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Administration de systèmes

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(20/05/2011 14:52:26)
TechEd 2011: System Center et cloud unifiés chez Microsoft
Cette année au TechEd 2011, les dirigeants de l'entreprise de Redmont ont donné davantage de détails sur la place que pouvait réellement occuper le cloud computing au quotidien dans l'environnement informatique. Utiliser le cloud, cela signifie « avoir plus de personnes capables de se concentrer sur le haut de la pile, gérer les applications et notamment l'Engagement de Service ou Service Level Agreement (SLA), déployer de nouvelles applications, et ne pas avoir à se soucier de l'infrastructure sous-jacente, » a déclaré Robert Wahbe, Corporate Vice-Président de Microsoft, lors de son discours d'ouverture. « La prochaine version de Microsoft System Center sera la clé d'une stratégie cloud unifiée, laquelle permettra aux entreprises et aux administrateurs de contrôler leur charge de travail dans les clouds publics et privés à partir d'un tableau de bord unique, » a-t-il ajouté.
Une console unifiée pour les charges de travail interne ou dans le cloud
Attendu d'ici la fin de l'année, Microsoft System Center 2012 comprendra une console unique qui permettra de gérer les charges de travail virtualisées, qu'elles soient réalisées en interne ou dans un cloud public. C'est Joey Snow, l'évangéliste de Microsoft pour les questions techniques, qui a fait la démonstration de la console. L'utilisateur rassemble les composants habituels, une base de données serveur et l'application, dans le System Center. Le logiciel vérifie les ressources disponibles et les autorisations de la personne pour savoir si elle est bien habilitée à créer la charge de travail demandée. Passée cette étape, l'application peut ensuite être déployée vers un cloud privé local, ou vers un service cloud public basé sur Microsoft Azure. La console peut également vérifier les versions des applications exécutées dans le nuage, et permettre aux utilisateurs d'ajouter d'autres copies d'une application si la charge de travail venait à augmenter.
Hyper-V indispensable
Pour que cette mise en place fonctionne, tous les composants logiciels doivent être exécutés à partir d'une machine virtuelle basée sur Hyper-V. « Celle-ci peut être facilement déplacée entre clouds internes et externes, » a expliqué Robert Wahbe. « L'an dernier, c'était la première fois que l'industrie créait plus de serveurs virtuels qu'elle n'achetait de serveurs physiques, » a-t-il ajouté. « Cette évolution vers la virtualisation est le signe que nous devons infléchir beaucoup plus vers le cloud computing,» a insisté le dirigeant. La virtualisation va permettre aux entreprises de s'approprier « toutes les ressources virtualisées, de les associer de façon à provisionner les applications selon ses besoins, et de ne payer que ce qui est utilisé, » a-t-il déclaré.
De nombreuses sessions de la conférence 2011 devaient permettre aux participants de mieux comprendre comment configurer les logiciels de Microsoft pour profiter de l'interaction entre différents clouds. Robert Wahbe a également annoncé que l'éditeur américain fournirait des architectures de référence pour faciliter la mise en place d'une infrastructure cloud. Celui-ci a aussi prédit que le recours au cloud public serait majoritaire. « Les entreprises peuvent utiliser le cloud pour élargir l'accès à des applications existantes, en particulier celles utilisées par leurs clients et partenaires. » Selon lui, la Business Intelligence (BI) devrait prédominer au début, parce que l'analyse de données peut être intensive et varier au fil du temps. « Des usages plus ponctuels pour répondre à des besoins marketing ou la présentation d'événements sont d'autres opportunités naturelles pour le cloud computing, lequel permet d'allouer du matériel et des logiciels à une tâche pendant un temps donné, » a-t-il encore fait valoir.
Mise à jour Windows Phone 7
Dans son intervention, Robert Wahbe a également laissé entendre que les participants pourraient découvrir d'autres nouveautés dans les produits Microsoft au cours de la conférence. Un des sujets concerne notamment la prochaine mise à jour du système d'exploitation mobile Windows Phone 7, nom de code Mango. Attendue pour la fin de l'année, celle-ci doit permettre l'intégration avec Server Lync, l'offre de communications unifiées de Microsoft. Les utilisateurs de Mango pourront appeler leurs contacts Lync directement depuis le téléphone lui-même. Le service permettra également d'envoyer des messages instantanés aux membres de leurs listes de contacts. Un support pour accéder aux référentiels de SharePoint sera également inclus.
