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(03/03/2011 16:41:27)

Annuels Cegid : la mutation se poursuit vers le SaaS

Si l'éditeur lyonnais Cegid a réalisé une hausse modérée sur son chiffre d'affaires global en 2010 (+0,4% à 249,6 M€), il poursuit efficacement son évolution structurelle vers un modèle centré sur l'édition de logiciels (solutions de gestion). Ses ventes de licences ont augmenté de 12% l'an dernier, à 40,7 M€, et son activité Software as a service (SaaS) de 23%, à 16,3 M€. Cette dernière se répartit à parts égales entre TPE, d'un côté, et moyennes et grandes entreprises de l'autre. Les ventes à l'international, qui reposent sur les solutions Retail, ont également progressé sensiblement (+35%). Pour Jean-Michel Aulas (en photo), PDG et fondateur de la société, il s'agit de bons résultats, « plutôt très bons même dans ce contexte post-crise ». Il reconnaît néanmoins que « le métier reste difficile ».

Sur le plan capitalistique, le schéma reste stable avec la présence de Groupama au capital, et sur le plan stratégique, « nous sommes dans un modèle éditeur mis en oeuvre au cours des cinq dernières années, sous l'impulsion de Patrick Bertrand [directeur général], souligne Jean-Michel Aulas. Ce modèle s'est affiné et continue à produire des résultats positifs et récurrents, mais il y a eu vraiment un important travail au sein de la société ».

Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid
Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, lors de la présentation des résultats, le 3 mars 2011 à Paris.

Avant l'an 2000, les ventes de matériel représentaient encore 50% du chiffre d'affaires de Cegid, contre seulement 13% aujourd'hui. Entre 2009 et 2010, le CA de l'activité édition a progressé de 6% et augmenté son poids de 61 à 64% du CA total (87% en incluant les services associés). Ces mutations ont requis des investissements importants. Entre R&D, développements sur le SaaS et à l'international, organisation et croissance externe, Cegid a engagé 38 M€.

Son activité SaaS compte 40 000 utilisateurs, parmi lesquels 12 000 TPE et 350 moyens et grands comptes. « Cela représente notamment 220 000 bulletins de paie par mois, 120 000 connexions par mois dans le Retail [points de vente] et 240 000 télédéclarations », donne en exemple Patrick Bertrand. Il ajoute que ces solutions intéressent de plus en plus les collectivités et établissements publics.

Patrick Bertrand, DG de Cegid
Patrick Bertrand, DG de Cegid

Cegid se développe dans le secteur public

Pour 2011, Patrick Bertrand ne souhaite pas donner de prévisions de résultats. « Le dirigeant d'entreprise que je suis sent bien que la confiance n'est pas revenue. On sent une incroyable volatilité, on se raccroche au carnet de commandes ». Les deux premiers mois ont été bons néanmoins et jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels ont en général plutôt bien traversé la crise.

Parmi les activités qui devraient soutenir la croissance de Cegid cette année, Patrick Bertrand cite les solutions de paie et de GRH (gestion des ressources humaines). « Il y a une prise de conscience des groupes qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher des produits trop lourds ». Le directeur général pense aussi que sa société va « faire un beau parcours sur la partie industrie, tous secteurs confondus » (en septembre, un recrutement a été effectué pour piloter la stratégie du marché manufacturing). Avec l'offre SaaS, il y a par ailleurs une forte progression en perspective sur la partie comptable, notamment dans le monde agricole (l'éditeur a conquis 25% des utilisateurs dans ce secteur). Enfin, Cegid devrait se renforcer dans le secteur public. Dans ce domaine, il a racheté Visa Informatique en décembre et réalisé 12 à 14% de croissance sur l'année. Il vise un chiffre d'affaires de 20 M€. « Nous espérons aussi une croissance sur le marché des TPE où les experts comptables sont prescripteurs », complète Jean-Michel Aulas. La profession comptable représente 25 à 30% du CA de l'éditeur.

En 2010, outre Visa Informatique, Cegid a racheté deux équipes de trois personnes, l'une spécialisée sur la gestion des services professionnels, l'autre sur les produits destinés aux associations (Innov'Adhoc/Atalante). Ces trois acquisitions représentent un chiffre d'affaires de 7 M€. En matière de croissance externe, l'éditeur examine actuellement une dizaine de dossiers. Il s'intéresse notamment à des sociétés engagées dans le Retail, plutôt pour soutenir son développement à l'international. Mais il étudie aussi des dossiers dans l'industrie, la profession comptable, la finance, la RH et la paie.

