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(29/11/2011 09:12:36)

« De nombreux services mobiles s'adossent à un mainframe », Peter Griffiths, de CA

Le Monde Informatique : Vous supervisez une communauté de 4 000 développeurs et ingénieurs. Comment se répartit-elle dans le monde et entre les différents logiciels de votre catalogue, pour le mainframe et les solutions d'entreprise ?

Peter Griffiths :
Nous avons, je pense, une extraordinaire équipe de développeurs de classe internationale, répartie à travers le monde dans de nombreux pays. Ils ont rejoint CA Technologies au cours des années, par recrutement ou par le biais d'acquisitions. Ce que nous cherchons à faire avec cette équipe, c'est de créer un esprit CA. Nous avons un très vaste portefeuille de produits. L'activité mainframe génère une part importante du chiffre d'affaires [NDLR : 55% sur le trimestre clos fin septembre 2011] et concentre aussi une grande partie de nos développements.  Et sur CA World 2011, nous avons annoncé la nouvelle vague de produits Chorus dont l'objectif est d'amener l'innovation aux mainframes, de changer la façon dont les gens considèrent l'interaction avec le mainframe. De façon à pouvoir gérer la base de données DB2, la sécurité, le stockage et les performances à partir d'un seul modèle d'expérience utilisateur à travers CA Chorus.

Donc, nous allons continuer à investir fortement dans le mainframe. Mais nous voyons aussi beaucoup de connexions entre ce qui se produit dans le monde du mainframe, ce qui se passe dans l'entreprise et ce qui arrive dans le cloud. En fait, de nombreux services cloud et mobiles que nous utilisons aujourd'hui s'appuient encore sur un mainframe en arrière plan. Et, chez CA, nous nous concentrons vraiment sur la capacité à travailler avec nos clients pour les aider à gérer une infrastructure hybride avec du cloud, des logiciels et solutions d'entreprise et des technologies mainframes.  Nous cherchons à réunir tout cela. Donc, nous ne voyons pas nos équipes de développement comme des entités séparées, mais cherchons à résoudre un problème. Sur la toute nouvelle mise à jour de Chorus, certains développeurs sont des experts Java venus de sociétés spécialisées dans le cloud. Ils nous aident à apporter ces compétences et cette approche au monde du mainframe.

Si nous prenons nos produits de sécurité dans le cloud lancés sur CA World 2011, on voit qu'ils vont de l'identification des utilisateurs dans le cloud jusqu'à  l'authentification qui pourrait leur être accordée par un service mainframe. Nous avons un énorme portefeuille de logiciels pour les grands systèmes et il représente une part importante de ce que nous allons faire. Nous investissons dans le mainframe parce que nous voyons que c'est très pertinent de le faire dans la perspective du cloud. Nous savons qu'il est important de favoriser l'agilité et la rapidité. Cela signifie que vous devez comprendre très vite le spectre complet des systèmes et des services susceptibles de prendre en charge vos applications dans le cloud aujourd'hui. Comprendre la façon dont les choses s'accomplissent et comment les différents éléments interagissent entre eux.

« Modéliser l'expérience d'une application »

L'autre domaine sur lequel nous nous concentrons est la partie que nous appelons "Model". C'est un focus majeur pour CA Technologies. Comment modéliser l'expérience d'une application ? Lorsqu'il faut mettre rapidement en service de nouvelles applications, l'un des défis est d'être capable de les tester et de les vérifier pendant le cycle de création. Nous avons acquis la société ITKO qui nous permet de virtualiser les services. Nous pouvons ainsi concevoir des modèles de tous les services avec lesquels une application a besoin de dialoguer. De cette façon, si je bâtis une application bancaire et que celle-ci doit communiquer avec un service web externe pour déterminer, par exemple, à quel endroit dans le monde [l'utilisateur] se trouve, il est probable qu'elle devra aussi parler à un système mainframe pour vérifier ce que [cet utilisateur] a sur son compte. L'offre d'ITKO permet de modéliser cet environnement et donc, dans ce cas, il peut modéliser [la transaction] CICS [NDLR : Customer Information Control System].ITKO, c'est un tout nouveau service pour aider à livrer davantage d'applications (*). Mais, là encore, il doit pouvoir modéliser des services mainframe, des services cloud et des services provenant d'applications d'entreprise. Donc, encore une fois, cela fonctionne bien comme un tout.

(*) La technologie de virtualisation mise en oeuvre dans la plateforme LISA, d'ITKO (racheté par CA Technologies), permet d'optimiser le développement et le test des applications composites et, ce faisant, de réduire les délais de mise à disposition.

