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(23/03/2011 15:38:56)

IBM achète Tririga pour renforcer son offre Smarter Buildings

IBM estime que les entreprises consacrent environ 30 % de leurs budgets annuels dans leur parc immobilier, soit le second poste de dépenses, après les salaires. IBM pense pouvoir aider les entreprises à réduire les charges liées à la gestion de ces parcs, dans lequel il faut inclure les bâtiments industriels, en leur procurant un outil qui permet d'apprécier aussi bien la consommation d'énergie que d'optimiser l'espace disponible.

« Le logiciel de Tririga va aider les clients à prendre des décisions stratégiques dans l'utilisation de l'espace, dans l'évaluation de solutions alternatives en terme d'immobilier, dans la manière de générer des retours sur investissement importants dans les projets capitalistiques, et dans l'estimation d'initiatives impliquant un développement durable, » indique le communiqué d'IBM. L'entreprise prévoit 10 milliards de dollars de recettes annuelles dans ce domaine d'ici à 2015.

Les logiciels Tririga seront intégrés à la suite de gestion « d'immeubles intelligents » Smarter Buildings d'IBM, qui comprend des produits comme Maximo Asset Management d'IBM. L'entreprise espère que l'intégration via ses propres solutions de gestion déjà proposées dans ce domaine, donnera aux clients une meilleure visibilité sur leurs bâtiments et leurs équipements. « Les entreprises vont pouvoir disposer d'un outil puissant pour contrôler et optimiser les activités concernant leurs immeubles au niveau mondial, » a déclaré Florence Hudson, une responsable d'IBM pour les secteurs de l'énergie et de l'environnement.

Un portefeuille varié de solutions


Tririga compte, dans son portefeuille, différents logiciels couvrant le domaine de la gestion immobilière. Real Estate Portfolio Management permet par exemple de suivre différentes actions menées sur un immeuble et peut être utilisé pour faire des projections qui tiennent compte de besoins futurs. Capital Project Management permet de faire l'état des bâtiments existant et d'estimer d'éventuels travaux de réparation à réaliser dans le futur.

La société propose également des outils pour surveiller les coûts d'usage et de consommation. Tririga sera intégré aux portefeuilles IBM Tivoli Software et IBM Global Business Services. « Elle compte plus de 200 entreprises parmi ses clients, dont un tiers figurent au palmarès du Fortune 100, et sept sont des administrations du gouvernement américain, » a déclaré IBM qui espère conclure cette transaction, dont les termes n'ont pas été rendus public, d'ici mi-2011.

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(23/03/2011 09:20:47)

Dialogue de sourds : SAP et l'USF ne parlent toujours pas le même langage

Le 22 mars 2011, l'USF (club des Utilisateurs de SAP Francophones) a tenu, au centre de conférence Cap15 à Paris, sa première convention de printemps depuis l'absorption du club des utilisateurs de Business Objects. Si l'après-midi est réservée aux adhérents de l'USF avec des ateliers et l'assemblée générale annuelle de l'association, la matinée en plénière fut au contraire très ouverte avec la participation de huit associations partenaires. Les représentants de celles-ci donnèrent le point de vue de différents métiers vis-à-vis de la question du SI en général et du PGI (comme SAP) en particulier.

Les relations ne sont pas toujours simples et la surdité des uns aux attentes des autres reste un gros problème largement évoqué. Et cette surdité est aussi souvent une cause de tension entre l'éditeur et ses clients, même s'il a parfois de la bonne volonté unanimement saluée.

Adopter de bonnes pratiques dans ses relations avec SAP

La première association partenaire à intervenir fut ainsi le Cigref (Club Informatique des Grandes entreprises Françaises) pour présenter un livre blanc conçu en commun avec l'USF sur les bonnes pratiques à retenir dans sa relation commerciale avec SAP. Ce livre blanc sera réservé aux adhérents des deux associations et sera effectivement publié dans les quinze jours.