Sur le front de la VDI (Virtual Desktop Infrastructure), le dirigeant de Microsoft a annoncé que la banque HSBC était en train de déployer 100 000 postes de travail virtualisé à travers ses filiales, ce qui en fait « l'un des plus importants déploiements de VDI » existants, a-t-il commenté. System Center 2012 sera également capable de gérer un grand nombre de dispositifs non-Microsoft, comme l'iPhone, l'iPad et les dispositifs sous Android. « La console de System Center permettra de gérer la chaîne de bout en bout, » a-t-il ajouté.
Kinect pour un usage professionnel
Robert Wahbe a également profité de l'occasion pour montrer comment le contrôleur de mouvement de la Kinect pouvait être utilisé autrement que pour les jeux. Le centre médical Sunnybrook Health Sciences Centre l'utilise par exemple pour permettre à ses chirurgiens de manipuler les images des scanners en salle d'opération sans avoir à les toucher, ce qui leur évite de se désinfecter les mains à chaque fois. La technologie est également utilisée comme interface pour le projet Microsoft Worldwide Telescope où les utilisateurs peuvent naviguer rapidement dans une galerie d'images immersives de l'univers. Pour l'instant, le vice-président de Microsoft n'a pas précisé quels étaient les projets pour supporter des applications non-ludiques de la Kinect. Celui-ci a simplement indiqué que ces utilisations figuraient de « futures interactions possibles » avec d'autres appareils. « Kinect pourrait changer notre façon de travailler, » a-t-il déclaré.
Illustration principale : Robert Wahbe, vice-président de Microsoft
VMware intègre son outil d'automatisation avec Active Directory
En ajoutant l'intégration de son outil vCenter Orchestrator avec l'annuaire Active Directory de Microsoft, VMWare continue à faire évoluer les produits de gestion automatisée pour les environnements virtuels privés et publics. « Quels que soient les outils ou la quantité de personnel disponible dans une entreprise, l'automatisation est la seule méthode « miraculeuse » pour faire évoluer le cloud computing en accord avec la demande et son mode de fonctionnement », écrit Thomas Corfmat, chef de produit senior chez VMware, dans un post récent. VMware espère que les départements informatiques des entreprises choisiront vCenter Orchestrator pour automatiser des tâches que les administrateurs exécutent manuellement. Selon le responsable de produit, l'outil de VMWare, qui dispose d'une interface graphique pour créer des workflows automatisés, doit permettre à la pile cloud VMware de s'intégrer à l'environnement et aux processus d'un client afin de contribuer « à réduire les coûts et à accroître les performances. »
Créer un compte utilisateur et un mot de passe
Le plug-in vCenter Orchestrator de VMware pour Active Directory (AD) de Microsoft permet d'automatiser la gestion des tâches des services d'annuaire. Compatible avec les versions 2003 et 2008 d'AD, il est livré avec 34 modèles de flux prêts à l'emploi, dont un pour créer un compte utilisateur dans un groupe de travail et définir un mot de passe. « Cette fonction a l'air d'une action de base, mais c'est en réalité une tâche de gestion très importante, car le fait de l'automatiser permet d'atténuer le risque d'erreur de la part de l'administrateur », explique Fredrik Rynger (en photo), chef de secteur chez VMware. Les utilisateurs peuvent modifier ces modèles de workflows prédéfinis pour en créer d'autres plus complexes et les adapter à leurs besoins. En plus du plug-in pour Active Directory, il en existe aussi pour Cloud Director de VMware et Unified Computing System (UCS) Manager de Cisco. « D'autres nouveautés vont arriver, comme la possibilité, très utile, d'intégrer les systèmes de stockage », a également annoncé Fredrik Rynger.
VMware continue à travailler sur vCenter Orchestrator
vCenter Orchestrator est inclus dans vCenter Server de VMware et peut être associé à un certain nombre de solutions existantes déjà proposées par l'éditeur. « De nombreux services informatiques s'appuient encore sur les scripts pour automatiser certaines tâches de gestion, mais à mesure que les systèmes deviennent de plus en plus conséquents, ils sont en train de changer de méthode », explique le chef de secteur. VMware continue à travailler au développement de vCenter Orchestrator. Thomas Corfmat pense que « l'automatisation ne se généralisera pas tant qu'elle ne pourra pas être déployée en quelques minutes plutôt qu'en plusieurs heures ou en quelques jours,» comme il l'a écrit. « C'est ce à quoi nous travaillons », a assuré le responsable produit.