Lire la suite de l'entretien (...)

(15/11/2011 16:05:23)

DSI : comment gérer l'invasion des terminaux mobiles dans les entreprises

A l'occasion de son symposium annuel, qui s'est tenu à Barcelone la semaine dernière, Gartner est revenu sur la prolifération de terminaux mobiles, leur utilisation croissante en entreprise et leur impact sur les stratégies de management possibles face à ces nouveaux modes de consommation et aux exigences des utilisateurs.

Selon Gartner, 461,5 millions de smartphones seront vendus en 2011, 645 millions en 2012, et les ventes combinées de smartphones et de tablettes dépasseront de 44% les ventes de PC. La plupart de ces terminaux mobiles feront leur entrée dans l'entreprise, les collaborateurs en ayant fait l'acquisition s'attendant à être autorisés à les utiliser dans le cadre de leur travail.

18 milliards d'apps téléchargées en 2011

La consumérisation, les app stores et les écosystèmes mobiles mènent par ailleurs à une prolifération de nouvelles applications et services au sein de l'entreprise. Toujours selon Gartner, 18 milliards d'apps seront téléchargées en 2011, un chiffre qui devrait presque doubler en 2012.

Cette prolifération de terminaux mobiles et d'applications conduit les collaborateurs à se comporter de plus en plus comme des consommateurs, exigeant un plus grand choix d'appareils et adoptant de nouvelles stratégies comme le «Bring Your Own  IT», où ils utilisent leur propre matériel (tablette, smartphone) pour travailler. En conséquence, la frontière entre le rôle de collaborateur et de consommateur est de plus en plus floue.

4 cas de figure pour les DSI

Selon Nick Jones, vice-président chez Gartner, «les DSI doivent trouver de nouvelles manières de fournir, financer et gérer les terminaux mobiles afin de donner un plus large choix aux employés tout en soutenant les programmes BYO». Selon Gartner, les DSI doivent se préparer à quatre cas de figure:

- Gestion orientée vers le contrôle: la qualité du service, la sécurité, le support et les coûts priment. L'entreprise fournit et gère les terminaux mobiles, les contrats et les applications de manière stricte.

- Gestion orientée vers le choix: La satisfaction de l'utilisateur prime. L'entreprise n'abandonne pas toute responsabilité, mais n'exerce qu'un contrôle léger sur les appareils et les services utilisés. Les contrôles s'effectuent dans le cloud plutôt que sur les appareils eux-mêmes, et le support est relativement limité.

- Gestion orientée vers l'innovation: l'autonomie du collaborateur prime. Les utilisateurs sont encouragés à tester des applications et services et à développer de nouvelles techniques et processus. L'IT n'abandonne pas la responsabilité pour des points critiques comme la confidentialité des données, mais exerce un contrôle au niveau des lignes directrices plutôt qu'au niveau de la technologie elle-même.

- Gestion décentralisée: L'entreprise s'engage au minimum, typiquement en renonçant à fournir des terminaux. Elle autorise donc les employés à se servir de leurs propres terminaux. «Les DSI doivent être prêts à gérer des programmes BYO plus vite qu'ils ne le pensent» a souligné Nick Jones. «Le BYO est un principe que la plupart des organisations vont adopter et auquel elles doivent se préparer».

ICTJournal.ch

(...)

(15/11/2011 09:54:08)

CA World 2011 : CA Technologies propulse les applications dans le cloud

Une informatique en phase avec le rythme d'évolution de l'entreprise, « IT at the speed of business ». C'est le mot d'ordre de CA Technologies pour sa conférence CA World 2011 qui accueille 5 000 personnes à Las Vegas jusqu'au 15 novembre, clients et partenaires. « L'un des principaux problèmes pour un chef d'entreprise, c'est de voir ce qu'il veut faire et de ne pas pouvoir avancer assez vite, parfois à cause de l'informatique », a exprimé dimanche soir Bill McCracken, PDG de l'éditeur américain spécialisé dans les solutions de gestion du système d'information.

A sa suite, Vivek Kundra, premier DSI (CIO) de la Maison Blanche, de 2009 à 2011, a expliqué comment il avait taillé dans les dépenses informatiques du gouvernement américain en rationalisant les systèmes et en réduisant les duplications.
Vivek Kundra, ancien CIO de la Maison Blanche
Vivek Kundra, ancien CIO de la Maison Blanche, sur CA World 2011 (crédit : M.G.)