« Ce travail commun a permis de cumuler l'expertise de l'USF et l'influence du Cigref » a remarqué Bruno Brocheton, DSI d'EuroDisney et administrateur du Cigref. Le travail a été également mené en bonne intelligence avec SAP. Le livre blanc fait ainsi le tour, en 14 fiches et une cinquantaine de pages, de toutes les questions essentielles (licences, maintenance, clauses standards et avenants...) dans une relation client-éditeur. A chaque fois, la fiche débute par une définition des concepts, comporte des réponses de SAP aux questions des clients, des remarques des adhérents du Cigref ou de l'USF et des bonnes pratiques. Ce livre blanc se veut ainsi un référentiel commun de dialogue entre SAP et ses clients.

Un dialogue souvent insuffisant

Or ce dialogue est loin d'être toujours parfait. Véronique Durand-Charlot, DSI de GDF-Suez, a ainsi témoigné du projet d'implémentation de SAP au sein de son groupe entre 2004 et 2007. Celui-ci, avec 80 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 220 000 collaborateurs et 60 000 utilisateurs de SAP, est pourtant l'un des plus grands clients au monde de SAP. Le choix du « full SAP » a été fait pour des raisons de délais impératifs excluant le recours à des solutions maison. Les expériences avec SAP sur des périmètres limités plaidaient aussi pour l'extension du système pour gérer les 11 millions de clients du groupe, une telle volumétrie étant inédite pour l'éditeur.

Il était ainsi nécessaire pour GDF-Suez de pouvoir mettre en oeuvre une escalade rapide auprès des bonnes équipes au siège de SAP. Et cela a été complexe à mettre en place. Véronique Durand-Charlot s'était ainsi plainte auprès de la direction française / « GDF a l'habitude du monopole, détesté par les clients, mais compensait son monopole par un soucis du service public ; chez SAP, on voit bien le monopole mais pas trop le service au client. » Après des discussions énergiques avec la direction française, les procédures attendues ont enfin été mises en oeuvre.

Mais, une fois le projet délivré en 2007, celui-ci n'était pas stabilisé tant sur le plan métier que sur celui des performances. Il restait plus d'un an de travail. Mais SAP s'est malgré tout beaucoup désinvesti.
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La souplesse insuffisante pour les métiers

« Quatre ans après, le projet informatique est réussi » affirme Véronique Durand-Charlot. Mais les utilisateurs métiers ne sont pas toujours satisfaits : la lourdeur du système, son ergonomie, son manque de souplesse (en terme de fonctions comme de coûts associés aux développements)... sont sources de critiques. Les directions métiers sont ainsi tentées (aidées en cela par du démarchage commercial d'éditeurs tiers) de sortir du « full SAP » en ajoutant des produits plus souples pour couvrir leurs attentes, en ajouts sur le « gros » SAP gérant les processus lourds (comptabilité...).

De fait, quand on met en oeuvre un PGI, même les grands comptes sont engagés pour des dizaines d'années, sans réversibilité évidente. L'écoute de l'éditeur n'est donc pas toujours parfaite une fois le projet déployé.

Le DSI doit être un harmonisateur

Les attentes métiers ont été étudiées dans une table ronde où trois associations partenaires se sont exprimées : la DFCG (association des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion), l'Aslog (association des directeurs logistiques) et l'Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières. Deux problèmes sont remontés de cette table ronde : la très classique source d'échec liée à la mauvaise écoute des attentes métiers mais aussi la (souvent) moins sensible question de la fiabilité et de la sécurité. Face à cela, la DSI doit être l'harmonisateur des flux, l'organisateur des réponses aux attentes parfois contradictoires des métiers. Le recours au SaaS, parfois vu comme une reprise de pouvoir directe par les métiers, doit donc être encadré. Les pratiques devant être unifiées ou harmonisées au sein d'un groupe doivent l'être effectivement.

