versions gratuite et payante : cette dernière permet d'enregistrer les paramètres et les options de connexion LDAP.
https://market.android.com/details?id=net.bealsystems.ADUserManager
12 - WiFi Analyzer (gratuit)
Si vous utilisez le WiFi au sein de votre entreprise, vous aurez peut-être envie de vous faire aider par cet outil d'analyse pour établir les points d'accès, vérifier l'utilisation des canaux, résoudre les dysfonctionnement liés au WiFi, ou vérifier la sécurité du réseau sans fil. Celui-ci permet notamment d'afficher et d'exporter les détails relatifs aux points d'accès : SSID, adresse MAC, cryptage, canal utilisé et niveau du signal en dBm, le tout sous forme de barre graphique avec légende. Vous pouvez voir les canaux sous forme graphique, avec chaque point d'accès et le niveau du signal en temps réel, et avoir accès à un historique récent. L'outil effectue un classement des canaux et donne des recommandations sur les plus performances. Un visualiseur de signal permet aussi de trouver les points d'accès.
https://market.android.com/details?id=com.farproc.wifi.analyzer&feature=search_result
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13 - SharesFinder (gratuit)
Cette appli cherche les serveurs Windows (SMB), FTP et HTTP partagés sur le réseau auquel vous êtes connecté en WiFi. Cela peut s'avérer utile si vous essayez d'accéder à des fichiers sur le réseau ou à l'occasion d'un audit de sécurité. Pour chaque serveur/dossier partagé détecté, vous verrez les adresses IP et l'adresse pour le contrôle d'accès au média, le nom SMB, et le nom du vendeur.
L'appli permet également les opérations ordinaires de transferts de fichiers et de gestion de fichiers SMB distants, notamment la création et la suppression des fichiers et des dossiers. Il est possible de se connecter anonymement ou à l'aide d'un nom d'utilisateur et un mot de passe. En ce qui concerne les ressources HTTP, SharesFinder utilise le navigateur Internet. Pour les ressources FTP, vous pouvez vous connecter via un client FTP tiers, comme AndFTP.
https://market.android.com/details?id=com.scan.places
14 - Overlook Fing (gratuit)
Si vous effectuez un quelconque travail sur le réseau de votre entreprise, cette appli est incontournable. Elle sait faire du scan de port TCP, envoyer des pings, effectuer du traceroute, et rechercher des DNS sur un réseau Wi-Fi. Elle peut également afficher des informations détaillées (SSID, informations sur les IP, vitesse) sur la connexion Wi-Fi active.
Il est possible de voir et d'exporter les coordonnées (adresse MAC, IP et fournisseur) de chaque ordinateur ou périphérique détecté sur le réseau, lesquelles sont personnalisables avec un nom, une icône ou des notes. Vous pouvez également effectuer un scan de ports ou envoyer des pings à un ordinateur ou un périphérique particulier. L'appli peut aussi lancer des applications clients tierces pour le SSH, Telnet, le FTP, le FTPS, le SFTP, le SCP, le http, le HTTP sécurisé et le SMB.
https://market.android.com/details?id=com.overlook.android.fing
15 - RouterPasswords (gratuit)
Encore un must-have pour tous ceux qui travaillent avec les équipements réseaux : une simple base de données qui contient les informations de connexion et d'identification par défaut de plus d'un millier de routeurs, de passerelles, de modems et autres éléments réseaux. Même s'il est possible de trouver ces éléments en ligne, RouterPasswords permet un accès hors ligne rapide à ces informations. Il suffit de taper le nom du modèle ou de la marque du matériel, et l'appli liste les éléments correspondants.
https://market.android.com/details?id=net.davidgouveia.routerpasswords
16 - Linux Commands (gratuit)
Si vous utilisez Linux, sans être un expert de la ligne de commande, cette appli est vraiment une mine de référence, puisqu'elle répertorie plus de 500 commandes Linux facilement accessibles. Il suffit de sélectionner une commande pour en voir la syntaxe, la description et toutes les options relatives. Vous pouvez même noter vos commandes favorites et les afficher au démarrage, en plus de pouvoir y accéder manuellement. On peut certes trouver ces mêmes informations en ligne, mais l'appli offre un accès hors ligne très appréciable.