A ce poste, il a expliqué avoir plaidé pour une politique axée d'abord sur le cloud, soulignant qu'il fallait repenser la façon dont les services étaient apportés au citoyen. Il a déploré les sommes investies dans des applications inopérantes, soulignant que les utilisateurs des services publics se souciaient moins du nombre de datacenters mis en oeuvre que du temps passé à faire la queue.

3 milliards de dollars

Ces deux dernières années, CA a déboursé 3 milliards de dollars pour acquérir diverses technologies (celles d'Oblicore de 3Tera, Nimsoft, 4Base, Hyperformix, ITKO, WatchMouse...) et développer les outils adaptés à un paysage IT où, désormais, l'existant doit cohabiter avec les clouds publics, privés ou hybrides. « Les nouvelles options accroissent la complexité et requièrent un autre modèle de gestion IT capable d'apporter des services à la demande », a poursuivi lundi matin David Dobson, vice-président exécutif de CA, numéro deux du groupe. CA décline sa stratégie en actions : modéliser les services IT, les assembler, les automatiser, en garantir la disponibilité et les sécuriser. Le tout en restant agnostique vis-à-vis des plateformes.

Daivd Dobson, CA Technologies
David Dobson, vice-président exécutif de CA Technologies (crédit : M.G.)

En regard de ces besoins, l'éditeur propose notamment CA AppLogic, une solution issue du rachat de 3Tera, pour déployer et gérer des applications dans le cloud. En amont, pour déterminer quelles applications peuvent migrer vers quel type de cloud, il avance maintenant CA Cloud 360, l'une des nouveautés de ce CA World. Pour améliorer la performance des services, que ceux-ci soient dans le cloud ou dans les environnements traditionnels, il apporte CA Business Service Insight (ex CA Oblicore Guarantee). Enfin, a rappelé David Dobson, CA Clarity PPM (Project Portfolio Management) fournit le cadre et les outils pour gérer le portefeuille de projets IT.

Trois mois pour porter un service dans le cloud

Dans le domaine du cloud, cette édition 2011 de CA World n'a pas été chiche en annonces. En premier lieu, CA Cloud 360 Intelligence Methodology fournit une approche normative pour aider les DSI à valider quelles applications peuvent être installées dans un cloud privé, conservées dans un environnement classique, ou encore celles qui sont adaptées à un cloud public ou éligibles à un environnement de cloud hybride. Un processus en quatre étapes qui associe plusieurs produits CA à l'intervention de consultants experts de la virtualisation et du cloud, pour la plupart issus des rangs de 4Base Technologies, acquis en 2010.

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Face au modèle hybride et à la pression subie pour accélérer la mise à disposition des applications et services, la DSI se trouve confrontée à des choix difficiles, a exposé Andi Mann, vice-président, responsable des solutions Enterprise et Cloud chez CA Technologies. « Quel serait le coût d'une erreur ? », figure parmi les questions sensibles. La démarche CA Cloud 360 commence par la découverte et l'analyse du portefeuille d'applications, au cours d'un atelier d'une journée, suivi par une analyse approfondie conduite par CA. Les niveaux de service des applications sont ensuite définis, avant d'évaluer les ressources physiques et virtuelles nécessaires, puis de simuler le comportement de l'application cloud ou hybride en environnement de production. A chaque étape, CA recourt à l'une de ses offres : Cloud Services, Clarity PPM On Demand, Oblicore Guarantee On Demand, la suite Capacity Management and Reporting, Virtual Placement Manager et, pour la simulation, la suite CA Lisa, développée par ITKO (société rachetée en juin 2011). Cloud 360 permettrait, selon CA, de créer certains services cloud en trois mois.

Une place de marché sur Cloud Commons

Les annonces de CA World 2011 concernent par ailleurs l'écosystème Cloud Commons. Cette communauté de 3 000 membres, créée pour favoriser partage et collaboration, accueille tant les entreprises que les fournisseurs de services, les développeurs et les éditeurs de logiciels (ISV). Elle s'enrichit désormais d'une « place de marché » où il est possible d'acheter, de vendre ou de comparer des solutions cloud. « Nous y avons déjà plus de 25 services cloud et appliances disponibles, a indiqué Andi Mann, en assurant que le nombre de références allaient s'étendre rapidement. On peut aussi y acheter des produits CA tels que ARCserve, Service Desk Manager ou Oblicore Guarantee, configurés sous la forme d'appliances destinées à être exploitées dans des clouds mis en oeuvre avec AppLogic.

Pour les développeurs et les éditeurs indépendants, membres de la communauté, qui veulent collaborer autour de projets de logiciels pour le cloud, CA annonce aussi le Studio Cloud Commons Developer. Il permet de concevoir des solutions prêtes à tourner, sans coût, en cloud privé ou public en s'appuyant sur la plateforme AppLogic.