Des outils souples (voire des développements jetables) peuvent bien sûr se connecter aux outils lourds comme SAP mais doivent être limités aux processus immatures, très mouvants. Un exemple est ainsi la prise en compte des réseaux sociaux dans la gestion de la relation client.
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De fait, la cohérence et la fiabilité des données est aujourd'hui une question majeure. « Cette question n'est pas nouvelle puisque le fisc s'y intéresse depuis les années 1980 pour garantir la véracité des comptes » a rappelé Jérôme Hubert, associé chez Mazars et intervenant pour le compte de l'AFAI (association des auditeurs). Mais la complexité croissante des SI rend la question particulièrement pertinente de nos jours.

Un PGI comme SAP est riche en possibilité de traçage des actions et en sécurisation. Sa nature même de PGI implique l'harmonisation des référentiels. Mais encore faut-il que les processus soient bien gérés. Les droits d'accès et de mises à jour des référentiels doivent être gérés rigoureusement, ce qui est rarement fait. Jérôme Hubert a ainsi dénoncé les mots de passe trop courts et rarement changés, les non-déconnexions de session en cas d'inactivité, les droits trop vastes accordés aux utilisateurs... Certes, a-t-il admis, la mise en route rapide d'une implémentation de SAP suppose parfois d'ouvrir grandes les vannes des droits aux utilisateurs. Il faut de même garder une certaine souplesse pour rester opérationnel. Mais à condition que ces choix soient réétudiés régulièrement pour des remises au carré régulières et que des contrôles particuliers visent les points volontairement moins sécurisés.

Le centre de compétence SAP ne doit pas être un kyste

Les difficultés de dialogue ne concernent pas seulement les directions métiers et les informaticiens, DSI ou éditeur. La mise en place d'un centre de compétence ne se fait pas sans risque.

Le recours au cloud ne change pas fondamentalement les choses. Le sujet a été étudié au cours d'une table ronde associant l'itSMF (association de promotion du référentiel ITIL), l'AeSCM (association de promotion du référentiel de sourcing e-SCM) et le CRIP (club de la production informatique). Un tel centre de compétence peut certes être une source d'économie et de performance mais sous réserve qu'il ne devienne pas une sorte de kyste isolé du reste de l'entreprise. Il doit être intégré dans les processus de l'entreprise. Encore un problème de dialogue, par conséquent.

La réponse de SAP en conclusion

Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP pour la France et le Maghreb, a conclu la matinée en voulant voir la moitié pleine du verre : SAP est un vrai partenaire pour la mise en oeuvre des SI de l'entreprise, même pour créer des solutions qui n'existaient pas sur le marché, comme chez GDF-Suez. Il a déploré que les forces de l'éditeur ne sont souvent sollicitées que lorsque les projets dérivent et sont en voie d'échec et souhaiterait être davantage associé aux projets, notamment pour bien exploiter les fonctions existantes en évitant des lourds développements.

Les difficultés d'écoute n'ont pas été niées mais l'éditeur veut faire croire qu'il s'améliore. La guerre de la maintenance a ainsi été rappelée pour signifier que SAP sait revenir sur de mauvaises décisions. De même, la réalisation du livre blanc avec l'USF et le Cigref va dans ce sens. Depuis le début d'année, l'éditeur a aussi mis en place un processus d'escalade interne pour savoir répondre aux questions des clients. La notion de « co-innovation » est revenue au premier plan.
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Nicolas Sekkaki a contesté que le PGI doive se limiter aux process matures et insiste sur la capacité de souplesse de SAP, largement contestée dans la matinée. A l'inverse l'immaturité de l'offre SaaS ByDesign a été admise. La nouvelle version qui vient de sortir semble malgré tout mieux répondre aux attentes tant de l'éditeur que des clients, les ventes d'un seul trimestre atteignant la somme de celles de plusieurs années précédentes.