En 2010, le résultat net (part du groupe) de Cegid s'est élevé à 19,3 M€ (+7,9%). Le résultat avant impôts a augmenté de 22,2% et le résultat opérationnel de 16,1%, à 30,8 M€.

Illustration : Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, le 3 mars à Paris lors de la présentation des résultats à la presse (crédit : MG)
CA : Chiffre d'affaires
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(03/03/2011 10:57:41)

Cebit 2011 : SAP crée des solutions OnDemand avec ses clients

Il y a deux ans, SAP a embauché John Wookey pour piloter sa stratégie « on-demand » en direction des grandes entreprises. Sa mission consistait à mettre en place un catalogue de solutions en ligne qui permettrait aux clients de la Business Suite d'ajouter, de façon flexible, des fonctionnalités complémentaires à leur système de gestion. Deux offres de ce type ont déjà été livrées (Carbon Impact, pour calculer l'empreinte carbone, et Sourcing OnDemand, pour gérer les sources d'approvisionnement et les achats stratégiques). Une troisième vient de s'y ajouter, annoncée à l'occasion du Cebit de Hanovre. Il s'agit de Sales OnDemand, une application apportant aux équipes de vente un cadre pour collaborer autour de leurs opportunités commerciales.

Cette solution en ligne présente la particularité d'avoir été développée sur la plateforme hébergeant Business ByDesign, l'application SaaS pour PME. C'est la première du genre chez SAP. Elle inaugure une nouvelle catégorie d'applications que l'éditeur met au point avec la participation de ses clients. L'objectif qu'affiche l'éditeur est de concevoir des interfaces et des enchaînements fonctionnels collant au plus près des souhaits des utilisateurs. SAP souligne aussi sa volonté de faciliter le partage d'informations, en particulier à l'aide d'outils empruntés aux médias sociaux(*), et de favoriser la mobilité ainsi que l'ont illustré les démonstrations faites au Cebit de Sales OnDemand, déroulées sur la tablette iPad d'Apple.

De l'application ciblant le dirigeant jusqu'à l'usage de masse

Sur le même modèle, d'autres logiciels seront annoncés au cours de l'année, chacun ayant vocation à s'utiliser sur des terminaux mobiles et à s'intégrer aux déploiements « on premise » de la Business Suite, dans le cadre d'un processus métier bien défini. Pour les créer, SAP interroge les entreprises très en amont sur les fonctions qui leur manquent et la façon dont elles voudraient pouvoir y accéder et les manipuler, explique notamment Thorsten Stephan, vice président, responsable des applications mobiles. Il cite en exemple une solution de gestion des notes  de frais qui proposerait à son utilisateur de photographier sa facture de restaurant, d'y ajouter vocalement le nom des personnes invitées, avant d'expédier le tout vers la Business Suite. « Cela doit être très facile à utiliser », insiste Thorsten Stephan en rappelant que la puissance du terminal ne limite plus, désormais, les fonctionnalités de l'application, comme ce pouvait être le cas avec les logiciels sur PC.  « La cible des utilisateurs mobiles est très large : cadres dirigeants, utilisateurs de base, techniciens sur le terrain et jusqu'aux consommateurs [dans le domaine de la grande distribution, notamment]. Nous pouvons maintenant concevoir des applications destinées à un usage de masse ».  

Illustration : Démonstration de l'application Sales OnDemand de SAP

(*) Dans cette catégorie d'outils, l'éditeur Salesforce.com, spécialisé sur les logiciels en ligne destinés aux commerciaux, a lancé il y a quelques mois l'application Chatter, dotée d'une interface à la Facebook, qui semble avoir rencontré un certain succès auprès de ses clients. Microsoft de son côté vient de lancer en France la version hébergée de sa gestion de la relation client, Dynamics CRM Online, qui s'appuie beaucoup sur Outlook.

(...)