Illustration : Fredrik Rynger, chef de secteur chez VMware (crédit : Joel Asblom / IDG Stockholm)
Gestion de parcs IT : Kaseya rachète Intellipool AB
L'éditeur suisse Kaseya, spécialisé sur les solutions de gestion des infrastructures informatiques, a racheté le Suédois Intellipool AB, fournisseur de solutions de surveillance de réseaux et contrôle des performances. Il récupère ainsi le produit Intellipool Network Monitor (capture d'écran ci-dessus) qui permet de suivre jusqu'à des milliers d'équipements réseaux, mais peut aussi se borner à n'en gérer que quelques-uns. Cette offre supporte une vingtaine de systèmes d'exploitation. Dans un premier temps, son acquéreur proposera ce logiciel comme une extension à sa gamme de modules, avant de l'intégrer complètement dans sa plateforme Kaseya 2 d'ici la fin de l'année.
Si la suite modulaire de Kaseya s'adresse naturellement aux départements informatiques des entreprises, elle est aussi très adaptée aux besoins des prestataires de services IT. Disponible en version « on-premise » et en mode hébergé, elle rassemble des outils de sauvegarde, de migration de postes de travail, de surveillance, de gestion des patchs, d'audit et d'inventaire, d'anti-virus, de monitoring réseau, d'accès à distance, de service desk et de gestion des interventions (ticketing). En s'appuyant sur cette solution pour agir de façon préventive sur les équipements de leurs clients, les SSII et revendeurs à valeur ajoutée (VAR) peuvent leur garantir un niveau de services et, dès lors, vendre aux entreprises un engagement de résultat, explique Stéphane Hauray, directeur général de Kaseya France. Sur les 10 000 prestataires informatiques présents en France, outre 300 grandes sociétés et 3 000 de taille moyenne, on dénombre une majorité de petites sociétés ne gérant souvent qu'une centaine de machines, rappelle le DG. La solution de Kaseya permet aux prestataires de services managés de prendre en charge davantage d'équipements en générant une rentabilité supérieure (x 2,5 environ) à celle d'un contrat classique.
Auditer avant de s'engager
Sur les dix nouveaux clients signés par la filiale française au cours de ce premier trimestre, 7 sur 10 étaient des prestataires de services IT et les 3 autres, des entreprises, détaille Stéphane Hauray pour illustrer l'intérêt croissant des professionnels de l'infogérance pour les outils qu'il commercialise. « L'un des gros problèmes des prestataires est le surstaffing », rappelle Stéphane Hauray. Avec une solution d'automatisation et de détection préventive des pannes, ils sont en mesure de gérer deux fois plus de machines, estime le directeur général. Il constate qu'il y a une prise de conscience des SSII et des VARs de l'importance d'un outil adapté pour s'engager sur un résultat. « A chaque nouveau client, le prestataire installe Kaseya en mode audit et le rapport qu'il obtient le renseigne sur l'état de santé du réseau et des besoins en maintenance ». Quelle est la proportion de machines anciennes, quels types d'interventions prévoit-il, quels serveurs vaut-il mieux changer d'emblée ou bien assortir d'une maintenance plus coûteuse. Le VAR ajuste au mieux le contrat qu'il va proposer en ayant une visibilité complète de l'état du parc avant de s'engager, car il est difficile de revenir ensuite sur les conditions offertes. « On mesure les risques et on limite les mauvaises surprises en connaissant bien l'infrastructure du client. Tout doit être intégré dans la rentabilité ».
Un module de facturation centralisé
Le mois dernier, Kaseya a ajouté à sa suite intégrée un module de facturation, Service Billing 1.0. Celui-ci permet aux fournisseurs de services d'infogérance d'automatiser leur facturation depuis une console centralisée. L'outil leur procure une vision complète de leurs activités pour les différents clients. Il leur permet aussi d'améliorer leur rentabilité et d'optimiser leur trésorerie. L'éditeur a également mis à jour son module Service Desk. Dans sa version 1.3, celui-ci intègre principalement un compteur de session pour les besoins de facturation sur tous les tickets et bons d'intervention ouverts, la création de listes de tâches pour les techniciens pour chaque ticket ouvert.