Déjà annoncé en juin dernier, CA Automation Suite for Clouds permet de faire évoluer les datacenters existants en déployant des services en cloud privé. La suite fournit des workflows pré-conçus pour mettre à disposition des infrastructures physiques et virtuelles, ainsi que des services applicatifs. Un système de tarification s'appuie sur un moteur de facturation et de reporting financier qui associe l'utilisation des services à des centres de coût, ou bien à des clients ou des utilisateurs.

CA Automation Suite for Clouds
CA Automation Suite for Clouds

Gestion des accès et des identités

Enfin, CA Technologies a ajouté deux services à ses solutions IAM as-a-service, destinées à gérer les identités et les accès dans le cloud. CA IdendityMinder as-a-service permet aux utilisateurs de gérer eux-mêmes certains éléments : ils peuvent réinitialiser les mots de passe, demander d'accéder à certaines ressources et gérer leur profil. Le logiciel peut donner autoriser les utilisateurs à accéder à des services disponible dans le cloud et sur site. L'autre produit, CA FedMinder as-a-service, permet de mettre en place un accès unique (SSO) entre des domaines sécurisés, à la fois dans le cloud et sur site. Il supporte SAML 1.1 et 2.0 et facilite la fédération avec des sites web partenaires. L'administrateur peut par ailleurs déterminer quelles sont les informations qu'il peut partager avec les partenaires et sous quelles conditions. La suite IAM comprend déjà deux autres logiciels que CA vient de renommer : CA AuthMinder as-a-service (anciennement CA Arcot A-OK for WebFort) et CA RiskMinder as-a-service (ex CA Arcot A-OK for RiskFort).

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(18/10/2011 11:16:36)

Témoignage: La Poste Courrier automatise le déploiement de services packagés

La DSI de la Poste Courrier a la volonté d'automatiser certains processus, notamment en matière de déploiement d'environnements. Laurent Dirson, directeur architecture et innovation, nous relate l'historique du projet, « nous souhaitons créer une plateforme multicanal qui vise à couvrir les besoins des centres de solutions et services en charge du développement des applications business ». Il ajoute, « l'ambition de cette plateforme est de répondre à trois exigences : comment réduire les délais pour répondre aux attentes des métiers, optimiser les coûts, tout en  garantissant, voire en augmentant la qualité de service ».

Le projet a été initié il y a un an et demi avec comme volonté de fournir des offres de services packagés « intimement basés sur les usages, en assurant la cohérence des informations sur les différents canaux d'accès » précise le responsable. Pour être plus concret, quatre offres de services sont actuellement disponibles. Par exemple, une porte sur la diffusion d'informations sur plusieurs canaux, Internet, intranet, accès partenaires, une autre permet d'exposer des services transverses comme les référentiels d'entreprises. Pour se faire, Laurent Dirson, explique qu'aujourd'hui  « nous arrivons à déployer de façon semi-automatisé les différents environnements. Nous avons baissé les charges et les délais mais pas de manière optimale. Certaines actions restent manuelles et séquentielles dans un contexte multi-sites. L'objectif est d'arriver à 100% d'automatisation.» Cette dernière phase est prise en charge par l'outil d'HP. Elle se déroule dans le cadre d'un cloud privé interne à La Poste Courrier, « avec la possibilité d'avoir une réserve de puissance lors des pics d'activité » précise Laurent Dirson. Les offres packagées  comprennent le déploiement de logiciels avec les éléments de sécurité (système d'exploitation, machine virtuelle), de la ressource matérielle, du réseau, des piles technologiques testées et validées, des environnements de développement et de production ainsi que des standards associés. Sur l'ensemble de ces éléments, le responsable explique que la solution HP s'est intégrée avec les systèmes d'information existants et les environnements hétérogènes.

Mener à terme l'automatisation des process

Initiée depuis un an et demi, la plateforme est en plein déploiement. « Nous aurons terminé la partie virtuelle à la fin de l'année et la partie physique sera intégrée complétement au mois de mars prochain pour une des offres packagées». Laurent Dirson rappelle que ce programme se fait par étapes et s'appuie sur la mise en place d'un portail self-service depuis la solution HP Automation : « quand on rédige des dossiers d'architecture technique, on a des éléments variants (nom de machine, DNS), le but est de passer par le portail pour intégrer ces éléments pour les injecter ensuite lors des phases de déploiement ».