https://market.android.com/details?id=com.dekryptedit.LinuxCommands
Pour consulter les huit autre apps pour Android, cliquez sur ce lien
Une SSO mondiale se met en place chez Mazars
Présent dans 61 pays avec 13 000 spécialistes de l'audit, du conseil et de services comptables, fiscaux et juridiques, Mazars souhaitait mettre en oeuvre des solutions informatiques mutualisées au niveau mondial pour optimiser ses coûts d'administration et éviter les erreurs humaines. C'est le but du projet CGM (Core Group Model). Celui-ci comporte tout d'abord un PGI basé sur la solution de l'éditeur Oracle.
Pour commencer, la GRH a été mise en oeuvre au travers de ce PGI, en France (2300 collaborateurs, 35 bureaux), aux Pays-Bas et au Royaume Uni. Celle-ci comporte bien entendu la gestion des effectifs. L'idée était d'y adjoindre une véritable gestion des identités et des accès avant de multiplier les applications, destinées à toutes utiliser cette gestion unique des identités des utilisateurs. Auparavant, les SI de chaque pays étaient totalement différents. En France, il y avait une véritable gestion de type SSO. A l'inverse, l'entité des Pays-Bas utilisait une simple gestion d'identité et celle du Royaume Uni une gestion manuelle.
Rationaliser les SI de chaque filiale
Après des études de faisabilité et en tenant compte de l'expérience des Pays-Bas sur ses produits, le groupe Mazars a choisi deux solutions de l'éditeur Novell : Novell Identity Manager (gestion d'identité) et Novell Access Manager (SSO). Le tout a été intégré au SI par Kernel Networks. La gestion d'identité a été mise en oeuvre dans une seule base pour les trois premiers pays de déploiement. L'un des aspects important était la capacité des produits choisis à s'intégrer aisément au PGI d'Oracle, Business Suite 12, et à se synchroniser avec Microsoft Active Directory. IBM Cognos Business Suite, Microsoft Sharepoint et les systèmes de facturation utilisent d'ores et déjà la nouvelle SSO. Le coût du projet n'a pas été spécifié.
Illustration principale : En jaune et en orange, les pays où Mazars possèdent une filiale ou un bureau. (...)
Pour moderniser l'Etat, Valérie Pécresse met en avant l'innovation
« Trop longtemps, l'immuabilité a été vue comme consubstantielle à l'administration » a fustigé Valérie Pécresse, ministre du Budget et de la Réforme de l'Etat, en ouvrant la session de clôture du Carrefour Adm'innov organisé par la Direction Générale de la Modernisation de l'Etat (DGME) à Bercy le 14 septembre 2011. La ministre du Budget et de la Réforme de l'Etat a poursuivi : « Ce temps est révolu. L'innovation est le creuset de la modernisation de l'Etat. Mais, au delà de la nécessaire volonté politique, la réforme de l'Etat ne peut se faire que par l'envie des acteurs publics. L'innovation vient du terrain. »
De fait, le Carrefour Adm'innov visait à présenter une quarantaine d'initiatives venues des administrations elles-mêmes. La centaine de participants était invitée à rencontrer les innovateurs et à tirer des leçons pour leurs propres pratiques ou bien à utiliser l'innovation présentée. Il s'agissait bien d'innovations, souvent procédurales ou méthodologiques, pas d'inventions technologiques. Dans la plupart des cas, les outils employés, souvent informatiques, étaient triviaux sur le plan technique.
Au delà de cette première journée, la ministre a annoncé l'ouverture -déjà réalisée dans les faits- du portail Adm'innov. Cet outil participatif vis à récolter des idées venant des fonctionnaires « de base » et ensuite à recueillir les avis des autres agents publics. La démarche va donc bien au delà d'une nouvelle « boîte à idées » pour se rapprocher des « réunions qualité » dans les divers avatars de la méthode Toyota, comme la méthode Lean.