Illustration ci-dessus : le module de facturation Kaseya Service Billing, KSB - (cliquer ici pour agrandir l'image)
Illustration d'ouverture : logiciel de surveillance des équipements réseau et de contrôle de performance Intellipool Network Monitor, d'Intellipool AB (cliquer ici pour agrandir l'image) (...)
Performances des applications web : BMC rachète Coradiant
Avec le rachat de l'éditeur Coradiant, annoncé hier, BMC Software récupère des outils permettant de surveiller les performances des applications web. En les ajoutant à sa plateforme Business Service Management, le spécialiste américain de la gestion des services métiers considère qu'il dispose ainsi de la solution la plus complète pour suivre et intervenir de façon proactive sur les performances applicatives offertes aux utilisateurs.
La technologie de Coradiant surveille les performances des applications à la fois « on-premise » (installées dans l'entreprise), accessibles dans un environnement virtualisé ou dans le cloud. Sur le marché, on trouve des offres concurrentes chez Keynote, Opnet et Compuware. Le monitoring d'applications comporte deux volets. D'une part, il aide le département IT à localiser les problèmes risquant d'entraver la fluidité des applications d'entreprise et de réduire la productivité des utilisateurs. D'autre part, ces outils sont mis à profit pour contrôler la disponibilité et le bon fonctionnement des portails publics et des sites de e-commerce.
La gamme TrueSight de Coradiant se décline en plusieurs produits : Enterprise Edition, End User Monitor et le service « on-demand » Performance Reporting Service. L'éditeur a également développé TrueSight Cloud Visibility Edition for Akamai, une appliance virtuelle pour vérifier en temps réel les performances des applications web accélérées par Akamai.
Une visibilité de bout en bout sur les applications
La nouvelle solution BMC End User Exeperience Management, basée sur la technologie de Coradiant, aidera à comprendre comment la performance des applications peut affecter le comportement des utilisateurs et, par ricochet, l'activité de l'entreprise. Elle fournira en temps réel une visibilité de bout en bout sur les applications (en mode SaaS, dans le cloud ou déployées en interne). BMC souligne que la compétitivité des entreprises est de plus en plus tributaire d'applications en ligne et rappelle qu'avec le développement des datacenters virtualisés, du cloud et des technologies Web 2.0, les applications, extrêmement complexes, sont de plus en plus distribuées.
BMC disposera donc de fonctionnalités de monitoring pour analyser finement le comportement des utilisateurs face à leur interface applicative. En reliant ces données à la performance applicative, il sera possible de fournir un compte-rendu détaillé des problèmes survenus pendant chaque visite d'internaute, explique l'éditeur. L'acquisition de Coradiant lui apporte une brique de plus pour alimenter la concurrence avec les trois autres acteurs du « Big Four » de l'administration de systèmes (CA Technologies, Hewlett-Packard et IBM), dans lequel BMC Software constitue le quatrième protagoniste.
Illustration : le service "on-demand" TrueSight Performance Reporting (...)
Le Conseil Général de l'Aisne rationalise son parc informatique
Le Conseil Général de l'Aisne, comme tous ses homologues d'autres département, gère par nature de multiples sites géographiques : sites administratifs, collèges, services sociaux... Sa DSI doit donc administrer un parc très éclaté géographiquement de 2000 PC (hors collèges) dotés de 126 applications différentes. Cette administration de parc supposait de nombreux déplacements et consommait donc beaucoup de ressources sans être très réactive.
La DSI du Conseil Général a donc décidé d'installer une solution d'administration centralisée de parc avec télédistribution des logiciels et de leurs mises-à-jour. Cette solution évite les déplacements et industrialise les processus en évitant les erreurs humaines liées à un traitement manuel poste par poste.