SAP aurait également accru sa propre souplesse en recourant à des méthodes de développement agile et au Lean Management. Les cycles de développement se sont ainsi accélérés. Même si une telle souplesse ne doit jamais mettre en cause la fiabilité des données.

Le développement des offres « in-memory » a ainsi été cité par Nicolas Sekkaki en exemple du développement rapide chez SAP, l'offre ayant été développée en neuf mois pour son aspect décisionnel. Cinquante clients dans le monde utilisent aujourd'hui cette technologie et gagnent ainsi en souplesse.

Rendez-vous à Strasbourg en Octobre

Force est de constater que les clients réunis en association savent forcer les éditeurs à dialoguer. La prochaine grande manifestation de l'USF sera sa convention annuelle les 5 et 6 octobre 2011 à Strasbourg. Après l'ouverture aux métiers du Printemps, l'automne sera sous de le signe de l'ouverture internationale avec des interventions des clubs d'autres pays, notamment d'Allemagne, et sans oublier un « parcours » spécial dédié à Business Object. (...)

(22/03/2011 10:28:43)

Autonomy affiche une capitalisation boursière de 6 milliards de dollars

« La capitalisation boursière d'Autonomy dépasse les 6 milliards de dollars », pointait tout récemment Emmanuel Mériot, directeur général pour l'Europe du Sud chez Autonomy. Le chiffre d'affaires de la société britannique, co-fondée par son PDG Michael Lynch et spécialisée sur les technologies de recherche pour l'entreprise, n'a pourtant pas encore atteint le milliard de dollars (870 millions de dollars en 2010). Mais sa valorisation le place dans le peloton de tête des éditeurs européens, derrière SAP et Dassault Systèmes. A noter que sa marge opérationnelle s'est établie à 43% l'an dernier et son bénéfice avant impôts à 379 M$. L'ensemble des produits d'Autonomy s'appuie sur sa technologie de recherche IDOL (Intelligent Data Operating Layer) qui se trouve aussi embarquée par de nombreux éditeurs parmi lesquels figurent des Xerox, Oracle, EMC, Symantec ou même Dassault Systèmes qui, dans ce domaine, a racheté l'an dernier Exalead. Au total, 400 partenaires OEM et tout autant de partenaires à valeur ajoutée. « Nous investissons 150 millions de dollars en R&D, soit plus de 17% du chiffre d'affaires, ce qui est énorme, fait remarquer Emmanuel Mériot. Nous avons déposé 170 brevets et nous n'embarquons nous-mêmes que nos technologies ».

Compréhension du texte, gouvernance et marketing

Au fil des années, la société créée en 1996 à Cambridge et engagée sur les fonctions de catégorisation et de compréhension contextuelle des données non structurées, a étendu son champ d'intervention, notamment par croissance externe (Zantaz, Interwoven...). Son activité se répartit aujourd'hui entre trois grandes divisions. La première englobe les solutions de recherche que l'éditeur qualifie de « meaning-based computing », c'est-à-dire s'appuyant sur la compréhension des textes, issus de documents, mais aussi d'e-mails, de PDF, d'échanges vocaux par voix sur IP ou d'autres types de contenus. « C'est le métier historique d'Autonomy, souligne Emmanuel Mériot. Nous proposons 400 connecteurs pour accéder aux fonds documentaires des entreprises et un moteur, IDOL, qui permet de faire de la taxonomie automatisée et offre de nombreuses autres possibilités. Toute notre offre fonctionnelle repose sur cette technologie. » Le directeur général rappelle au passage qu'Autonomy disposait de solutions pour comprendre la voix dès 2001. « Dans les centres d'appels, par exemple, nous utilisons des outils d'enregistrement, l'info retranscrite en texte est comprise par IDOL et utilisée pour améliorer les réponses des agents ».