Priorité aux initiatives de terrain
« Aujourd'hui, comme hier dans mes précédentes fonctions en instituant l'autonomie des universités, je crois à l'autonomie des acteurs, je réclame qu'on leur fasse confiance » a martelé Valérie Pécresse. L'objectif reste ce qui, justement, a toujours fait peur dans la fonction publique, à savoir la remise en cause des process existants.
La démarche de la ministre n'est cependant pas une rupture par rapport à de multiples initiatives, depuis des années, notamment avec la naissance de l'e-administration sous le gouvernement de Lionel Jospin. Mais, selon les dires de Valérie Pécresse, une étape nouvelle est franchie. « Il ne s'agit pas de créer une nouvelle situation immuable mais au contraire d'instituer une culture du changement permanent pour coller aux besoins eux-mêmes changeant de la population » a insisté la ministre.
En plus du portail participatif, un Prix Interministériel de l'Innovation sera là pour stimuler les troupes. Mis en oeuvre par la DGME, il sera remis pour la première fois au premier trimestre 2012, juste avant les élections présidentielles. Par ailleurs, quatre « communautés » sont instituées et organiseront des réunions régulières autour chacune d'une thématique : l'écoute des usagers, l'innovation des agents, les nouvelles technologies et la mise en réseau (au sens humain du mot).
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Les initiatives mises en avant à l'occasion du Carrefour Adm'innov étaient assez diverses. Il pouvait s'agir de « simples » sites web collectant des informations de sources diverses pour un meilleur service aux usagers (site mon-enfant.fr, répertoire « qui fait quoi »...). Certaines relevaient de procédures modernisées, par exemple avec la création de démarches en ligne. Parfois même, aucun outil technique n'était véritablement mis en place (comme avec une simple procédure de coordination des équipes sanitaires et sociales pour préparer une sortie d'hôpital pour les personnes âgées).
Modéliser des trajectoires de tir en 3D pour une expertise judiciaire
Malgré tout, il arrive que certaines initiatives ont une base technique. Par exemple, l'outil Tipi vise à offrir aux collectivités locales un terminal de paiement pour cartes bancaires en ligne mais respectant le droit public. Il en est de même pour le célèbre Gallica, la médiathèque en ligne. La douane a, de la même façon, conçu un outil d'information pour les voyageurs sous forme d'application pour smartphone. Le plus impressionnant reste probablement l'outil de modélisation en 3D d'une trajectoire de tir dans le cas d'expertises judiciaires après un crime.
Parfois, l'outil technique est trivial mais est au centre d'une réforme procédurale. Ainsi, une procédure claire et précise d'utilisation de la fonction de fusion de photographies (photomerge) dans le logiciel Photoshop permet de « redresser » des empreintes digitales sur des supports courbes en prenant des photographies sous des angles différents tout en garantissant leur utilisation dans une procédure judiciaire. De la même façon, un bon usage des tablettes et des formulaires interactifs va faciliter le recensement agricole.
Certaines des initiatives présentées étaient assez anciennes (le portail Jedeclare.com par exemple). Il restera à juger de l'efficacité de l'initiative ministérielle au delà de l'effet d'annonce. (...)
Oracle acquiert Ksplice pour patcher à chaud sa distribution Linux
Oracle a annoncé l'acquisition de la société Ksplice. Le montant de l'opération n'a pas été divulgué. Ksplice a été fondée en 2008 et réside à Cambridge dans le Massachussetts. L'entreprise revendique 700 clients dans de nombreux secteurs. La principale solution de Ksplice est la fonctionnalité « zéro panne » qui donne aux administrateurs systèmes la capacité de faire des mises à jour de sécurité importantes sur Linux à chaud, c'est-à-dire sans avoir besoin de redémarrer l'OS. Oracle devrait intégrer ce service au sein de Unbreakable Enterprise Kernel et devenir une fonction standard dans son offre Support Premier Linux. Les clients seront en mesure d'éviter ainsi le «coûteux et perturbateur » redémarrage du système qui se produit mensuellement avec les mises à jour de sécurité du noyau Linux explique Oracle.