Après appel d'offres, la solution Asset Management Platform de Numara a été choisie. Les critères de ce choix ont, avant tout, été liés à la facilité de déploiement et ses fonctionnalités. L'outil permet notamment de gérer des groupes d'utilisateurs avec des profils applicatifs pré-définis en lien avec l'annuaire LDAP du Conseil Général. La solution a été déployée en quinze jours. Pour l'instant, les parcs scolaires des 57 collèges du département ne sont pas concernés par le projet. Une extension à ce parc un peu spécifique est envisagée.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)
BMC tire parti des performances de DB2v10 sur System z
« Les clients veulent migrer vers la version 10 de DB2 plus rapidement qu'ils ne l'avaient souhaité lors des précédentes évolutions de la base de données, en raison des promesses de réduction de coût faites par IBM », constate Robin Reddick, directeur marketing de BMC pour la gestion de service mainframe en ajoutant que BMC avait fait évoluer 23 de ses applications de gestion de service mainframe pour qu'elles supportent la version 10 de DB2 sur System z9 et z10 (en photo).
Les derniers modèles System z exploitent des co-processeurs zIIPs (Integrated information processor) qui viennent décharger le processeur principal de certains traitements, ce qui permet aux clients de réduire le coût au Mips (million instructions par seconde) des systèmes. Lorsqu'IBM a lancé DB2 10 pour z/OS l'an dernier, il a annoncé qu'en migrant vers cette version, les clients verraient une amélioration automatique des performances, de l'ordre de 10%, grâce à l'utilisation de ces co-processeurs. Selon lui, il était même possible d'obtenir des gains supérieurs si le client procédait à des réglages fins du système. Dans ce domaine, Robin Reddick, indique que les solutions BMC qui tirent parti des co-processeurs zIIP aideront à réaliser ces ajustements.
Parmi les produits pour DB2 que l'éditeur a mis à jour figurent System Performance, Database Administration, Database Performance, Recovery Management et SQL Performance. Ce dernier identifie les requêtes SQL qui surconsomment les ressources et il a justement été réécrit pour fonctionner avec les zIIP. « Parmi les outils qu'un client peut avoir, les produits d'optimisation sont typiquement ceux qui font le plus appel au CPU », souligne Robin Reddick. En déplaçant le logiciel vers le processeur zIIP, les clients peuvent l'exploiter sans monopoliser les ressources du processeur principal.
Un datawarehouse sur DB2 10 au Florida Hospital
Le groupe hospitalier Florida Hospital est au nombre des clients susceptibles de tirer profit de ce nouveau jeu d'outils. Son système d'information rassemble 42 applications médicales et de back-office prenant appui sur une instance de DB2 exploitée sur un mainframe IBM. La base de données reçoit près de 400 millions d'accès chaque jour. L'établissement va passer à DB2 version 10 et l'utilisera en premier lieu pour une application de datawarehouse. DB2 supporte le mode « time-based data » (enregistrement périodique des données), ce qui permettra à l'hôpital d'interroger le datawarehouse à tout moment. « Nous pourrons obtenir des réponses [sur les données enregistrées] au jour le jour], ce qui nous ne pouvions pas faire auparavant », explique Bob Goodman, administrateur senior de la base de données de l'hôpital.
L'établissement va également déployer différentes mises à jour de produits BMC, parmi lesquelles le logiciel de monitoring MainView pour DB2 qui facilitera la résolution des problèmes sur le datawarehouse. Ce dernier va répondre à de nombreuses requêtes dynamiques, ou bien à des requêtes uniques qui n'ont pas encore été optimisées pour un usage répété. « MainView donne la possibilité de se tourner vers Dynamic SQL », ajoute Bob Goodman. Il explique que contrairement à d'autres outils de monitoring qu'il a utilisés par le passé, MainView propose de conserver un historique des appels SQL et des chemins qu'ils ont empruntés dans le système. « Avec MainView, nous pouvons revenir à une connexion pour l'examiner. Cela constitue pour nous une aide à la productivité. Nous avions l'habitude de faire la chasse aux dysfonctionnements. Maintenant, nous pouvons voir où se situe le problème. »
Illustration : le mainframe z10 (crédit photo : IBM) (...)(08/04/2011 10:52:27)Que le cloud soit privé ou public, Oracle a réponse à tout
Si le PDG de Salesforce.com, présent mardi à Paris, a une idée très resserrée du cloud, public et multitenant, Oracle revendique de son côté une vision très large de la question. Hasard ou pas des calendriers, deux jours après son compatriote californien Marc Benioff, la société de Larry Ellison avait programmé son propre événement, à deux pas du Cnit de la Défense. Rick Schultz (en photo), vice président marketing technologie produit, y a donné la version du cloud selon Oracle. L'éditeur de Redwood reprend simplement la définition générique de l'agence américaine NIST (National Institute of Standards and Technology), soit « un modèle pour accéder à la demande à un pool de ressources informatiques configurables qui peut être rapidement mis à disposition, avec un minimum d'intervention de la part des fournisseurs qui le mettent en oeuvre ». Ce qui laisse à Oracle un terrain de jeu suffisamment étendu pour couvrir, avec ses matériels, middleware et applications, les trois modèles de services (SaaS, PaaS et IaaS) et les quatre modèles de déploiement (cloud public, privé, communautaire et hybride).