La deuxième division de l'éditeur regroupe toutes ses solutions liées à la démarche de gouvernance et à la protection des données en entreprise : gestion du cycle de vie des documents (records management), archivage légal conforme aux normes FRCP, conservation d'e-mails, logiciels de e-discovery qui permettent de retrouver des informations dans des délais très courts en cas de litiges, etc. La troisième division d'Autonomy commercialise les solutions de gestion de contenus et d'optimisation du marketing utilisées dans le e-commerce (issues notamment du catalogue d'Interwoven). Elle intègre aussi les offres de Digital Asset Management. « Nous avons 20 000 clients dans le monde, dans tous les secteurs », insiste Emmanuel Mériot. Les marchés verticaux couverts vont du  pharmaceutique au juridique, en passant par le financier, le secteur public, les télécommunications, l'énergie, l'industrie, la distribution, les médias, l'éducation, etc. Le constructeur automobile Nissan, l'industriel Schneider Electric ou encore Coca-cola utilisent l'offre à l'échelle de l'entreprise.

Un cloud privé de 17 pétaoctets de données

« Nos produits d'archivage légal ont fait fureur aux Etats-Unis lors de la crise, indique Emmanuel Mériot. Maintenant que les entreprises voient le bout du tunnel, elles réinvestissent dans les solutions de marketing. Les revenus de nos divisions sont équilibrés. Nous avons réalisé une croissance de 12% sur ces trois catégories de produits au quatrième trimestre 2010 par rapport à l'année précédente ». L'activité OEM a de son côté progressé de 32%.

« Nos produits sont mis à disposition sous trois formes : licences à installer dans l'entreprise, solutions hébergées ou appliances associant logiciel et matériel, détaille encore le directeur général Europe du Sud. Nous sommes notre propre hébergeur, avec des datacenters aux Etats-Unis et en Angleterre, notamment. Nous gérons 17 pétaoctets d'informations dans le monde : texte, image, voix... ». Documents, courriels et données multimédia sont gérés sur 6 500 serveurs répartis sur huit datacenters. Lors de l'annonce des résultats annuels, le PDG Michael Lynch a constaté que ses clients étaient passés plus rapidement que prévu au cloud privé. Au quatrième trimestre 2010, les revenus d'IDOL Cloud ont progressé de 12%. Sur les entreprises françaises (150 clients dont 22 du CAC 40), Autonomy réalise 80 millions de dollars de revenus au niveau mondial. Il compte parmi elles des groupes comme Peugeot, Renault, la BNP, Société Générale, M6, France 2, ou encore Lyreco.

Le logiciel Autonomy Retina
Illustration : Le logiciel Autonomy Retina fournit différents modes de recherche, du simple mot-clé jusqu'à des méthodes avancées de rapprochement de concepts. Les résultats sont présentés avec des résumés, des hyperliens vers des informations similaires et des suggestions de requêtes (cliquer ici pour agrandir l'image).
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(15/03/2011 11:41:25)

Lyreco rénove son moteur de recherche avec Autonomy

Lyreco est un distributeur de fournitures de bureau pour professionnels qui occupe le quatrième rang mondial de sa spécialité. Son siège est à Valenciennes et il est présent dans 27 pays en Europe, Asie, Canada et Australie. Issu des anciennes Papeteries Gaspard, il conserve un actionnariat familial malgré un chiffre d'affaires de plus de deux milliards d'euros.

Depuis l'orée des années 2000, il propose ses produits en ligne à sa clientèle de professionnels. Or retrouver sur le site des articles dans l'immense catalogue du distributeur, avec les informations afférentes, est loin d'être simple. Mais c'est une nécessité pour vendre le produit recherché par le client. Un premier moteur de recherche a été implémenté en 2003 mais ne donnait pas satisfaction sur des langues nécessaires. En 2007, il est décidé de remettre en cause la solution installée. Le choix d'IDOL (Intelligent Data Operating Layer) d'Autonomy est fait, après des tests de démonstrateurs de trois produits concurrents, et la solution est installée en cinq mois pour être opérationnelle en 2008.