Quels sont les objectifs visés ? Le responsable répond, « en cible, une industrialisation des déploiements des offres de services packagés de bout en bout automatisées à 100% en les mettant à disposition de nos centres solutions sous forme de  self-service. »

La notion de délai va se réduire très sensiblement. Pour aller plus loin, l'ambition pour 2012 sera le déploiement du réseau. « C'est une procédure  qui demande également beaucoup de manipulations techniques chronophages. Si nous voulons aller plus loin dans la qualité de service, il faudra passer par là ». Sur le plan des relations avec HP, l'intégration est réalisée par le constructeur avec un transfert de compétence aux équipes de la DSI de La Poste Courrier. Le prix du projet n'est pas public, mais Laurent Dirson conclut « le gain escompté est sans ambiguïté ».

(...)

(21/09/2011 15:45:26)

16 apps Android utiles aux informaticiens (2e partie)

9 - Android VNC-Viewer (gratuit)

Si vous préférez le VNC pour les connexions de bureau à distance, si la configuration du routeur ne vous pose pas de problème, et si vous disposer d'adresses IP statiques ou un nom d'hôte DNS dynamique, alors vous pouvez envisager de vous tourner vers ce petit client VNC open source. Celui-ci supporte les connexions VNC avec la plupart des serveurs VNC sous Windows, Linux et Mac OS X, aussi bien en WiFi que via un réseau mobile.

Contrairement au client Wyse PocketCloud, cette appli n'affiche aucune publicité et offre la fonction de zoom pincée gratuitement. En contrepartie, celui-ci ne sait pas sécuriser vos connexions automatiquement. Pour cela, il faudra recourir à une autre application, comme ConnectBot, pour crypter la connexion à l'ordinateur/serveur auquel vous souhaitez accéder à distance.

http://market.android.com/details?id=android.androidVNC


10 - Spiceworks Mobile
(gratuit)

Si votre entreprise utilise la solution de gestion informatique Spiceworks, vous pouvez utiliser ce client pour voir votre réseau et faire l'inventaire des PC, traiter les tickets de maintenance, communiquer et gérer les utilisateurs, grâce au support d'Active Directory. Vous pouvez également communiquer avec d'autres administrateurs de la communauté Spiceworks pour demander un feedback, trouver de l'aide ou rechercher des informations.

https://market.android.com/details?id=com.spiceworks&feature=search_result


11 - ActiveDir
Manager (gratuit ou 1,99 dollar)

Vous travaillez avec Active Directory dans votre entreprise ? Alors l'appli ActiveDir Manager est incontournable. Celle-ci vous permet de voir et de gérer les utilisateurs, les groupes et les ordinateurs directement depuis votre terminal sous Android. Elle vous permet aussi de réinitialiser les mots de passe utilisateur, de désactiver ou de modifier les comptes, de valider les adhésions à des groupes, et d'effectuer d'autres tâches d'administration ordinaires. ActiveDir Manager supporte Windows Server 2000 et suivant, avec StartTLS, SSL, ou aucun cryptage. L'application peut se connecter directement au serveur Active Directory en VPN via WiFI ou réseau cellulaire. Seule différence entre les versions gratuite et payante : cette dernière permet d'enregistrer les paramètres et les options de connexion LDAP.

https://market.android.com/details?id=net.bealsystems.ADUserManager


12 - WiFi Analyzer
(gratuit)

Si vous utilisez le WiFi au sein de votre entreprise, vous aurez peut-être envie de vous faire aider par cet outil d'analyse pour établir les points d'accès, vérifier l'utilisation des canaux, résoudre les dysfonctionnement liés au WiFi, ou vérifier la sécurité du réseau sans fil. Celui-ci permet notamment d'afficher et d'exporter les détails relatifs aux points d'accès : SSID, adresse MAC, cryptage, canal utilisé et niveau du signal en dBm, le tout sous forme de barre graphique avec légende. Vous pouvez voir les canaux sous forme graphique, avec chaque point d'accès et le niveau du signal en temps réel, et avoir accès à un historique récent. L'outil effectue un classement des canaux et donne des recommandations sur les plus performances. Un visualiseur de signal permet aussi de trouver les points d'accès.

https://market.android.com/details?id=com.farproc.wifi.analyzer&feature=search_result

[[page]]

13 - SharesFinder
(gratuit)

Cette appli cherche les serveurs Windows (SMB), FTP et HTTP partagés sur le réseau auquel vous êtes connecté en WiFi. Cela peut s'avérer utile si vous essayez d'accéder à des fichiers sur le réseau ou à l'occasion d'un audit de sécurité. Pour chaque serveur/dossier partagé détecté, vous verrez les adresses IP et l'adresse pour le contrôle d'accès au média, le nom SMB, et le nom du vendeur.