La firme de Redwood estime que cette fonctionnalité est un élément clairement différentiateur par rapport à des concurrents comme Red Hat, au sein des contrats de support. » L'abonnement Oracle Linux Support Premier s'applique à Enterprise Unbreakable Kernel » précise l'éditeur et ajoute qu'il « n'a pas l'intention de s'adresserà Red Hat Enterprise Linux ou SUSE Linux Enterprise. »
(...)(06/04/2011 17:27:57)
Dossier : Après les serveurs, des postes de travail virtualisés pour réduire les coûts
La virtualisation des postes de travail VDI (Virtual Desktop Infrastructure) émerge doucement en France, quelques projets sont en cours de déploiement.... Il est encore aujourd'hui prématuré de mesurer l'impact réel de cette technologie. Cela dit, le VDI intéresse les entreprises qui se posent des questions sur la remise à plat de leur poste de travail, surtout depuis l'arrivée de Windows 7. Faut-il en profiter pour adopter le VDI ?
Au travers de notre enquête, nous avons pu nous rendre compte combien le VDI suscite de nombreuses interrogations notamment sur l'investissement, la maturité de la technologie et sur l'impact des coûts d'exploitation et d'administration. Dans certains cas, une virtualisation des applications n'est-elle pas suffisante ? La question mérite d'être posée...
Pour lire la suite du dossier, cliquez sur le lien (...)(05/07/2011 15:10:33)
Secteur public : un Disic pour mieux piloter les projets informatiques de l'Etat
Responsable d'une équipe composée d'une vingtaine de personnes, Jérôme Filippini a commencé par expliquer sa mission de directeur interministériel des systèmes d'information et de communication de l'État (Disic) en affirmant qu'il n'était pas là pour simplement émettre des avis et des préconisations, mais bien pour coordonner les différents services. « En France, il a été décidé de créer la Disic, une structure de coordination quand d'autres pays, comme le Canada, on fait d'autres choix avec une DSI unique, une direction informatique centralisée qui alimentera les ministères. » Nos expériences à l'étranger nous démontrent que la DSI centrale est l'élément clef pour moderniser les services de l'État » nuance toutefois Silvano Sansoni.
« La Disic est une vraie autorité et pas seulement un outil de coordination, précise adroitement l'amiral Pénillard. Quand il y a une grande réorganisation, un DSI dans chaque ministère me semble préférable. Le Disic conduit l'orchestre». On revient de loin et on avance, précise le Disic, pour qui 3 choses on radicalement changé : « placer auprès du 1er ministre, le Disic peut provoquer les arbitrages nécessaires, notre structure est encore légère avec une vingtaine de personnes et je n'anime pas le club des DSI publics. Nous devons auditer, expertiser et recommander des avis qui ne sont pas toujours bienvenus dans les ministères, mais la crédibilité de la Disic dépendra la qualité de ses avis. Nos attributions sont uniques, nous pouvons arrêter un projet ou demander de le faire autrement.» Parmi les programmes supervisés par la Disic, citons la création d'un réseau unique entre les ministères, la rationalisation du parc de datacenters pour préparer le grand cloud privé de l'État... Pour valider ces projets, Jérôme Filippini explique avoir validé une feuille de route non auprès des différents DSI publics, mais directement par leur patron dans les ministères.