Une organisation centralisée

Une des grandes difficultés de Lyreco pour ce projet était liée à son organisation. La société est très centralisée, notamment en termes d'architecture informatique. C'est donc le même PGI (SAP en l'occurrence) à partir du même site (au siège à Valenciennes) qui va alimenter un site e-commerce unique avec des déclinaisons par pays et par langues. « Le site est directement connecté à SAP via des développements spécifiques en java sur architecture Websphere et il utilise les modules du PGI pour toute la gestion de la commande, de la facturation, des stocks, etc. » explique Eric Jacqmart, directeur du département SAP de Lyreco et qui était rentré dans le groupe en tant que responsable de la mise en oeuvre du e-commerce.

De ce fait, le SI et le site web doivent être disponibles en permanence et délivrer un même service dans toutes les langues. Eric Jacqmart martèle : « une déficience dans la disponibilité entraîne immédiatement une perte de chiffre d'affaires ». De plus, quelque soit la langue du client, celui-ci doit trouver l'article qu'il cherche alors même que le vocabulaire employé est à la fois riche et très spécifique.

Disponibilité et personnalisation

Les premiers critères de choix d'une solution étaient logiquement la disponibilité et la pertinence des résultats quand un client cherche un produit, ce quelque soit sa langue. Un autre critère était l'implication directe de l'éditeur. « Nous voulions avoir un partenaire unique, l'éditeur, qui assure un support de toutes les langues avec des engagements forts en termes de résultats de l'éditeur lui-même, capable également d'assurer les transferts de compétences aux équipes internes de Lyreco sans intervention de tiers » explique Eric Jacqmart.

Il se souvient : « le moteur précédent était très puissant, notamment dans la gestion des synonymes, dans certaines langues comme le Français et l'Anglais mais inefficace dans les langues d'Asie alors même que nous nous déployions fortement et rapidement sur ce continent. Et il n'était pas possible de personnaliser finement le moteur pour compenser ses faiblesses. » Avec Autonomy, Lyreco a paramétré manuellement sa banque de synonymes et les modalités de recherches. « Il y a quelques centaines de termes très spécifiques comme post-it/papier repositionnable qui doivent être saisis à la main mais, par contre, les pluriels sont gérés automatiquement par le moteur » indique Eric Jacqmart. Pour les langues agglutinantes (comme l'Allemand) ou à déclinaisons, il a été nécessaire de paramétrer le moteur de recherche sur la manière de mener la comparaison de termes (en l'occurrence en découpant par syllabes). Cette facilité de paramétrer finement le moteur de recherche a clairement été l'un des critères du choix d'Autonomy.

Une architecture pour une haute résilience

Un autre point fort du produit qui a été apprécié est l'intégration de la base d'index (donc sans nécessité de gérer une base externe) et de la répartition de charge dans le logiciel lui-même. Lyreco a donc mis en oeuvre deux couples de serveurs Sun sous Solaris, les couples se répartissant les langues. Dans un couple, les deux serveurs se répartissent la charge, se répliquent et se redondent automatiquement. « Aujourd'hui, le taux de service dépasse les 99,5% de disponibilité et il n'y a eu aucune interruption de service depuis 2008 » se réjouit Eric Jacqmart.

Lorsqu'un client lance une requête, le délai de réponse ordinaire est de 30 ms malgré les 650 000 requêtes/jour. De plus, la solution attaque en direct la base SAP mais est capable également d'indexer 300 000 documents à l'heure afin de profiter au mieux des disponibilités du système métier qui sert en premier lieu les clients. Lyreco n'a pas souhaité communiquer le coût du projet mais indique que le modèle économique choisi était celui de la licence au serveur avec une maintenance annuelle de l'ordre de 20%. Le retour sur investissement est lié à l'amélioration de l'expérience client.