Les clouds privés prennent la corde
Rick Schultz a repris ce matin le b.a.-ba du glossaire cloud et des mérites respectifs des modèles privé et public. « Les entreprises vont adopter un mix de modèles, suivant ce qui s'adapte le mieux aux applications qu'elles utilisent déjà ». Fin 2010, une étude conduite par l'IOUG (Independent Oracle Users Group) auprès de 267 responsables IT a montré que 29% avaient déjà déployé un cloud interne (pour la plupart sur un périmètre limité) et que 37% donnaient déjà accès à certains processus à partir d'un cloud privé. Quant aux réticences autour du cloud public, elles portent avant tout sur la sécurité (à 43%), avant le coût (25%) et la qualité de service (25%). « Les clouds privés suscitent de plus en plus d'intérêt, pointe Rick Schultz. Le PaaS privé, notamment, maximise la flexibilité et le contrôle en réduisant les interventions manuelles. »
Si Oracle a une vision très large du cloud, sa stratégie est en revanche très ciblée, affirme-t-il. En version privée, il dispose de tous les ingrédients pour installer des applications sur une plateforme partagée, offrir base de données et middleware en PaaS et jusqu'au matériel et systèmes pour bâtir PaaS ou IaaS (cf ses offres Exadata et Exalogic*, cette dernière associant clustering et virtualisation), ainsi que les outils d'administration du cloud (solution Enteprise Manager). En version publique, il propose son offre applicative (les composants ERP de Fusion Applications par exemple peuvent être déployés sur un cloud public) ou l'accès à ses bases de données ou à son middleware sur un cloud tel que celui d'Amazon. Il y a deux mois, ce dernier a indiqué qu'il allait également supporter Oracle VM, la technologie de virtualisation de serveurs de l'éditeur qui repose sur Xen. « Nous poursuivons nos investissements dans nos différents produits de virtualisation », a précisé Rick Schultz par la suite, lors d'une session de questions/réponses, en insistant sur l'effort réalisé par le groupe en R&D (4 milliards de dollars prévus sur 2011 - contre 3,25 Md$ en 2010, soit 12% du chiffre d'affaires de l'exercice). « Nous continuons d'investir sur les technologies rachetées », rappelle le VP marketing technologie product.
250 applications sur une infrastructure partagée
Rick Schultz illustre son propos par quelques cas d'écoles. Le Crédit Suisse, notamment, a déployé trois clouds privés internes, PaaS et IaaS. Succédant au VP marketing d'Oracle, Massimo Pezzini, de Gartner, zoome sur le cas. La banque dispose notamment d'une plateforme pour des applications Java (rassemblant WebLogic Portal, WebLogic Server, JMS, Application Integration Components, RAC [Real Application Cluster], des outils de sécurité et de gestion de système et le framework applicatif). Le modèle de déploiement est double : partagé pour certaines applications ou consacré à une application. Bilan : le Crédit Suisse exploite 250 applications sur une infrastructure Solaris partagée (reposant sur 180 serveurs) et 20 applications déployées sur des serveurs strictement dédiés, pour la banque sur Internet et les systèmes de paiement.
(*) Pour Rick Schultz, les premiers clients d'Exalogic, offre toute récente lancée sur OpenWorld 2010, seront très probablement les utilisateurs des solutions middleware WebLogic.
Illustration : Rick Schultz, vice président marketing technologie produit (crédit : M.G.)
Rick Schultz, VP marketing technologie produit d'Oracle, expose les capacités d'administration du cloud proposées par l'éditeur (crédit : M.G.) (...)
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