(01/03/2011 13:14:04)

HP élargit le champ de PPM, son logiciel de gestion de projet

« Historiquement, notre offre de logiciel Project and Portfolio Management (PPM) a toujours ciblé les groupes informatiques, mais nous avons constaté que de nombreux clients l'utilisaient comme un vrai système de gestion de projet et de portefeuille dans leur entreprise, » a déclaré Bruce Randall, directeur marketing des produits PPM chez HP. Pour mieux servir cette base d'utilisateurs élargie, la version 9.1 de PPM que vient de livrer HP comprend un certain nombre de fonctionnalités et de modules destinés à aiguiser la curiosité des cadres chargés de l'organisation et des managers de haut niveau, et dont l'objectif est d'assurer le succès de leurs projets. Les logiciels PPM permettent justement de gérer les tâches difficiles et d'effectuer le suivi de projets complexes. Les analystes estiment qu'environ 68 % des logiciels de gestion de projets ne respectent pas leurs objectifs, et les managers ne manquent pas de se faire rappeler à l'ordre à cause du manque à gagner. Le secteur du logiciel PPM, qui génère 3,5 milliards de dollars en ventes annuelles selon IDC, peut aider à identifier les points faibles d'un plan de développement. Il permet de surveiller le bon développement d'un projet, notamment en matière de délais, de suivre les dépenses financières et celles des autres ressources, plus d'autres aspects spécifiques, différentes données que les managers peuvent consulter via des tableaux de bord. Ceux-ci ont également la possibilité de générer des rapports et d'effectuer des requêtes personnalisées.

PPM 9.1 comprend en particulier deux nouveaux modules destinés à offrir une vision globale : un tableau de bord de direction d'une part, et un autre pour la planification financière et l'analyse. Le tableau de bord exécutif comporte des indicateurs interprofessionnels prédéfinis qui « permettent aux dirigeants de voir et d'identifier les problèmes à un niveau élevé, » selon Bruce Randall. Le logiciel s'enrichit également de plusieurs fonctionnalités. Ainsi, la palette des contrôles utilisateur a été étendue pour permettre le filtrage et le tri des tableaux de requête. L'interface utilisateur a également été mise à jour et les capacités d'édition en ligne au sein de la Structure de découpage du projet (Work Breakdown Structure - WBS) ont été améliorées, pour permettre aux utilisateurs de mieux détailler l'état, les ressources et les tâches d'un projet donné.

Gérer toutes les ressources d'un projet

En matière de gestion des ressources, un manager peut désormais consacrer des ressources à un projet, sans avoir à préciser spécifiquement lesquelles seront affectées à un travail. Cette modalité contribue à améliorer la planification. Un gestionnaire peut ainsi prévoir 5 000 heures de temps de développement pour un projet particulier et le mettre en réserve pour une date ultérieure, sans avoir à décider d'emblée quels développeurs auront à effectuer ce travail. Selon le directeur marketing, cette fonctionnalité permet aux gestionnaires de considérer « toutes les ressources qu'ils sont en mesure d'investir dans un projet, de manière à bien les hiérarchiser et visualiser à quel moment ils peuvent éventuellement se trouver face à un manque de ressources. » La nouvelle version de PPM a également été intégrée à l'outil de pilotage des développements ALM d'HP, lequel peut fournir des informations utiles, et notamment évaluer si le logiciel en cours d'élaboration répond bien aux objectifs.

La version 9.1 de PPM est disponible dès maintenant. Les clients sous contrat de maintenance peuvent obtenir cette mise à jour gratuitement. Mais certains modules spécifiques, comme le tableau de bord de direction, ne sont pas inclus et doivent être achetés séparément.

 

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(01/03/2011 10:39:00)