Le projet devrait être prochainement étendu à la suggestion de ventes additionnelles (par exemple du toner si le client s'achète une imprimante), Autonomy proposant un module pour cela.

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(14/03/2011 10:01:58)

Eurêka Solutions se lance dans la vente indirecte

Eurêka Solutions, éditeur et intégrateur de sa propre solutions ERP (Eurêka ERP), se lance dans la vente indirecte. Il complète ainsi sa stratégie commerciale jusqu'ici basée sur l'action de ses propres forces de ventes par la mise en place d'un contrat d'apporteur d'affaires. Ses partenaires, l'éditeur spécialisé dans les environnements IBM Power i - AS/400 les recherche logiquement chez les revendeurs de matériel AS/400, des éditeurs, ou encore des spécialistes des environnements Power i qui possèdent des compétences métiers dans l'industrie, le négoce, la grande distribution (secteurs auprès desquels l'entreprise commercialisait déjà ses solutions). « Nous leur proposons non seulement de commercialiser notre propre ERP mais aussi les solutions d'autres éditeurs que nous proposons dans le CRM, la BI et l'éditique notamment », explique Henri Stuckert, le président d'Eurêka Solutions.

Le système de commissionnement mis en place par l'éditeur permet d'attribuer à ses partenaires un rémunération comprise entre 5 et 20% du montant du contrat passé avec un client (prestations de services et licences). La société a d'ores et déjà signé deux partenariats, l'un avec le broker Marxer, l'autre avec l'agence web Activis. Deux autres accords sont en cours de signature. L'éditeur souhaite avoir une dizaine de partenaires d'ici la fin de l'année. 
En 2010, le chiffre d'affaires d'Eurêka Solutions s'élevait à 2,7 M€ avec une rentabilité de 200 K€. Fort de sa nouvelle stratégie, l'éditeur espère atteindre les 3 M€ de chiffre d'affaires, dont 10% issus de la vente indirecte, en 2011.
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(08/03/2011 12:22:24)

Oracle rend la gestion des stocks « mobile »

L'application de gestion de stock, appelée Mobile PeopleSoft Inventory Management, est incluse dans la suite, et nécessite les applications de gestion de stock et de commandes - People Inventory et Fulfillment Management - pour fonctionner. Le client d'Oracle est destiné principalement à des appareils mobiles utilisant des anciennes versions de Windows Mobile (5 et 6) toujours vendus par Motorola et Intermec. L'application Mobile PeopleSoft Inventory Management peut également être exécutée sur un ordinateur de bureau tournant sous Windows. Pour l'instant, l'application ne fonctionne pas avec la version la plus récente de Windows Phone 7, mais Oracle y travaille, comme l'a confirmé un porte-parole de l'entreprise, sans cependant donner une date de sortie.

Avec cette application, les utilisateurs pourront vérifier l'inventaire pour s'assurer de la disponibilité des produits sans avoir à se déplacer jusqu'au lieu physique de stockage. L'application peut également être utilisée dans l'entrepôt pour effectuer la concordance entre l'inventaire physique et la base de données. Avec un matériel approprié, le logiciel peut scanner des codes-barres et les comparer directement avec ceux de l'inventaire en back-end, ce qui permettra de réduire certaines erreurs qui peuvent survenir quand les codes sont entrés manuellement. Le logiciel fonctionne dans le navigateur de Windows Mobile et communique avec une application Java hébergée sur un serveur d'application. L'interface utilisateur est identique, quel que soit l'appareil. L'utilisateur est authentifié directement par identifiant dans le système back-end de PeopleSoft.

Mobile PeopleSoft Inventory Management est la première application mobile d'Oracle à utiliser l'ADF (Application Development Framework) Mobile mise au point par l'éditeur, un middleware qui gère l'échange d'informations entre un appareil de poche et les systèmes back-end d'Oracle. Le client a été spécialement développé pour le secteur de la santé afin de permettre un meilleur contrôle sur l'inventaire et une meilleure gestion de la réception des produits médicaux, mais selon Oracle, il peut être utilisé dans tous les secteurs où il est nécessaire de gérer un inventaire physique.