Faire mieux avec moins
Au ministère de la Défense, l'amiral Pénillard avoue très adroitement qu'ils leur manquaient un ennemi, un aiguillon intrinsèque pour progresser : « aujourd'hui, je ne vois rien d'autre que la pression financière et la cybercrimalité. C'est une formidable opportunité que nous pouvons exploiter pour avancer. Nos SI ne sont plus défendables sans une simplification de nos systèmes stratifiés ». Une simplification qui est passée par une cloudification des services. « Nous sommes passés de 1500 à une quarantaine de serveurs pour 4500 applications. La virtualisation des applications a permis de les rendre plus mobiles. Nous n'avons pas de grand changement à venir, mais il faut reconnaître que chacun des métiers fait la même chose que les autres. Chorus s'est pas exemple imposé à tout le monde. Il est aujourd'hui nécessaire d'aligner les processus et de mieux formaliser les besoins des métiers.
Mais le principal enjeu dans le secteur public reste la baisse des budgets. « L'obsession comptable est partout et notamment dans la formation des agents publics. La mobilité des fonctionnaires est un des principaux freins dans les ministères, un frein à l'innovation. Il est nécessaire de s'adapter à ce qui va changer de plus en plus, ajoute l'ancien DSI du ministère de l'Intérieur, Jérôme Filippini. Il est également nécessaire d'attirer les talents et d'avoir les moyens de les recruter. De les garder ensuite avec une rémunération au mérite ».
Illustration principale : de gauche à droite, Silvano Sansoni, directeur secteur public chez IBM, Jérôme Filippini, DSI de l'État rattaché Secrétariat général du Gouvernement, et l'amiral Christian Pénillard, Disic du ministère de la Défense.
(...)(24/06/2011 10:37:11)Boston IT 2011 : Automatisation du datacenter chez Egenera et virtualisation globale avec Sanbolic
Spécialisé dans d'administration d'environnements virtuels avec sa suite PAN Manager, Egenera ajoute le support des serveurs lames de HP après ceux de Dell et de Fujitsu. Le logiciel PAN Manager simplifie et automatise l'administration des datacenters tout en apportant des services intégrés de haute disponibilité et de récupération après sinistre pour les serveurs physiques et virtuels. Le logiciel utilise des serveurs standards et l'interface Ethernet pour créer des pools de serveurs et de stockage qui peuvent être facilement réaffectés. Le logiciel PAN Manager est déployé sur plus de 1 600 sites dans le monde. Le logiciel prend en charge actuellement le matériel d'Egenera, de HP, de Dell et de Fujitsu, et le stockage de Dell, EMC, Fujitsu, HDS, HP/3Par, IBM, NetApp...
Une roadmap ambitieuse
Si l'éditeur ne supporte pas encore les environnements serveurs hétérogènes, il compte bien y parvenir au deuxième trimestre 2012 après avoir intégré les machines d'IBM début 2012. C'est ce que nous a expliqué Scott Geng, Pan manager chez Enegera en nous présentant la roadmap de l'éditeur. « Nous continuons à étendre les plates-formes que nous supportons. Après Dell, Fujitsu et HP, nous allons intégrer le dernier grand acteur marché ». IBM pour ne pas le citer même si le nom de la compagnie était bien présent sur la présentation d'Egenera. Alors que Cisco, le principal concurrent de la compagnie, continue de vendre des machines UCS avec ses outils d'administration, Egenera a définitivement cessé de fabriquer ses serveurs, puisque « les fournisseurs de matériel se multiplient pour fournir les meilleurs prix ».
En attendant de supporter les environnements hétérogènes, Egenera doit donc abandonner son approche silo, c'est à dire une gestion réservée à chacun de ses partenaires(Dell, Fujitsu et HP pour l'instant) et passer à une solution de management multi plate-forme appliquée aux hyperviseurs, au cloud et au stockage.
Virtualisation et automatisation chez Sanbolic
Après cette matinée chez Egenera, nous nous sommes rendus chez Sanbolic pour parler stockage et virtualisation avec l'arrivée de la version 3.5 de Melios, sa suite d'administration et de partage de fichiers. En plus du support des hyperviseurs Vsphere, Xen, KVM et Hyper-V, Melios 3.5 apporte la migration dynamique des volumes de stockage entre des baies ou des serveurs hétérogènes. La suite logicielle Melio prend en charge tout le système de stockage et les infrastructures serveur, pour permettre l'échange de données entre les machines physiques. Selon le CEO de Sanbolic, Michailov Momchil, cela peut contribuer à réduire la nécessité d'acheter un espace de stockage supplémentaire.