Cebit 2011 : Software AG devient cloud ready

Karl Heinz Streibich, le PDG de Software AG (1 milliard d'euros de chiffre d'affaires désormais), estime que « la transformation vers une véritable entreprise numérique est le prochain défi de la décennie. Rendre les process plus flexibles, plus agiles et les intégrer au sein des différentes activités de l'entreprise sont l'ambition de nos solutions entreprises de BPM ».  Le cloud va donc faire évoluer l'entreprise vers ce que le dirigeant nomme « l'extreme collaboration », c'est-à-dire la fin du dialogue en mode silo entre le monde applicatif et l'univers du marché (client, produits, etc...). Pour établir ce lien, Software AG dispose de deux outils, ARIS et WebMethod, qui se chargent, d'un coté, de gérer et de modéliser les processus de gestion et, de l'autre, d'appliquer les meilleures méthodes d'intégration ainsi que leur contrôle. Pour devenir cloud ready, l'éditeur allemand a travaillé sur une meilleure coordination entre les deux solutions en implémentant deux nouveaux composants. Le premier est CEP (Complex Event Processing) issu de l'acquisition de la société allemande RealTime Monitoring au début de 2010. Il effectue des requêtes sur des flux continus d'événements, une approche qui fournit des résultats suivis et redondants. Cette méthode permettra aux entreprises, via l'outil MashZone du logiciel ARIS, de visualiser les événements d'entreprise en temps réel. Par ailleurs, le second composant est l'intégration des outils de MDM (Master Data Management), issus du rachat de Data Foundation en octobre dernier, au sein de webMethods OneData.

Montée en puissance progressive

Le potentiel du cloud est très important selon le dirigeant de Software AG qui envisage de réaliser des grosses acquisitions toutes les deux ou quatre ans et pas uniquement en Allemagne. Cette démarche est poussée par le fait que seuls 25% des processus métiers des entreprises sont numérisés. Devant l'intérêt de certaines entreprises pour le cloud public, l'éditeur allemand a décidé de rendre compatible sa couche logicielle avec la plate-forme EC2 d'Amazon.  Le cloud privé n'est pas oublié avec un support pour VMware.  La majorité des annonces seront disponibles au troisième trimestre 2011. Un ensemble de service de conseil « cloud ready » sera aussi proposé aux clients lors du lancement officiel des solutions. Ces services comprendront « préparation avancée, la formulation de stratégies, la numérisation et l'analyse des processus pour les besoins du cloud ». Aucun prix n'a été communiqué sur les différentes solutions annoncées.

Illustration principale : ARIS MashZone (...)

(28/02/2011 09:45:52)

Le Cebit 2011 ouvre ses portes ce soir

En 2010, 4 150 exposants en provenance de 68 pays et plus de 330.000 visiteurs se sont rendus au Cebit d'Hanovre. A la grande époque, l'expo pouvait attirer jusqu'à 700 000 visiteurs, mais c'est du passé. Cependant, avec ses 450 000 m2 d'exposition, le Cebit reste l'un des événements clés dans le domaine des télécommunications numériques de l'IT et éclipse même le Computex, le CES et le Sitex de par sa superficie. En 2011, la foire se divisera en quatre parties: Cebit pro pour les professionnels, Cebit gov pour le secteur public, Cebit lab pour la recherche et Cebit life pour les dernières tendances en matière d'électronique grand public.

http://www.cebit.de/homepage

Illustration principale :  Les allées du salon en 2010, crédit photo Deutsch Messe AG (...)

(24/02/2011 17:20:22)

BusinessObjects 4.0 : SAP mise sur le «in-memory» et la mobilité

L'année s'annonce particulièrement propice à la Business Intelligence (BI). Ce n'est pas vraiment une surprise et, s'il était nécessaire, le cabinet Gartner vient encore de le confirmer. SAP, chef de file de ce marché depuis le rachat de Business Objects, compte bien en profiter pour y accroître son influence. Hier, il a présenté officiellement une suite qui met l'accent sur la mobilité et l'analyse des données en temps réel.

BusinessObjects 4.0 est actuellement en mode « ramp up », ce qui signifie, dans le lexique propre à SAP, qu'elle est en phase de mise en place auprès d'un nombre restreint de clients. Elle devrait être largement diffusée à partir de mai, a précisé hier Dave Weisbeck, senior vice président des solutions BI et EIM chez SAP, lors de la conférence de lancement de l'offre, à New-York, hier (retransmise sur le web). Selon lui, l'offre suscite un fort intérêt de la part des clients existants.
Dave Weisbeck, senior VP solutions BI et EIM chez SAP
Dave Weisbeck, SAP

Mais il est vrai aussi que l'éditeur en parle depuis un moment (elle a notamment été présentée en France lors d'un événement européen qui s'est tenu le 16 novembre 2010). Dès 2009, cette version, alors présentée sous le nom de code Aurora, était annoncée pour le 4e trimestre 2010. Ce décalage dans la livraison ne résulte d'aucun problème critique, assure Dave Weisbeck. Au contraire, si le calendrier a été repoussé, c'est bien pour élargir le périmètre de l'offre, SAP ayant décidé de la relier aux technologies de traitement des données en mémoire et à gestion d'événements complexes (CEP, complex event processing).