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(07/03/2011 16:08:43)

Guerre des benchmarks middleware : IBM réplique à Oracle

Big Blue vient de publier de nouveaux tests SPECjEnterprise 2010, qui, selon elle, « démontrent que les entreprises utilisant le middleware IBM WebSphere sur des serveurs Power 7 profitent du meilleur rapport prix/performance de l'industrie. » La firme d'Armonk affirme également avoir «  démontré que ses performances étaient de 76 % plus élevées que la moyenne de celles obtenues par d'Oracle. » De plus, IBM a ouvert un site web qui attaque Oracle de front sur un certain nombre de points. «Est-ce que vous ne payez pas trop cher pour Oracle Database ? Réponse. Oui, vous payez trop cher pour votre base de données Oracle. » Pour l'instant, Oracle n'a pas fait de commentaire à ce sujet.

Cet affrontement au corps à corps n'est pas nouveau dans l'industrie du logiciel, et se produit même quand Oracle et IBM se retrouvent côte à côte sur d'autres fronts. Mais ce différend reflète un important problème de fond. En septembre 2009, le Transaction Processing Performance Council (TPC) avait infligé à Oracle une amende de 10 000 dollars pour une publicité parue dans le Wall Street Journal, prétendant qu'une machine utilisant les logiciels d'Oracle était plus rapide qu'une solution IBM équivalente. Pour soutenir son propos, Oracle avait prétendu utiliser des tests de performance réalisés par le TPC. A l'époque, Oracle avait prétendu qu'elle livrerait ses propres tests le 14 octobre suivant. Oracle et IBM sont tous deux membres du TPC, un organisme chargé d'« élaborer des tests de performances pour les systèmes informatiques transactionnels et de diffuser des informations objectives et vérifiables, à l'industrie. » Après la plainte d'IBM, le TPC avait estimé que la demande d'Oracle « n'était pas recevable, parce que le vendeur ne disposait pas de données de ce genre de la part du TPC au moment de la publication, » et avait ordonné le retrait des publicités. Il ne fait aucun doute que cet incident a influencé la teneur de la campagne actuelle menée par IBM contre Oracle, qui, depuis son acquisition de Sun Microsystems et son entrée sur le marché des systèmes intégrés, est devenu un des principaux concurrents de Big Blue. 

Des benchmarks beaucoup trop pointus

« IBM a été très choquée par la campagne de communication menée par Oracle, son marketing mensonger et ses messages négatifs, » a déclaré John Rymer, analyste de Forrester Research. « Oracle a blessé IBM, et maintenant, IBM réplique. » Quant aux benchmarks brandis par chaque vendeur, ils ne méritent même pas qu'on y prête attention, estime l'analyste. « Il est tout simplement impossible de savoir comment les transposer dans des applications réelles, » commente-t-il. Comme des Formule 1 spécialement configurées pour chaque circuit, les serveurs utilisés pour les benchmarks du TPC sont en effet calibrés pour réaliser les meilleures performances.

En attendant, Oracle et IBM doivent tous deux affronter de sérieux défis dans le domaine du middleware. « Pour IBM, il s'agit d'intégrer l'ensemble de ses acquisitions dans le middleware et de créer une solution simple et bon marché que tout le monde souhaitera choisir, » a déclaré Ray Wang, PDG de Constellation Research. « C'est sur ce terrain que les deux acteurs s'affrontent aujourd'hui, pour montrer qu'ils vont vers cette intégration. Oracle a simplement racheté BEA Systems pour construire ses solutions. Et ce n'est pas non plus facile à réaliser. »

Illustration : Benchmarks IBM, crédit D.R.

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