L'appli permet également les opérations ordinaires de transferts de fichiers et de gestion de fichiers SMB distants, notamment la création et la suppression des fichiers et des dossiers. Il est possible de se connecter anonymement ou à l'aide d'un nom d'utilisateur et un mot de passe. En ce qui concerne les ressources HTTP, SharesFinder utilise le navigateur Internet. Pour les ressources FTP, vous pouvez vous connecter via un client FTP tiers, comme AndFTP.

https://market.android.com/details?id=com.scan.places


14 - Overlook Fing
(gratuit)

Si vous effectuez un quelconque travail sur le réseau de votre entreprise, cette appli est incontournable. Elle sait faire du scan de port TCP, envoyer des pings, effectuer du traceroute, et rechercher des DNS sur un réseau Wi-Fi. Elle peut également afficher des informations détaillées (SSID, informations sur les IP, vitesse) sur la connexion Wi-Fi active.

Il est possible de voir et d'exporter les coordonnées (adresse MAC, IP et fournisseur) de chaque ordinateur ou périphérique détecté sur le réseau, lesquelles sont personnalisables avec un nom, une icône ou des notes. Vous pouvez également effectuer un scan de ports ou envoyer des pings à  un ordinateur ou un périphérique particulier. L'appli peut aussi lancer des applications clients tierces pour le SSH, Telnet, le FTP, le FTPS, le SFTP, le SCP, le http, le HTTP sécurisé et le SMB.

https://market.android.com/details?id=com.overlook.android.fing


15 - RouterPasswords
(gratuit)

Encore un must-have pour tous ceux qui travaillent avec les équipements réseaux : une simple base de données qui contient les informations de connexion et d'identification par défaut de  plus d'un millier de routeurs, de passerelles, de modems et autres éléments réseaux. Même s'il est possible de trouver ces éléments en ligne, RouterPasswords permet un accès hors ligne rapide à ces informations. Il suffit de taper le nom du modèle ou de la marque du matériel, et l'appli liste les éléments correspondants.

https://market.android.com/details?id=net.davidgouveia.routerpasswords


16 - Linux Commands
(gratuit)

Si vous utilisez Linux, sans être un expert de la ligne de commande, cette appli est vraiment une mine de référence, puisqu'elle répertorie plus de 500 commandes Linux facilement accessibles. Il suffit de sélectionner une commande pour en voir la syntaxe, la description et toutes les options relatives. Vous pouvez même noter vos commandes favorites et les afficher au démarrage, en plus de pouvoir y accéder manuellement. On peut certes trouver ces mêmes informations en ligne, mais l'appli offre un accès hors ligne très appréciable.

https://market.android.com/details?id=com.dekryptedit.LinuxCommands


Pour consulter les huit autre apps pour Android, cliquez sur ce lien

(...)

(15/09/2011 09:38:35)

Une SSO mondiale se met en place chez Mazars

Présent dans 61 pays avec 13 000 spécialistes de l'audit, du conseil et de services comptables, fiscaux et juridiques, Mazars souhaitait mettre en oeuvre des solutions informatiques mutualisées au niveau mondial pour optimiser ses coûts d'administration et éviter les erreurs humaines. C'est le but du projet CGM (Core Group Model). Celui-ci comporte tout d'abord un PGI basé sur la solution de l'éditeur Oracle.

Pour commencer, la GRH a été mise en oeuvre au travers de ce PGI, en France (2300 collaborateurs, 35 bureaux), aux Pays-Bas et au Royaume Uni. Celle-ci comporte bien entendu la gestion des effectifs. L'idée était d'y adjoindre une véritable gestion des identités et des accès avant de multiplier les applications, destinées à toutes utiliser cette gestion unique des identités des utilisateurs. Auparavant, les SI de chaque pays étaient totalement différents. En France, il y avait une véritable gestion de type SSO. A l'inverse, l'entité des Pays-Bas utilisait une simple gestion d'identité et celle du Royaume Uni une gestion manuelle. 

Rationaliser les SI de chaque filiale

Après des études de faisabilité et en tenant compte de l'expérience des Pays-Bas sur ses produits, le groupe Mazars a choisi deux solutions de l'éditeur Novell : Novell Identity Manager (gestion d'identité) et Novell Access Manager (SSO). Le tout a été intégré au SI par Kernel Networks. La gestion d'identité a été mise en oeuvre dans une seule base pour les trois premiers pays de déploiement. L'un des aspects important était la capacité des produits choisis à s'intégrer aisément au PGI d'Oracle, Business Suite 12, et à se synchroniser avec Microsoft Active Directory. IBM Cognos Business Suite, Microsoft Sharepoint et les systèmes de facturation utilisent d'ores et déjà la nouvelle SSO. Le coût du projet n'a pas été spécifié.