Des applications spécialisées exploitant HANA

Une démonstration du produit HANA (High Performance Analytic Appliance), commercialisé fin 2010, a montré l'amélioration sensible des performances obtenues avec l'outil de BI (comparé à un datawarehouse traditionnel) pour analyser, dans le cas présenté hier à New York, les taux de retour d'un constructeur automobile. SAP mise gros sur HANA. L'éditeur allemand va lancer une série d'applications spécialisées au-dessus de cette offre qui permet de placer les données en mémoire vive pour doper les performances d'analyse (par rapport aux temps de réponse obtenus lorsque les données restent sur les disques durs). Pour l'instant, SAP ne positionne pas HANA comme solution de remplacement de bases de données comme celle d'Oracle (sur laquelle reposent de très nombreuses installations SAP), mais cela pourrait évoluer à l'avenir, lorsque le produit aura gagné en maturité.

Une « killer app », selon Steve Lucas

La mobilité constituant l'une des préoccupations majeures de SAP, la présentation de BusinessObjects 4.0 a abordé son utilisation sur des tablettes numériques comme l'iPad d'Apple (l'une des vedettes récurrentes des shows de SAP), mais aussi la PlayBook de RIM et la Galaxy Tab de Samsung (cf en encadré l'annonce Samsung/SAP sur le Mobile World Congress de Barcelone). De nombreux observateurs estiment que les tablettes vont jouer un rôle majeur dans l'adoption de la BI mobile, la taille de l'affichage favorisant l'utilisation et la manipulation de ces applications graphiques.


En combinant la technologie In-Memory à l'usage mobile, SAP dispose d'une « killer app », considère Steve Lucas, responsable de l'activité analytique au niveau mondial chez SAP.

Illustration : Business Objects 4.0
[[page]]Support du 64 bits et des environnements virtualisés

Parmi les autres composants de BO 4.0 figurent Data Services, pour l'intégration et l'agrégation des données, Information Steward, pour gérer la qualité des données, et Event Insight, l'application de CEP. Au nombre des améliorations apportées à la suite, SAP a également souligné sa capacité à monter en puissance lorsque les applications prennent de l'ampleur, ainsi que le support natif des environnements 64 bit et des technologies de virtualisation.

Du point de vue de l'utilisation, BusinessObjects 4.0 fournit un « look and feel » commun à ses différents modules, fait remarquer Boris Evelson, analyste de Forrester Research, contacté par nos confrères d'IDG News Service. Cette nouvelle version a reçu en tout cas un accueil enthousiaste de l'un des clients présents à la conférence new-yorkaise.
SAP Business Objects 4.0
Cliquer ici pour agrandir l'image

Le distributeur de films Lionsgate, qui connaît en ce moment une profonde mutation de son marché, avec le développement de la vidéo numérique et d'acteurs tels que Netflix. Il a expliqué qu'il réfléchissait activement à la façon d'appréhender cette évolution et  ajouté qu'un outil tel que BO 4.0 était particulièrement mis à profit dans ces circonstances.

SAP, Oracle et IBM concurrents sur toute la palette BI

BO 4.0 succède à deux mises à jour majeures livrées en 2010 par les principaux concurrents de SAP dans la BI que sont IBM et Oracle. Les éditeurs s'activent pour renforcer leur portefeuille BI, d'autant plus que ces solutions ont continué à se vendre en 2009 et 2010 en dépit de la récession économique. Les entreprises ayant besoin d'analyser en profondeur leurs activités afin de développer leurs avantages concurrentiels.

Les grands fournisseurs que sont SAP, Oracle et IBM, sont en compétition sur tous les aspects de la palette BI, depuis les outils d'extraction et de transformation des données (ETL) et de gestion de la qualité jusqu'aux logiciels de reporting et d'analyse, rappelle Boris Evelson. « Evidemment, tout le monde ne peut pas tout faire ». Cela dit, les entreprises qui ont déjà fortement standardisé leurs applications et leurs bases de données autour de vendeurs comme SAP et Oracle « ont peu de raisons » de vouloir chercher d'autres fournisseurs pour acquérir leurs outils de BI, estime l'analyste de Forrester. En revanche, pour les entreprises utilisant des systèmes d'informations hétérogènes ou qui veulent mettre en place des fonctionnalités avancées telles que la modélisation prédictive, « le choix est très, très large », complète Boris Evelson.