Eva Helene, présidente, et Michailov Momchil, CEO de Sanbolic
Système de fichiers en cluster et suite de gestion de volumes, Melio 3.5 propose également des snapshots pour la sauvegarde de données, des mécanismes de contrôle de la qualité de service et d'automatisation de migration de données (multi tiering). « Nous entrons dans l'ère de la virtualisation des charges de travail dans le cloud avec l'agrégation des capacités de stockage et serveurs et le support d'un large éventail d'hyperviseurs » explique encore le dirigeant. Si la précédente génération de Melios ne prenait en charge que l'hyperviseur de Microsoft, la version 3.5 supporte celui de VMware, Xen et KVM.
Récupération du stockage inexploité sur les serveurs et les baies
Les principales fonctionnalités de la plateforme logicielle de Sanbolic comprennent la création d'un seul pool de stockage flexible à partir de multiples serveurs ou baies SAN, la gestion centralisée des volumes en lecture-écriture (en mode bloc) sur tous les serveurs reposant sur Windows. A titre d'exemple, un serveur Cisco UCS est livré avec un espace de stockage interne de 32 To qui peut être récupéré et virtualisé par Melios 3.5 dans un pool unique partagé par différentes applications. « La valeur fondamentale de Melio 3.5 est qu'il répond aux demandes de disponibilité et d'évolutivité dans les environnements physiques, virtuels et cloud pour mieux supporter les charges de travail, poursuit le CEO. Finalement, ce que les entreprises recherchent, c'est l'amélioration de la flexibilité et de l'agilité de leur système d'information et c'est ce que nous offrons. »
(...)(07/06/2011 11:46:40)
HP livre un tableau de bord au-dessus de son offre logicielle
Sous la forme d'un tableau de bord destiné aux directions informatiques, le logiciel IT Executive Scorecard, annoncé la semaine dernière par HP, vient chapeauter le portefeuille applicatif de gestion des performances IT constitué par le groupe californien. Un portefeuille que HP a largement étoffé au fil des années, notamment avec les rachats de Peregrine, Mercury, ArcSight, ou encore, Fortify (cf encadré ci-dessous).
A travers le tableau de bord, qui propose plus de 200 indicateurs de performances (KPI), les DSI vont pouvoir faire remonter des informations issues des différentes solutions de HP installées dans l'entreprise : le développement applicatif (ALM), la gestion des infrastructures (Operations Management), les fonctions de sécurité, la planification financière. Ils pourront dès lors bénéficier d'une vision plus claire pour répondre aux diverses questions qu'ils se posent quotidiennement : « Est-ce que je dépense correctement mon budget ? Mes clients sont-ils satisfaits par rapport aux benchmarks de mon secteur d'activité ? Quels sont les projets en retard ? », donne en exemple Claire Delalande, responsable Marketing et Partenaires HP Software France.
Ci-dessus, quelques indicateurs pouvant être affichés dans l'IT Executive Scorecard de HP (cliquer ici pour agrandir l'image)
Un jeu de données unifié
A partir d'une technologie fournie en OEM par SAP Business Objects, l'IT Executive Scorecard s'appuie sur l'IT Data Model pour intégrer les données provenant de l'ensemble de la suite applicative de HP, désormais regroupée sous le nom de « IT Performance Suite ». L'objectif du logiciel, c'est d'unifier ces informations issues de différentes sources dans un seul jeu de données.
Il est également possible de récupérer des mesures provenant de logiciels édités par d'autres fournisseurs. Le logiciel IT Executive Scorecard propose des rapports préétablis qui peuvent être personnalisés. Il devrait être disponible en juillet prochain. (...)
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