Illustration principale : En jaune et en orange, les pays où Mazars possèdent une filiale ou un bureau. (...)

(15/09/2011 09:31:35)

Pour moderniser l'Etat, Valérie Pécresse met en avant l'innovation

« Trop longtemps, l'immuabilité a été vue comme consubstantielle à l'administration » a fustigé Valérie Pécresse, ministre du Budget et de la Réforme de l'Etat, en ouvrant la session de clôture du Carrefour Adm'innov organisé par la Direction Générale de la Modernisation de l'Etat (DGME) à Bercy le 14 septembre 2011. La ministre du Budget et de la Réforme de l'Etat a poursuivi : « Ce temps est révolu. L'innovation est le creuset de la modernisation de l'Etat. Mais, au delà de la nécessaire volonté politique, la réforme de l'Etat ne peut se faire que par l'envie des acteurs publics. L'innovation vient du terrain. »

De fait, le Carrefour Adm'innov visait à présenter une quarantaine d'initiatives venues des administrations elles-mêmes. La centaine de participants était invitée à rencontrer les innovateurs et à tirer des leçons pour leurs propres pratiques ou bien à utiliser l'innovation présentée. Il s'agissait bien d'innovations, souvent procédurales ou méthodologiques, pas d'inventions technologiques. Dans la plupart des cas, les outils employés, souvent informatiques, étaient triviaux sur le plan technique.

Au delà de cette première journée, la ministre a annoncé l'ouverture -déjà réalisée dans les faits- du portail Adm'innov. Cet outil participatif vis à récolter des idées venant des fonctionnaires « de base » et ensuite à recueillir les avis des autres agents publics. La démarche va donc bien au delà d'une nouvelle « boîte à idées » pour se rapprocher des « réunions qualité » dans les divers avatars de la méthode Toyota, comme la méthode Lean.

Priorité aux initiatives de terrain

« Aujourd'hui, comme hier dans mes précédentes fonctions en instituant l'autonomie des universités, je crois à l'autonomie des acteurs, je réclame qu'on leur fasse confiance » a martelé Valérie Pécresse. L'objectif reste ce qui, justement, a toujours fait peur dans la fonction publique, à savoir la remise en cause des process existants.

La démarche de la ministre n'est cependant pas une rupture par rapport à de multiples initiatives, depuis des années, notamment avec la naissance de l'e-administration sous le gouvernement de Lionel Jospin. Mais, selon les dires de Valérie Pécresse, une étape nouvelle est franchie. « Il ne s'agit pas de créer une nouvelle situation immuable mais au contraire d'instituer une culture du changement permanent pour coller aux besoins eux-mêmes changeant de la population » a insisté la ministre.

En plus du portail participatif, un Prix Interministériel de l'Innovation sera là pour stimuler les troupes. Mis en oeuvre par la DGME, il sera remis pour la première fois au premier trimestre 2012, juste avant les élections présidentielles. Par ailleurs, quatre « communautés » sont instituées et organiseront des réunions régulières autour chacune d'une thématique : l'écoute des usagers, l'innovation des agents, les nouvelles technologies et la mise en réseau (au sens humain du mot).


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Les initiatives mises en avant à l'occasion du Carrefour Adm'innov étaient assez diverses. Il pouvait s'agir de « simples » sites web collectant des informations de sources diverses pour un meilleur service aux usagers (site mon-enfant.fr, répertoire « qui fait quoi »...). Certaines relevaient de procédures modernisées, par exemple avec la création de démarches en ligne. Parfois même, aucun outil technique n'était véritablement mis en place (comme avec une simple procédure de coordination des équipes sanitaires et sociales pour préparer une sortie d'hôpital pour les personnes âgées).

Modéliser des trajectoires de tir en 3D pour une expertise judiciaire

Malgré tout, il arrive que certaines initiatives ont une base technique. Par exemple, l'outil Tipi vise à offrir aux collectivités locales un terminal de paiement pour cartes bancaires en ligne mais respectant le droit public. Il en est de même pour le célèbre Gallica, la médiathèque en ligne. La douane a, de la même façon, conçu un outil d'information pour les voyageurs sous forme d'application pour smartphone. Le plus impressionnant reste probablement l'outil de modélisation en 3D d'une trajectoire de tir dans le cas d'expertises judiciaires après un crime.