Les clients de BO qui souhaiteront évoluer vers 4.0 ne devraient pas voir de changement du côté des licences, a indiqué Dave Weisbeck lors de la session de questions/réponses, à l'issue de la conférence. Hier, SAP a également annoncé six nouvelles applications analytiques ciblées pour des industries spécifiques, toujours basées sur l'actuelle version 3.1 de la suite BI. La prochaine vague d'applications adaptées à des secteurs d'activité sera créée sur la version 4.0.

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(22/02/2011 15:15:13)

Salvatore Ferragamo choisit SAP pour harmoniser son développement mondial

Le Florentin Salvatore Ferragamo, un fabricant de produits de luxe italien comptant 2 600 employés et plus de 550 boutiques dans le monde, a été  victime de son succès, particulièrement en Asie-Pacifique. Dans cette région, sa croissance à deux chiffres sur plusieurs trimestres consécutifs a dévoilé les limites d'une informatique principalement locale, qui ne pouvait faire face à la dynamique du marché de la haute couture.  C'est ce qui a conduit la maison de luxe fondée en 1927 à s'équiper de solutions SAP, à savoir SAP for Retail, SAP Netweaver Process Integration et SAP Netweaver Business Warehouse. « Les systèmes d'information existants n'étaient pas en mesure de supporter cette rapide progression », a exposé Walter Carmagnini, DSI de Salvatore Ferragamo, lors d'une présentation du projet.

Créer des processus de gestion normalisés

En effet, les ventes réalisées en Asie-Pacfique représentent désormais plus de 50% du chiffre d'affaires annuel du fabricant. Une dizaine de nouvelles boutiques ont récemment été ouvertes en Chine, pays qui regroupe actuellement 45 magasins. Pour le président directeur général de Salvatore Ferragamo, Michele Norsa, la Chine risque de devenir prochainement le premier marché. « En 2010, la Chine n'était pas très loin des Etats-Unis, a t-il rappelé. Et même si le pays n'occupe pour l'instant que le second rang, il nous semble évident que sa croissance devrait avoisiner les 30%. » Le couturier a donc considéré qu'il lui fallait créer des processus de gestion normalisés pour gérer ces nouveaux établissements et les mettre en conformité avec son développement au niveau mondial. Sans la capacité d'accéder aux données précises, une incohérence imprévue dans la chaîne d'approvisionnement pourrait entraîner une rupture de stock sur un produit qui se vend bien. En harmonisant ses processus métiers globaux sur une plate-forme informatique intégrée SAP, Salvatore Ferragamo obtiendra des données cohérentes sur l'ensemble des systèmes d'informations dans les différents pays, du fournisseur jusqu'au consommateur.

Des solutions pour gagner en visibilité

Ainsi, le spécialiste italien des produits de luxe sera en mesure de prendre des décisions commerciales sur la base d'informations les plus récentes et les plus précises : le bon produit sera disponible au bon moment via de multiples canaux, là où le besoin est le plus grand. Le nouveau système permettra à la société de gagner en visibilité sur ses opérations pour mieux connaître ses clients et son activité. Les solutions SAP implémentées devraient permettre à Salvatore Ferragamo d'accroître son efficacité opérationnelle, de maximiser ses profits et d'anticiper les opportunités à venir au travers de plusieurs applications. SAP for Retail, une solution à destination du secteur de la distribution apportera un contrôle centralisé de la gestion  des stocks et de la distribution. SAP Netweaver Process Integration permet la jonction entre les anciens systèmes informatiques et les nouvelles solutions SAP. Enfin, NetWeaver Business Warehouse offre des fonctionnalités en vue de créer d'importantes bases de données à analyser.

Salvatore Ferragamo

Illustrations : Le musée de la chaussure de Salvatore Ferragome à Florence (crédit : D.R.)

Ferrucio Ferragamo et Walter Carmagnini
De gauche à droite : Ferrucio Ferragamo, président de Salvatore Ferragamo, et Walter Carmagnini, DSI de la société, lors de la présentation du projet SAP.
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