Parfois, l'outil technique est trivial mais est au centre d'une réforme procédurale. Ainsi, une procédure claire et précise d'utilisation de la fonction de fusion de photographies (photomerge) dans le logiciel Photoshop permet de « redresser » des empreintes digitales sur des supports courbes en prenant des photographies sous des angles différents tout en garantissant leur utilisation dans une procédure judiciaire. De la même façon, un bon usage des tablettes et des formulaires interactifs va faciliter le recensement agricole.

Certaines des initiatives présentées étaient assez anciennes (le portail Jedeclare.com par exemple). Il restera à juger de l'efficacité de l'initiative ministérielle au delà de l'effet d'annonce. (...)

(11/08/2011 15:21:01)

Citrix rachète RingCube, spécialisé sur la personnalisation du VDI

Citrix vient d'annoncer qu'il avait racheté RingCube, un éditeur de logiciels de personnalisation des postes de travail virtualisés (VDI), pour un montant non communiqué. Avec ces solutions, il sera plus facile aux équipes informatiques de fournir un poste de travail personnalisé à chaque utilisateur, a déclaré John Fanelli, vice-président des postes de travail et des applications chez Citrix, dans un communiqué. L'éditeur prévoit donc de coupler la technologie RingCube avec XenDesktop, sa propre offre de VDI. En s'appuyant sur les logiciels vDesk de RingCube, les  utilisateurs pourront choisir leurs fonds d'écran, paramétrer leurs imprimantes, installer des applications  partagées et créer leurs propres espaces de stockage.

Les déploiements en VDI virtualisent les systèmes d'exploitation des postes de travail, de sorte qu'ils peuvent être stockés sur un serveur et transmis en continu à l'utilisateur lorsqu'il en a besoin. Typiquement, pour un utilisateur qui souhaite personnaliser son poste de travail VDI, l'entreprise devra stocker une « image » du système d'exploitation complet et toutes les données de l'utilisateur. Afin d'économiser de l'espace de stockage, il arrive fréquemment qu'on utilise une copie unique d'un système d'exploitation pour tout le monde, ce qui prive les utilisateurs de l'aspect personnalisation.

Citrix a vendu plus de 7 millions de licences XenDesktop

La technologie de RingCube enregistre, dans un fichier séparé,  toutes les données de personnalisation pouvant  être couplées avec le système d'exploitation lorsque l'utilisateur en fait la demande. « Cette approche peut réduire considérablement la quantité de stockage nécessaire, puisque la duplication de l'OS ne s'impose pas », a précisé John Fanelli. Le dirigeant de Citrix n'a pas révélé de quelle manière la technologie de RingCube sera packagée ou intégrée à XenDesktop.

Citrix a vendu plus de 7 millions de licences de XenDesktop, notamment à une cinquantaine de clients équipés de 10 000 postes de travail ou plus. Située à Mountain View, en Californie, RingCube a lancé sa solution de personnalisation VDI en mai dernier. Une vingtaine de demandes de brevet sont actuellement en cours d'examen. Les équipes de RingCube seront affectées à la division postes de travail et applications d'entreprises de Citrix.

Illustration : Citrix XenDesktop avec vDesk (crédit : RingCube)

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(25/07/2011 11:12:13)

Oracle acquiert Ksplice pour patcher à chaud sa distribution Linux

Oracle a annoncé l'acquisition de la société Ksplice. Le montant de l'opération n'a pas été divulgué. Ksplice a été fondée en 2008 et réside à Cambridge dans le Massachussetts. L'entreprise revendique 700 clients dans de nombreux secteurs. La principale solution de Ksplice est la fonctionnalité « zéro panne » qui donne aux administrateurs systèmes la capacité de faire des mises à jour de sécurité importantes sur Linux à chaud, c'est-à-dire sans avoir besoin de redémarrer l'OS. Oracle devrait intégrer ce service au sein de Unbreakable Enterprise Kernel et devenir une fonction standard dans son offre Support Premier Linux. Les clients seront en mesure d'éviter ainsi le «coûteux et perturbateur » redémarrage du système qui se produit mensuellement avec les mises à jour de sécurité du noyau Linux explique Oracle.

La firme de Redwood estime que cette fonctionnalité est un élément clairement différentiateur par rapport  à des concurrents comme Red Hat, au sein des contrats de support. » L'abonnement Oracle Linux Support Premier s'applique à Enterprise Unbreakable Kernel » précise l'éditeur et ajoute qu'il « n'a pas l'intention de s'adresserà Red Hat Enterprise Linux ou SUSE Linux Enterprise. »


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